Bonjour, peux tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour, je m’appelle Aurélien, j’ai 25 ans, je viens de Montigny-Le-Bretonneux dans les Yvelines et je suis arrivé en Nouvelle-Zélande le 19 janvier 2018.

Je suis passionné par les tatouages, j’en ai un peu partout et en venant ici, au pays du tatouage, il était hors de question que je rentre en France sans en faire un nouveau. Je dis « tatouage » parce qu’à ce moment-là, je ne savais pas que ce que j’allais faire, c’était un moko, un tatouage maori.

Parle-nous un peu du tatouage maori !

Ce qu’il faut savoir sur le moko, c’est que quand tu te fais tatouer, tu ne peux pas arriver avec un dessin déjà fait, c’est très mal vu, ce n’est pas comme pour les autres tatouages, en France ou ailleurs.

Le moko, c’est bien plus spirituel. C’est un tatouage très personnel qui nécessite de parler de soi au tatoueur.

Moi, je voulais un tatouage qui représente ma famille, mon vécu mais aussi mon voyage en Nouvelle-Zélande et ce qu’il m’a apporté, parce que pour moi, ce voyage, c’est un peu comme une renaissance, un nouveau départ (encore plus que ce que je l’imaginais).

Comment tu as trouvé le salon où tu t’es fait tatouer en Nouvelle-Zélande ?

Au début, j’ai passé 3 semaines à Auckland et j’ai commencé à chercher un tatoueur en me disant que je le ferais plus tard, en hiver, pour pouvoir me baigner tranquillement pendant l’été.

Finalement, en février, j’ai eu un accident (je me suis coupé les doigts avec une tondeuse, j’en parle par ici pour ceux qui veulent en savoir plus), donc comme de toute façon, je ne pouvais pas me baigner, je me suis dit que c’était l’occasion de me faire tatouer.

J’ai fait un peu de recherches sur Google, mais j’ai pas trouvé grand-chose donc je suis allé sur des groupes facebook comme « Les branleurs en Nouvelle-Zélande » (très bon groupe au passage) et j’ai posé la question aux pvtistes sur place. Ceux qui m’ont répondu s’étaient fait faire des tatouages classiques (pas maoris), mais pour ça, j’ai déjà mon tatoueur en France. Je cherchais vraiment un tatoueur maori.

Je n’étais pas pressé donc j’ai arrêté de chercher et je suis parti à Kerikeri faire un volontariat. C’est là que j’ai eu mon accident.

Un jour, à Russell, avec mon pote, on a vu un tatoueur qui faisait des flashs. Aucun de ses dessins me plaisait vraiment mais ça m’a redonné l’envie de chercher un tatoueur. J’ai trouvé trois salons à Whangarei, la plus grosse ville du coin, dont un qui s’appelait Native Inc. Ça sonnait bien donc je suis allé sur leur page Facebook et j’ai décidé que c’est là que je me ferais tatouer.

Tu avais quel budget pour ce tatouage ?

Quand je suis arrivé, je lui ai dit que je voulais me faire tatouer la jambe gauche, du genou à la cheville. Mon seul problème, c’était le budget. D’habitude je ne demande jamais le prix parce que le tatouage, je le veux, donc je paierai dans tous les cas, si j’ai confiance en mon tatoueur.

Je lui ai dit que si c’était trop cher pour moi, je ne me ferais tatouer que le mollet. Il m’a demandé mon budget, j’ai répondu environ 600/700 dollars. Il m’a dit que pour toute ta jambe, ça serait 800 $. Je le voulais vraiment ce tatouage, c’était juste un peu au dessus de mon budget et c’était quelque chose de très important pour moi, que je garderai toute ma vie donc j’ai dit oui.

Parle-nous du jour J !

Quand je suis arrivé, on a commencé à parler de moi. C’est comme ça que ça se passe pour les tatouages maoris, tu parles de toi au tatoueur et ensuite, avec ce que tu lui as dit, il te fait quelque chose qui te correspond. D’ailleurs, j’avais une petite appréhension au niveau de l’anglais, j’avais à cœur qu’il me comprenne bien.

