Peut-être le savez-vous déjà, mais pour pouvoir passer une année supplémentaire en Australie avec un Working Holiday Visa, il est nécessaire d’avoir travaillé au moins 88 jours dans une ferme (entre autres emplois concernés). Je ne compte pas rester une année de plus, mais qui sait, peut-être qu’un jour j’aurai envie de revenir avant mes 31 ans. J’ai encore le temps d’y penser. Le truc c’est qu’en calculant mes jours effectués dans ma ferme de zucchinis et ceux faits dans ma ferme de strawberries, j’en arrive au chiffre frustrant de 82 jours. Après un savant calcul dont je vous passe les détails, j’en arrive à la conclusion suivante : il me reste 6 jours de ferme à faire pour prétendre à un second Working Holiday Visa. 6 malheureux jours. Le bon coté des choses c’est que Maud, la travelmate qui m’accompagne depuis Perth a besoin d’argent. Nous chercherons donc une ferme ensemble. A deux, c’est plus rigolo.

Nous commençons nos recherches à Port Augusta, une ville à 300 km d’Adélaide. Notre premier réflexe est bien évidemment de nous rendre sur le site Gumtree, dans l’onglet « Farming & Veterinary » de la catégorie « jobs ». Il y a plusieurs offres d’emplois, une bonne partie concernant la cueillette des oranges et des cerises. La très grosse majorité de ces boulots se situent dans la région de la Murray River (à l’est du South Australia, près de la frontière du Victoria), ou à Adélaide Hills près d’Adélaide, deux régions très prisés des backpackers qui cherchent du travail. Un bon nombre d’annonces sont postées par ce que l’on appelle des working hostels. Il s’agit d’auberges de jeunesse qui s’occupent de trouver un travail à leurs locataires, à condition que ces derniers s’engagent à rester dans leur auberge. Dans la mesure du possible, je préfère éviter ce genre d’endroits. J’ai rencontré trop de backpackers ayant réservé une chambre dans un de ces hostels sans avoir vu l’ombre d’une journée de travail. Au final, ils perdent plus d’argent qu’ils n’en gagnent.

Je sors mon téléphone et commence à appeler tous les numéros de toutes les annonces de fruit picking de Gumtree. Peu importe le fruit, peu importe la localité. Après quelques refus et une poignée de répondeurs, je tombe sur une dénommée Natalya, une dame avec un fort accent russe et un anglais à peu près aussi approximatif que le mien. Elle cherche des backpackers pour travailler dans les plantations d’oranges à Waikerie, le long de la Murray River. Par téléphone, j’en apprends un peu plus sur les détails du travail. Le job est payé au rendement, 23 $ par « bin ». Vu que la vitesse de remplissage d’une bin varie selon la taille du fruit et la taille de la bin, il est impossible de faire une estimation précise de notre salaire journalier sans avoir fait une première journée d’essai. Natalya nous demande également d’utiliser les logements prévus pour les travailleurs. Un logement dont le loyer s’élève à 140 $ par semaine. Je lui explique que nous pouvons dormir dans la voiture, et que nous n’avons pas besoin de logement, mais Natalya me dit que si je veux le job, je dois payer un loyer. Pourtant, elle m’affirme qu’elle ne tient pas un working hostel et que nous pourrions commencer à travailler dès le lendemain de notre arrivée. Nous acceptons, tout en nous disant que si ca ne marche pas, nous pourrions toujours chercher autre chose dans la région.

Une fois le téléphone raccroché, nous nous mettons en route pour parcourir les 350 km nécessaires pour rejoindre la ville de Waikerie. La région est effectivement remplie d’orangers et de vignes. Pas étonnant qu’elle attire autant de backpackers. Une fois arrivés, nous faisons la rencontre de Natalya qui nous fait visiter notre futur logement.

