J’ai testé le trajet Montréal-Toronto en bus

N’ayant pas de voiture au Canada, j’ai testé le bus pour me rendre à Toronto. C’est selon moi le meilleur rapport qualité-prix, quand on voyage seule.

Le rendez-vous

Le lieu de rendez-vous se trouve à deux pas de la station de métro Bonaventure, à Montréal, et le bus nous dépose à Union Station, en plein centre-ville de Toronto. Ce sont les arrêts que j’ai choisis, mais d’autres sont tout à fait possibles.

L’heure du rendez-vous était à 7 h 30, il fallait être présent 15 minutes avant le départ, le temps de déposer les bagages et que tout le monde rentre dans le bus. Il est possible d’emmener un bagage, pas trop imposant, de type valise cabine.

Le personnel du bus est anglophone. Si, comme moi, vous parlez aussi bien anglais qu’une vache espagnole, pas d’inquiétude, tout se déroule parfaitement !

Le trajet

Le trajet total est de près de 7 heures mais il passe relativement vite. Il n’y a pas de connexion wifi mais il est possible de charger son téléphone.

Vous pouvez donc facilement vous occuper avec votre smartphone, un ordinateur en partage de connexion ou un livre !

De plus, le car dessert plusieurs arrêts, dont une pause de 20 minutes à Kingston. Vous aurez donc la possibilité de prendre l’air quelques minutes au besoin.

Il faut également savoir que prendre la route au Canada, plus précisément au Québec, est une expérience en tant que telle ! En effet, les routes sont en très mauvais état et on ne sait plus toujours si nous sommes dans un bus ou sur un rodéo !

Le confort

Je ne vais pas vous mentir, vous ne pourrez pas allonger votre siège avec coussin intégré pour faire la meilleure sieste de votre vie, mais je trouve que le confort est très correct. J’avais déjà utilisé ce moyen de transport pour voyager dans d’autres pays et je n’y ai pas vu de grandes différences.

Le budget

L’aller-retour en bus m’a coûté 135 dollars, toutes taxes comprises. Ça peut paraître un peu cher mais toujours moins que d’y aller en avion ou en voiture (d’autant plus au vu de l’augmentation du prix de l’essence !). Un des avantages, comme le train, est d’avoir la possibilité d’arriver en plein centre-ville et de pouvoir être tout de suite autonome.

Certains itinéraires, comme Montréal-New-York, proposent des bus de nuit et peuvent être une bonne alternative pour les petits budgets ! Le bus part tard de Montréal et arrive tôt à New-York mais ils permettent d’économiser une nuit et de profiter tout de suite en arrivant.

En train, les prix sont aussi très abordables et le trajet est plus rapide. Lors de ma réservation, les prix du train étaient plus élevés, mais vous pouvez faire le trajet aller-retour pour moins de 120 dollars en général, sans devoir réserver 3 mois à l’avance.

En covoiturage, cela vous coûterait l’équivalent du bus. Il faut compter entre 120 et 140 dollars. Même si cette solution peut être plus rapide, j’ai personnellement préféré prendre le bus pour avoir la possibilité de travailler durant le trajet.

En voiture, il faudrait compter environ 110 dollars d’essence, sans compter la location de voiture si vous n’en avez pas. À ça, il faudrait également ajouter le coût du parking.

Le retour

Pour le retour, rendez-vous au même endroit qu’en arrivant à Toronto. J’avais choisi le même horaire, 7 h 30. Il fallait également s’y rendre 15 minutes à l’avance.

Détail qui n’a aucune importance : le lieu de rendez-vous est au deuxième étage. En France, on compte le rez-de-chaussée, le premier étage, le deuxième étage, ce qui revient à 3 niveaux. Au Canada, le rez-de-chaussée est appelé le premier étage, le deuxième étage est donc le premier étage pour un Français ou un Belge. J’ai précisé qu’il n’y avait aucune importance à ce détail puisqu’il n’y avait pas d’étage supplémentaire après le “second étage”. Vous vous en seriez vite rendu compte !

Pour conclure, il existe de nombreuses alternatives pour se rendre à Toronto depuis Montréal et qui sont plutôt abordables pour un trajet de cette distance. Avant d’y aller, le trajet me semblait long, finalement il se fait très bien. Ça me donne même envie de m’y rendre régulièrement pour améliorer mon anglais !