Au final, on a bien discuté et même si à ce moment-là, je n’avais pas un niveau d’anglais excellent, ça s’est bien passé. Je lui ai parlé de mon voyage, de ce qu’il représentait pour moi, j’ai évoqué mes parents, mes deux petits frères et je lui ai dit que j’adorais ma famille, la nature et les animaux, et de là, il a sorti 4 feutres et il s’est mis à tracer à main levée sur ma jambe. C’est comme ça que ça se fait et c’est pour ça qu’il y a des petits imperfections si tu regardes bien mon tatouage. Tout n’est pas vraiment symétrique ou droit mais c’est aussi ça qui fait le charme des tatouages maoris car c’est un vrai free hand.

Se faire tatouer en Nouvelle-Zelande - moko

Petite parenthèse, à la base, je voulais un tatouage au marteau et à l’os, le vrai tatouage traditionnel, mais mon tatoueur m’a expliqué que pour ces tatouages-là, il y a un gros processus de préparation, c’est très long et apparemment c’est très douloureux (j’aimerais quand même bien essayer). J’ai aussi tendance à penser que c’est plutôt réservé aux Maoris, mais il n’a pas du tout été offensé que je demande.

Donc, il a commencé à faire les grosses lignes et les contours au feutre, il ne faisait aucun détail. Il a aussi fait les korus (les jeunes pousses de fougère), qui représentent la naissance, la renaissance, le nouveau départ… c’est pour ça que j’en ai pas mal dans mon tatouage.

Se faire tatouer en Nouvelle-Zelande - moko 7

Une fois qu’il a fait ça, j’ai bien réalisé que c’était en train d’arriver, et que ouah, ça allait être vachement gros !

Il y a un truc que j’ai vraiment aimé chez ce tatoueur, c’est que c’était détendu, il a pris le temps de parler avec moi, ensuite un mec est entré dans le salon, il s’est posé avec lui un petit peu pour parler de son projet de tatouage, ensuite il est revenu me voir. Il prenait le temps.
Et à un moment, il m’a demandé si j’avais mangé, j’ai répondu que non, alors il m’a dit « viens déjeuner avec nous ». Ils m’ont emmené à l’arrière du salon et on a mangé lui, son apprenti et moi, du butter chicken fait maison, fait par un autre Maori, un pote à lui à qui il manque aussi une phalange… ce qui est aussi le cas de mon tatoueur d’ailleurs !

Quand je suis passé la première fois au salon pour prendre le rendez-vous, j’avais mon plâtre. Il m’a demandé ce qui m’était arrivé, je lui ai raconté mon accident et il m’a dit, en me montrant son doigt, « bah regarde, moi ça va très bien, ça va passer ». C’était très sympa. C’était confortant parce qu’à ce moment-là, j’étais pas super bien. Maintenant, ça va beaucoup mieux mais ça a été dur…

David Hart - Native Ink

[NDLR – Au moment de la publication du récit d’Aurélien, nous avons appris le décès de David Hart, son tatoueur, dans un accident de voiture, le 18 juin 2018. Aurélien a été extrêmement touché d’apprendre cette nouvelle, il avait eu une connexion très forte avec lui.]

Comment s’est déroulé ton tatouage ?

La première séance a duré environ 4 h 30 (ça saignait beaucoup et après tout ce temps, il fallait qu’on arrête) et la deuxième, environ 1 h 30 / 2 h, une semaine après.

Se faire tatouer en Nouvelle-Zelande - moko 2

Se faire tatouer en Nouvelle-Zelande - moko 3

La première séance a été intense. J’ai déjà des tatouages, notamment à des endroits sensibles comme les côtes (même s’il y a pire) et j’ai été surpris que ça soit si sensible, j’ai eu vraiment mal. Dès le premier point, je me suis dit « oh ça va être long » et pourtant j’adore me faire tatouer.