C’est la bonne surprise de cet endroit. Jusqu’ici, le fruit picking m’avait habitué à des endroits à la limite de l’insalubrité. Des bâtiments préfabriqués, sans fenêtres, crades et mal isolés…

Mais là, j’ai le bonheur de découvrir une petite maison au milieu d’un champ de vigne, à quelques centaines de mètres de la Murray River. Un endroit calme avec une petite terrasse ombragée, un hamac et des chambres propres. Nous partagerons l’endroit avec quelques autres travailleurs, un couple d’Allemands, un Japonais et un Coréen. C’est comme une colocation. Nous payons les 140 $ d’avance, plus un petit supplément de 20 $ pour la location du sac qui nous servira à ramasser les oranges. Nous apprenons que Natalya n’est pas fermière. C’est juste la propriétaire de la maison, et comme un working hostel, elle est en relation avec plusieurs fermiers de la région et se contente de leur fournir de la main d’oeuvre. Petite précision, nous serons payé au black. Le bon coté c’est que nous ne serons pas taxé, mais l’inconvénient c’est que je peux dire adieu à mes 6 jours de visa. Notre départ doit se faire avec un préavis d’au moins 5 jours et comme promis, nous commençons demain. A 5 h 30 du matin ! Reste à savoir combien de bins nous serons capables de remplir.

En discutant avec les autres locataires, nous apprenons que certains en remplisse 2 par jour pendant que le Japonais en remplit 6. Autrement dit, les salaires journaliers vont de 46 $ à 138 $. Nous ne sommes donc pas plus avancé, mais à première vue, en se motivant et en travaillant dur, cette nouvelle expérience de fruit picking s’annonce plutôt bonne.

Le lendemain, après un réveil douloureux aux alentours de 4 h 30 du matin, nous prenons notre voiture pour nous rendre dans le champ d’oranges situé à quelques kilomètres de la maison. Là-bas, Garry, qui fait office de superviseur, nous montre notre rangée, nous donne une échelle, puis s’en va sans nous donner plus d’informations sur notre nouveau travail.

Tout ce que l’on sait c’est qu’il faut prendre toutes les oranges (je dis bien toutes, y compris les pourries, les trop mûres et les verdâtres) et remplir les bins. Pour cette première journée, Maud et moi travaillerons en équipe. A deux, les bins se remplissent plus vite, c’est psychologiquement plus motivant.

Au début, le picking d’orange, c’est assez marrant. Le bon coté des choses c’est que l’on est pas penché toute la journée comme pour les fraises et les courgettes. Le travail est simple. Chaque picker est muni d’un magnifique sac en toile équipé d’une poche frontale. Il ramasse autant d’oranges que que possible puis vide son sac dans la bin. En haut de mon échelle, dans la fraicheur matinale et les senteurs d’agrumes, je me sens comme Eduardo de la pub tropicana.

Je ne sais pas si cette image parle à tout le monde tant la référence culturelle est pointue, mais en tout cas, l’orange picking est plutôt plaisant.

Puis passé quelques heures, le soleil commence sérieusement à chauffer, mes bras sont couverts de griffures et j’ai déjà manqué plusieurs fois de m’éborgner avec une branche ou de tomber de mon échelle. Bref, on est bien loin d’Eduardo et de son putain de jus d’orange. Nous finissons notre journée aux alentours de 4 h de l’après-midi. Le bilan : 7 bins à deux, soit 3,5 chacun. L’heure est donc au calcul. Notre première journée nous aura permis de gagner 80,5 $, desquels nous retirons les 20 $ nécessaires pour payer le loyer de notre chambre, soit 60,5 $. En seulement une journée, notre niveau sur l’échelle de l’enthousiasme est passé de « Patrick Sebastien » à « Edouard Balladur ». Et encore, nous avons même atteint le stade « Michel Houellebecq » lorsque nous avons calculé notre salaire horaire. En enlevant les pauses, nous avons travaillé environ 9 h, ce qui donne un salaire minable de 6,7 $/h. Pour info, un travail australien honnête paye rarement en dessous de 20 $ de l’heure.

