Bonjour, peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Moi c’est Albert, « serial » PVTiste de mon état. De par mes origines antillaises, j’ai été habitué dès le plus jeune âge à des long voyages à travers le globe et aux changements de décor radicaux. Pour autant, j’étais très hésitant pour mon premier PVT au Canada. Bien moins pour la Nouvelle-Zélande et maintenant l’Australie. L’Australie est probablement mon dernier PVT mais je ne compte pas m’arrêter de voyager pour autant !

Est-ce qu’avant de partir, tu souhaitais impérativement travailler dans ton domaine ? Si oui, pourquoi ?
Je savais qu’il n’était pas forcément facile de trouver un emploi dans mon domaine, aussi je prévoyais d’élargir mon panel de recherche tout comme je l’avais fais jusque là.

Parmi les jobs que tu as effectués, duquel tu vas nous parler ?
Housekeeping attendant (aide ménager). J’occupe toujours cet emploi, même si la limite des 6 mois va bientôt m’obliger à aller voir ailleurs ! 🙂

Comment as-tu trouvé ton emploi ?
Je dirais d’abord que ma recherche d’emploi a été plus dure que je ne l’imaginais… Les choses ont fait que j’avais trouvé du travail dès ma première semaine, aussi bien au Canada qu’en Nouvelle-Zélande. Ma technique perso est de passer par l’équivalent de nos agences d’intérim, ce qui m’avait plutôt bien réussi pendant mes deux premiers PVT, mais qui n’a pas vraiment fonctionné en Australie. J’ai par ailleurs eu affaire à des gens peu aimables…

Mais mes PVT m’ont appris une chose : pour débloquer une situation, il faut trouver une nouvelle approche et parfois, ça va à l’encontre de notre façon de faire ou de nos principes. J’avais déniché un site d’emploi pour backpackers, avec quelques offres d’emploi intéressantes, mais qui demandait de devenir membre (contre $ bien sûr).

Cela sonnait comme une bonne arnaque pour moi… Les backpackers sont un tel business en Australie, je me suis dit que ça sentait le piège à plein nez. Mais je me suis trompé ! (ndlr, avant de payer votre inscription sur un site de ce genre ou une agence de recrutement, vérifiez qu’il ne s’agit pas d’une arnaque. Faites une recherche sur google, poser la question sur notre forum ou sur facebook, car en effet, il y a un « business des backpackers » en Australie, il faut donc être vigilant pour distinguer les offres sérieuses des arnaques. Plus d’infos…).

Comment s’est passé ton entretien d’embauche ?
Cela va rester l’un de mes souvenirs les plus forts, tous PVT confondus. J’ai postulé à l’annonce un vendredi, le manager de l’hôtel où j’avais postulé m’a envoyé un e-mail le jour suivant. Quelques e-mails échangés plus tard, j’étais en route pour mon nouvel emploi !

A-t-on exigé que tu aies des compétences ou des diplômes particuliers ?
Des compétences étaient bien sûr exigées pour ce poste, mais dans ce contexte-là, j’aurais pu mettre n’importe quoi sur mon CV.
J’ai été chanceux parce que l’employeur avait vraiment besoin de quelqu’un le plus rapidement possible. Et je suis très réactif. Sachant que c’est un employeur qui à l’habitude d’employer des backpackers, je pense qu’il a simplement du « flair » pour trouver les bons profils. Mon employeur ne regrette pas une seconde de m’avoir choisi !

Combien es-tu payé ?
Le gros point fort de l’Australie, c’est la paye ! Cet employeur respecte l’équivalent australien de nos conventions collectives en France. Ma paye est un mélange entre travail de soir, de nuit, samedi, dimanche et jour férié. Mais le résultat est un salaire astronomique comparé à ce que j’ai connu en France. Malgré mes 30 % de taxes en tant que non-résident, je gagne grosso modo 3 000$/mois (environ 2 000€), nets d’impôts donc !

En quoi consiste ton travail ?
Mon rôle majeur est de nettoyer le bâtiment principal de l’hôtel, ce qui inclut : nettoyer les toilettes, passer l’aspirateur, passer la serpillière, nettoyer les vitres, et plusieurs autres choses au besoin. Il m’arrive aussi de faire du « housekeeping » classique, à savoir nettoyer les chambres des clients de l’hôtel. À noter que je travaille principalement de nuit, ce qui a été une grande première pour moi, en plus de travailler dans ce domaine, car c’est quelque chose que je n’avais jamais fait avant.

As-tu pu gravir des échelons, voire envisager de rester en Australie grâce à cet emploi ?
Je n’ai pas gravi d’échelon et ne vais sans doute pas pouvoir le faire grâce à ce travail, car comme je l’ai dit plus tôt, c’est un employeur qui embauche beaucoup de backpackers, et qui est habitué à avoir pas mal de turnover.

Que dirais-tu (constats, conseils…) aux personnes qui travaillent dans ton domaine et souhaitent partir en Australie ?
Pour les personnes qui ont de l’expérience ou qui souhaitent travailler dans l’hôtellerie/restauration, je sais qu’il y a des offres d’emploi dans la région de Cairns (où je me trouve actuellement). Le meilleur conseil que je puisse donner est de venir pendant la saison sèche, car c’est là que les hôtels sont le plus remplis. Il y a une agence à Cairns qui s’appelle Staffing solution et qui est spécialisée dans les jobs en hôtellerie/restauration.

Quels sont tes projets professionnels (ou autres !) aujourd’hui ?
Pour le reste de mon séjour en Australie, j’aimerais revenir dans l’industrie, domaine qui m’est plus familier, mais on verra bien. Une fois de retour en France, j’envisage de reprendre des études d’une manière ou d’une autre. Je verrai bien !

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(1) Commentaire

Fanny I |

Bonjour
As tu le nom du site par lequel tu es passé. On recherche activement du travail et on a du mal a trouver par la voie classique.
Merci pour ton aide

Fanny