Il m’a donné un objet comme un os gros comme mon poing, c’était de la résine vieille de plusieurs centaines d’années, pour que je la serre si j’avais mal. Au final, je l’ai serrée tellement fort que j’avais presque plus mal à la main qu’à la jambe. C’était éprouvant.
Et après, je ne marchais pas très bien au début. Les jambes, ça gonfle beaucoup après un tatouage. J’ai eu un peu peur que ce soit infecté mais en fait, c’est normal, surtout vu la taille du tatouage.

Tu peux nous parler de ton tatouage et de ce qu’il représente ?

Mon tatouage nous représente, ma famille et moi : à la base, je voulais qu’il représente mon passé, mes épreuves et mes expériences. Le tatoueur m’a beaucoup parlé du moko et m’a dit qu’il le faisait pour me représenter moi, mais pas dans le passé. Ça va toujours de l’avant, ça représente ton avenir, qui tu es et qui tu vas être. C’est encore plus profond qu’un tatouage qui évoquerait ce que tu as vécu par le passé.

Dans le salon, il y avait une définition du moko :

You may lose your most valuable property through misfortune in various ways, your house, your weaponry, your spouse and other treasures.
You may be robbed of all that you cherish.
But of your moko, you cannot be deprived, except by death.
It will be your ornament and your companion until your final day.

Tu peux perdre par malheur ton bien le plus cher, de différentes façons, ta maison, tes armes, ton épouse et d’autres trésors.
Tu peux te faire dérober tout ce que tu chéris.
Mais de ton moko, tu ne peux être dépossédé, sauf par la mort.
Il sera ton ornement et ton compagnon jusqu’à la fin de ta vie.

J’ai une ligne le long du tibia, c’est ma ligne de vie et ça divise mon tatouage en deux. Il y a un côté masculin (droite) et un côté féminin (gauche).

Se faire tatouer en Nouvelle-Zelande - moko 4

Il faut savoir que dans les mokos, c’est pas les ornements (le noir) qui représentent des choses, c’est le vide qu’il faut regarder.

Dans mon moko, il y a mes parents (ils forment le « cœur » sur la photo – ça n’en est pas un mais on m’a plusieurs fois dit que ça y ressemblait)…

Se faire tatouer en Nouvelle-Zelande - moko 10

… les 4 éléments, mes frères et différentes formes de protecteurs (des têtes de requins marteaux, une queue de raie…), je trouve ça vraiment beau.

Se faire tatouer en Nouvelle-Zelande - moko 11

Se faire tatouer en Nouvelle-Zelande - moko 8

Et derrière, ce sont mes grands-parents.

Se faire tatouer en Nouvelle-Zelande - moko 9

Il y a aussi pas mal d’éléments qui ne viennent pas de moi, que je n’ai pas demandés, mais que j’aime beaucoup, ils sont en rapport avec les animaux et la nature, par exemple la queue de baleine (en haut à gauche sur la photo), je l’adore !

Se faire tatouer en Nouvelle-Zelande - moko 5

Un moko, c’est vraiment en adéquation avec la nature, tu protèges la nature, et tu es protégé par elle, je sais pas comment l’expliquer.

Cette partie, ça représente l’océan (en bas à gauche de la photo)…

Se faire tatouer en Nouvelle-Zelande - moko 6

J’aime beaucoup, c’est quelque chose qui me fascine beaucoup et qui me fait très peur aussi. Je suis content qu’il l’ait placé là car c’est un endroit que je vois beaucoup parce que je « croise » souvent les jambes.

Se faire tatouer en Nouvelle-Zelande - moko 12

Si on regarde bien mon tatouage, on voit qu’il n’est pas symétrique, ça représente des choses différentes et je trouve ça génial. Il y a des similarités mais les deux côtés sont totalement différents. De toute façon, plus je le regarde, plus je l’aime mon tatouage.

Tu as eu l’impression que ton tatoueur trouvait ça bien que tu veuilles faire un tatouage maori ou qu’il voyait ça comme une lubie ?