Nous décidons malgré tout de tenter une autre journée avant de faire un choix quant à notre avenir dans l’orange picking. Cette seconde journée se révèlera pire que la précédente. Nous avons travaillé dans un champ différent de la veille et avons eu la mauvaise surprise de voir que les oranges que nous devions cueillir faisaient grosso modo la même taille qu’une clémentine. Nous avons pris deux fois plus de temps pour remplir notre première bin et frustréa de dépenser autant d’énergie pour si peu d’argent, nous décidons de terminer notre journée après seulement 3 bins.

14,5 $ chacun ! Chouette ! Le soir même, nous faisons part de notre déception à Natalya et lui annonçons notre départ. Mais comme elle nous l’avait dit à notre arrivée, notre départ ne peut se faire que dans 5 jours. Les cinq jours suivant, nous faisons donc le choix de ne travailler que deux heures par jour. Le temps de remplir deux bins pour rembourser le loyer. Pas question de se tuer à la tache pour 6,7 $/h. Nous occupons quelques après-midis à écumer gumtree à la recherche d’un nouveau travail mieux payé, mais la plupart ne sont que des annonces d’orange picking, eux aussi payé 23 $ la bin.

Après ces 5 jours, nous quittons finalement la maison de Natalya. Nous retournons à notre vie de sans domicile fixe, sans emploi, et sans beaucoup plus d’argent qu’à notre arrivée. Mais notre vie de nomade / chomeur ne durera pas longtemps. Le jour même de notre départ de la maison, alors que nous étions pleinement occupés à nous fabriquer des « dentiers de Béatrice Dalle » avec les photos de dents pourries des paquets de cigarettes australiens…

… je reçois un coup de téléphone d’un certain Scott.

Il s’agit en fait d’un numéro que j’ai essayé de joindre toute la semaine sans réussir à parler à autre chose qu’à son répondeur automatique. Nous avions trouvé ce numéro sur gumtree et l’annonce parlait de cueillette d’agrumes sans plus de précisions. Plein d’espoir, mais connaissant d’avance sa réponse, je demande de quel sorte de fruit il s’agit. La réponse est évidente : des oranges. A tout hasard, mais connaissant d’avance la réponse je demande à combien s’élève le salaire : 30 $ par bin. 30 $ par bin ? C’est trop beau pour être vrai. Il y a surement un truc. Un loyer à 200 $ par semaines peut-être ? Mais non, le salaire est bien de 30 $ par bin, et nous avons le choix de dormir dans un appartement pour les pickers à 15 $ la nuit ou de dormir dans notre voiture sans rien payer. Le seul inconvénient c’est que nous ne travaillerons dans les oranges que quelques jours.

Après cela, il nous affirme pouvoir nous trouver un autre travail dans la cueillette et le packing de légumes. Peu importe, même pour quelques jours, c’est toujours mieux que rien. Nous nous rendons donc le soir même à Loxton, à une heure de route de Waikerie pour être prêt à commencer le lendemain.

Nous faisons donc connaissance avec ce Scott, un sympathique Australien qui comme Natalya est en relation avec plusieurs fermiers de la région. Lui aussi paye au black. Cette fois-ci, nous travaillerons plus de 2 heures, ce nouveau salaire nous ayant redonné un brin de motivation. A la fin de la journée, Scott vient à notre rencontre pour nous féliciter. « Comme vous êtes de bons travailleurs, vous pouvez venir dans l’appartement gratuitement, si vous voulez ». Selon lui, « pour nous garder en forme et nous permettre de prendre des douches ». Nous n’en croyons pas nos yeux !

