L’été au Québec, les températures sont chaudes et la végétation est à son paroxysme, c’est le moment idéal pour visiter la région. Et quoi de plus typique que de planter sa tente au milieu d’un parc national l’été ? Allez, c’est parti !
- Tente : achetée.
- Voiture : réservée.
- Week-end : programmé.
Maintenant, y a plus qu’à !
Réserver un camping
Tout d’abord, il va falloir réserver un camping. Quel lieu choisir ?
Avec mon conjoint, nous souhaitons aller observer les Perséides, nous décidons donc naturellement de nous diriger vers le Parc national du Mont-Mégantic, réputé pour son ciel étoilé. Je me rends vite compte que pour dormir au sein d’un parc en plein mois d’août, il faut s’y prendre à l’avance.
Tant pis, on choisit un camping aux alentours.
Les campings au Canada semblent assez similaires de ce qu’on connaît en France. Hormis le fait qu’on y trouve une table de pique-nique et un foyer pour faire un feu de camp sur à peu près tous les emplacements.
On a vite l’impression de vivre le cliché canadien à faire du feu au bord d’un lac, et ce n’est pas pour nous déplaire !
Vous trouverez ici plusieurs conseils pour faire du camping au Canada.
Le Parc national du Mont-Mégantic
À défaut de dormir au sein du Parc national du Mont-Mégantic, nous allons randonner sur le sentier des Trois-Sommets.
La randonnée est indiquée comme “difficile” mais quitte à y être autant faire celle qui offre le plus de points de vue ! Allez, c’est parti pour une boucle de 15,5 km.
Il nous aura fallu 5 heures pour faire 15,5 km avec plus de 500 m de dénivelé. Nous avons sauté l’étape du Mont Victoria sur les conseils d’une guide de la SEPAQ. En effet, il n’offre pas de point de vue particulier et nous voulions gagner du temps pour prendre le temps de visiter les alentours.
Si j’avais un conseil, ce serait de commencer l’ascension par le Mont Saint-Joseph, le plus abrupt. En effet, même si la montée est difficile, il est plus facile de grimper dès le début lorsqu’on a encore plein d’énergie que de subir une descente difficile avec la fatigue accumulée.
Pensez également à prendre suffisamment d’eau, au moins 1,5L par personne, puisqu’il n’y a pas de point d’eau pendant le parcours.
Si vous êtes de passage dans le coin, je vous recommande vraiment cette randonnée. En effet, elle offre de nombreux points de vue qui font passer les kilomètres plus rapidement ! Elle est certes exigeante, car elle est longue et le parcours est semé de racines et de rochers, mais vous serez forcément fier de vous à l’arrivée. C’est d’ailleurs la magie de la randonnée je trouve, ça peut être douloureux mais on oublie tout une fois arrivé au sommet !
Si vous n’avez pas le temps, sachez qu’il est possible d’accéder au Mont-Mégantic en voiture.
Avant de partir pour notre deuxième destination, nous faisons un détour pour aller voir le lac Mégantic qui offre une vue sur une partie des Appalaches américaines.
Le Parc de la Gorge de Coaticook
Direction maintenant le Parc de la Gorge Coaticook pour y passer une nuit.
Nous avons eu l’occasion de nous balader dans le Parc de la Gorge de Coaticook 2 fois. Une première de nuit, lors d’un spectacle de lumières : Foresta Lumina, qui nous a d’ailleurs beaucoup plu, mais nous avions envie de découvrir le parc en plein jour. Nous y sommes donc retournés le lendemain.
Le pont suspendu est le plus long pont suspendu pour piétons d’Amérique du Nord. Il se situe à 50 m du sol et mesure 169 m. Si comme mon “chum” vous avez le vertige, vous ne risquez pas de voir grand chose du paysage !
Le Parc Harold F. Baldwin
Le Mont Pinacle se trouve à moins de 20 minutes de Coaticook, dans le Parc Harold F. Baldwin. Nous en profitons donc pour aller le découvrir. Les sentiers possibles pour y accéder sont plutôt courts. Vu la journée d’hier et les courbatures dans les fesses, notre choix se porte sur une randonnée « facile ».
Facile ne veut cependant pas dire 0 dénivelé ! Mais je vous rassure les sentiers sont très accessibles et ils en valent vraiment la peine. Au sommet du Mont Pinacle, on a la chance d’avoir une vue imprenable, et incroyable, sur le lac Lyster.
Parc national du Mont-Orford
Il faut croire qu’on n’en avait pas eu assez. Avant de revenir à Montréal, on s’arrête sur la route au Mont Orford. On peut en fait accéder à 3 sommets : le Mont Giroux, le Mont Orford et le Mont Alfred-Desrochers.
La fatigue se faisant sentir, nous décidons de faire l’ascension du Mont Giroux. Notre choix s’est fait sur le rapport effort/récompense. Il nous aura fallu seulement 35 minutes pour arriver au bout.
Je l’ai personnellement trouvé quand même difficile car le sentier est quasiment identique du début à la fin, ne cesse de grimper et n’est pas abrité par les arbres ce qui peut devenir difficile avec la chaleur.
Mais encore une fois, arrivée en haut, aucun regret, on oublie les difficultés pour y arriver ! Il faut quand même préciser que l’hiver il s’agit d’une station de ski et que les équipements sont encore en place.
Allez, il est maintenant temps de rentrer et de choisir la prochaine destination 🙂
Aucun commentaire
{{like.username}}
Chargement...
Voir plus