Je me suis posé cette question justement, parce que c’est pas ma culture, et en plus, je suis blanc. Ça m’est arrivé une fois de rencontrer un Maori qui considérait que les mokos, c’était pour les Maoris. Mais c’était un jeune, il était bourré et je sais que plein de Maoris ne pensent pas ça. D’ailleurs, en dehors de lui, tous les Maoris que j’ai rencontrés ont adoré mon moko. Ça a créé un lien entre nous.

Et donc pour en revenir à mon tatoueur, quand il m’a vu arriver, il a vu que j’étais déjà tatoué et que je m’intéressais vraiment au moko.

Je lui ai dit « je veux un vrai tatouage maori, tu as carte blanche ».

Tu t’intéresses beaucoup à la culture maorie, tu peux nous en dire plus ?

Oui, c’est quelque chose qui aura beaucoup marqué mon PVT ici en Nouvelle-Zélande. Petit a petit, à force de rencontrer des gens et d’aller dans des endroit sacrés, j’ai appris de plus en plus de choses. Par exemple, Cape Reinga, je ne m’y attendais pas mais ça a été super fort pour moi.

Quand tu es à la pointe de la péninsule, tu peux voir deux océans se rejoindre, les vagues vont dans les deux sens et ça représente l’union de l’homme et de la femme et la création de la vie. Et quand le soleil est assez bas – c’était mon cas quand j’y étais – c’est magique. Tu es au bout du monde, c’est un endroit assez mystique.

La culture maorie est très spirituelle et ça me touche beaucoup, plus que ce que j’aurais pensé.

Ça m’intéressait déjà avant mais je n’avais pas conscience à quel point et maintenant, limite ça fait partie de moi. J’ai fait des rencontres fortes avec des Maoris, même quand elles étaient de courte durée. Récemment j’ai été pris en stop par un Maori qui m’a parlé de certains aspects de sa culture et qui a échangé un hongi avec moi. Tu colles ton front et ton nez au front et au nez de l’autre et tu inspires, c’est très fort. Le premier qui me l’a fait, c’est mon tatoueur. Plus tard, un autre Maori me l’a fait dans une auberge de jeunesse où j’ai vécu.

Tu as trouvé les gens intrigués par ton tatouage ? Ça t’a fait rencontrer du monde ?

Oui, ça change vraiment de la France. Même les gens tatoués, en France, généralement, ils ne posent pas trop de questions sur les tatouages des autres. Ici, c’est le pays du tatouage, beaucoup de gens sont tatoués et ils te posent directement des questions. Ils me demandent pas la signification de mon moko, ils savent que c’est fort, que c’est quelque chose d’important pour moi. Généralement, ils me disent qu’il est beau et ils me demandent où je l’ai fait faire.

Ça m’est arrivé que des Maoris me disent qu’il trouvaient ça génial que j’ai un moko. Ça m’a touché, j’ai senti que c’était sincère.

Aurélien artisan électricien

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(9)Commentaires

Aurelio4 I |
Salut à tous !
Je suis nouvellement installé en N.Z. Je m'appelle Aurelio. Il y a peu de temps, j'ai fait mon tout premier tatouage. À présent, je songe sérieusement à en avoir un deuxièm. Je tien à exprimer ma profonde gratitude envers mon cousin qui m'a suggéré d'utiliser ce produit "encre de tatouage-500ml". Si l'un d'entre vous l'a déjà utilisé, j'aimerais connaître votre avis.
Merci infiniment. Aurélio
Lola I |
Message de kiki973
Salut, merci pour ta réponse, tu pourrais me donner son nom et son adresse à auckland stp ? J'y ferais sûrement y faire un tour à mon prochain passage à auckland !
Uhi Tapu 😁
kiki973 I |
Message de LolaS6
Salut !