Non seulement, le prix de la bin est beaucoup plus élevé que dans toutes les autres fermes, mais en plus on nous propose un logement décent et gratuit. C’était inespéré. Nous acceptons bien évidemment et faisons connaissance avec notre nouveau chez nous. Comme à Waikerie, nous partageons l’appartement avec quelques autres travailleurs, comme s’il s’agissait d’une colocation. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et comme il était prévu, nous travaillerons moins d’une semaine dans les oranges. La bonne nouvelle c’est que Scott a un nouveau travail à nous proposer. La mauvaise c’est qu’il n’a qu’une place disponible et que cette place demande une délicatesse que les hommes n’ont pas. Il s’agit de packing de légumes, également payé au rendement et c’est Maud qui doit s’y coller. Elle ne tiendra qu’un seul jour. Après avoir passé sa journée à faire des bouquets de persil, elle n’a gagné que 70$. Trop chiant, trop long, trop mal payé. Maud n’y retournera pas le lendemain. Une fois de plus, nous voilà sans emploi.

Devant notre déception, Scott nous promet à tous les deux que la saison des oranges va recommencer début janvier et durera 3 mois. Cerise sur le gâteau, ce travail ne sera plus payé au black et comptera pour les 88 jours de ferme. Seulement voilà nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre jusqu’à début janvier, surtout qu’à part la bonne parole de Scott, rien ne nous garantit à 100 % que nous aurons ce travail. Nous faisons donc part à Scott de notre volonté de partir pour chercher un autre travail ailleurs, le temps que la saison des oranges recommence. Peut-être reviendrons-nous si nous n’avons rien trouvé de
mieux…

Cette fois-ci, nos plans ont changé. Nous décidons de faire route vers Adélaïde. Maud essaiera de trouver un travail en ville pour renflouer son porte-monnaie, tandis que je chercherai un wwoofing ou un helpX pour compléter mes 6 jours de ferme. Mais un évènement inattendu a mis fin à nos projets. Le voyant du liquide de refroidissement de la voiture s’est soudainement allumé. Et lorsque nous avons voulu remettre de l’eau dans le réservoir, l’intégralité du liquide s’est vidé sous la voiture. Le garagiste facturera la réparation à 230 $. Cette fois-ci, plus question pour Maud de dépenser et du temps et de l’argent à la recherche d’un travail en ville. Elle a besoin d’un travail immédiatement.

Nous envisageons de retourner à Waikerie. Là-bas il y a un working hostel sympa qui a la particularité d’être en fait un bateau accosté le long de la Murray River. D’après les locataires, les patrons sont honnêtes et s’occupent vraiment de nous trouver un travail. Le prix est le même que pour la maison de Natalya. Mais en appelant le bateau, j’apprends avec déception qu’ils n’ont aucun travail à nous proposer. Sur gumtree, c’est le calme plat. Bref, le moral est au plus bas.
Nous irons jusqu’à écrire « farm » dans les pages jaunes pour appeler quelques numéros au hasard. En vain. Sur Google, Maud tombe par hasard sur le site d’une certaine ferme de légumes. Il n’y a pas de numéro, juste une adresse. N’ayant rien de mieux à faire, nous décidons de nous rendre dans cette fameuse ferme de légumes, située à Mount Barker, une petite ville à 30 minutes d’Adelaide. Sur la route, pour mettre toutes les chances de notre coté, nous décidons de faire un peu de porte à porte dans les fermes aux alentours. Nous demandons des renseignements auprès des locaux, dans les bars, les post offices, les centres d’informations des visiteurs ou encore les marchands de fruits et légumes, sur les fermes de la région susceptibles d’embaucher des backpackers. Ils nous aiguilleront d’abord vers une ferme de cerises. Mais la saison touche à sa fin et la ferme ne cherche plus personne. Puis ensuite, vers deux fermes de fraises, toutes les deux remplies d’asiatiques, ce qui n’est généralement pas un très bon signe concernant le salaire. Quoiqu’il en soit, ces deux fermes sont complètes et ne cherchent personne pour le moment. Nous arrivons donc à Mount Barker et finissons par trouver la ferme de légumes trouvée sur internet. Sans vraiment y croire, nous pénétrons dans un grand hangar où une poignée de personnes sont affairées à trier des légumes sur un tapis roulant.