Très beau tatouage, vraiment rien a dire ! En revenge, un “Ta moko” est un tatouage Maori c’est vrai, mais un très spécifique, sur le visage, que seul les Maori peuvent obtenir après tout un processus culturel au préalable. Donc rien à voir avec celui que tu as fait toi, autant que ceux que j’ai fait moi, qui sont des “Kirituhi”

J’ai fait 3 tatouages au tapping (bâtons et os) réalisé par un Maori, sur Auckland. La meilleure expérience de toute ma vie avec un tatoueur exceptionnel avec qui j’ai créé un lien inexplicable, dès la réalisation de mon tout premier ! Et que je continue d’aller rendre visite depuis presque 3ans maintenant. En revenge, les prix concernant le “hand tapping” sont plus élèves ! Si certains sont intéressés
Salut, merci pour ta réponse, tu pourrais me donner son nom et son adresse à auckland stp ? J'y ferais sûrement y faire un tour à mon prochain passage à auckland !
Lola I |
Message de kiki973
Salut ! Désolé de ne te répondre que maintenant, pendant mon voyage je me suis fait deux tatouage sur l'île du nord, mon moko je l'ai fait chez "Native Ink Tattoo, à Whangarei, au nord de Auckland, et le second tatouage à été fait chez Bohemian Tattoo a Tauranga par James Jang qui est excellent un excellent tatoueur, par contre je ne suis pas sûr qu'il fassent des moko dans ce salon, mais je le recommande vivement
Salut !

Très beau tatouage, vraiment rien a dire ! En revenge, un “Ta moko” est un tatouage Maori c’est vrai, mais un très spécifique, sur le visage, que seul les Maori peuvent obtenir après tout un processus culturel au préalable. Donc rien à voir avec celui que tu as fait toi, autant que ceux que j’ai fait moi, qui sont des “Kirituhi”

J’ai fait 3 tatouages au tapping (bâtons et os) réalisé par un Maori, sur Auckland. La meilleure expérience de toute ma vie avec un tatoueur exceptionnel avec qui j’ai créé un lien inexplicable, dès la réalisation de mon tout premier ! Et que je continue d’aller rendre visite depuis presque 3ans maintenant. En revenge, les prix concernant le “hand tapping” sont plus élèves ! Si certains sont intéressés
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kiki973 I |
Message de DylanD3
Salut, super récit très détaillé. Je suis vraiment intéressé pour faire un moko. Ce qui symbolisera mon étape en Nouvelle Zélande surtout également !
Quelles sont les adresses que tu proposes sur l’ile Du nord ? Tauranga, ça m’intéresse !!
Merci pour ta réponse !
Salut ! Désolé de ne te répondre que maintenant, pendant mon voyage je me suis fait deux tatouage sur l'île du nord, mon moko je l'ai fait chez "Native Ink Tattoo, à Whangarei, au nord de Auckland, et le second tatouage à été fait chez Bohemian Tattoo a Tauranga par James Jang qui est excellent un excellent tatoueur, par contre je ne suis pas sûr qu'il fassent des moko dans ce salon, mais je le recommande vivement
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Dylan I |
Message de kiki973
Non sur auckland personnellement je n'en connais pas, désolé.. Mais j'en connais un vraiment très bon à tauranga si jamais
Salut, super récit très détaillé. Je suis vraiment intéressé pour faire un moko. Ce qui symbolisera mon étape en Nouvelle Zélande surtout également !
Quelles sont les adresses que tu proposes sur l’ile Du nord ? Tauranga, ça m’intéresse !!
Merci pour ta réponse !
Caroline I |
Ton récit m'a beaucoup touché, cette fusion avec les maoris c'est vraiment impressionant ! Cela fait réfléchir et rêver... Bravo à toi pour ton courage et ta détermination ! Bonne route !
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kiki973 I |
Message de Guiche
Salut ! Ton récit est super intéressant, concernant Auckland, tu aurais certains tatoueurs à conseiller ??
Non sur auckland personnellement je n'en connais pas, désolé.. Mais j'en connais un vraiment très bon à tauranga si jamais
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guillaume I |
Salut ! Ton récit est super intéressant, concernant Auckland, tu aurais certains tatoueurs à conseiller ??