L’une de ces personnes vient à notre rencontre pour nous demander ce que l’on cherche. Miracle, le type en question est français. C’est plutôt bon signe. Nous lui expliquons que nous sommes à la recherche d’un travail et lui demandons si par le plus grand des hasards, ils n’auraient pas besoin de personnel supplémentaire. Second miracle, la saison va bientôt commencer et la ferme cherche actuellement du monde. Troisième miracle, nous serons payé 20 $ de l’heure et nous commençons demain. Je n’arrive pas à y croire.

Cette ferme de légumes est en fait une ferme de choux de Bruxelles.

La plus grande d’Australie. Le travail consistera la majorité du temps à faire du packing, ce qui ne m’enchante guère. Mais après avoir ramassé des oranges à 6,7 $ de l’heure, je suis prêt à faire n’importe quoi pour gagner 20 $/h. Lors de notre première journée, Shazz, le français qui nous a accueilli la veille, nous explique notre nouveau travail. Rien de bien compliqué d’ailleurs. Des centaines de sprouts (choux de Bruxelles en anglais) passent devant nous. Notre mission : enlever les pourris, les marrons, les jaunes, les difformes et les trop gros, pour ne laisser passer que les bons.

Dit comme ça, ça semble simple. Mais croyez moi, ça ne l’est pas du tout.

Il suffit qu’il y ait une micro-tache vaguement brunâtre pour que le sprout soit jetable. Et trouver ça parmi la centaines de sprouts qui défilent à toute vitesse devant nos yeux est loin d’être facile.

Surtout à la fin de la journée, lorsqu’on a passé notre journée penchés sur notre tapis roulant. Je ne vais pas vous le cacher, c’est le travail le plus aliénant qu’il m’a été donné de faire.

Passer sa journée debout, à l’intérieur, le nez dans les sprouts et dans le vacarme assourdissant des machines a de quoi rendre fou. A la fin de ma première journée, je me sentais comme Chaplin dans « Les temps modernes ».

Mais il serait malhonnête de me plaindre face à la quantité d’avantages qui m’a permis de supporter ce travail.

Tout d’abord, les conditions de travail. Il faut savoir qu’en dehors de Maud et de moi, ainsi que de deux autres Français employés par la suite, il n’y a aucun autre backpacker. La plupart des employés sont australiens. Il était donc assez plaisant d’être enfin traité comme un travailleur normal et non pas comme de la simple main-d’oeuvre docile et pas chère comme ça a souvent été le cas dans toutes les autre fermes où j’ai pu travailler. Les patrons sont tellement cool qu’ils nous ont même proposé de garer notre voiture dans la ferme et de profiter de la lunch room comme bon nous semble. Gratuitement.

Certains collègues nous ont même proposé de venir chez eux pour prendre une douche.

Fort heureusement, je n’ai pas passé tout mon séjour dans cette ferme à trier des sprouts. A plusieurs reprises, j’ai été appelé pour faire toutes sortes de travaux différents. Désherber des champs, déplacer les arroseurs automatiques, décharger des bottes de foin, mettre de l’engrais dans les pousses de sprouts, nettoyer les machines, ramasser les caisses de sprouts laissés par les pickers, cueillir des choux. Bref, j’ai fait plein de trucs différents ce qui m’a permis de briser un peu la routine et de faire pas mal d’heures. Il n’y a rien de plus motivant que de faire une journée à 200 $. Une paie décente, pas de loyer à payer, une bonne ambiance, des collègues sympa et un travail varié. J’aurais aimé trouver cette ferme plus tôt lors de mon séjour en Australie.

Si j’avais pu faire mes trois mois de ferme là-bas, j’aurais pu économiser un paquet de thunes et voyager non stop pendant un petit moment. Mais mon visa se termine bientôt, et il me reste un petit bout d’Australie que je n’ai pas encore visité. Après avoir travaillé 9 jours et économisé 1000 $ (avant taxes), dans cette ferme, il est donc temps pour moi de partir. Maud quant à elle va rester trois mois dans la ferme. De nouveau seul, je vais donc me mettre en quête de nouveaux compagnons de voyage pour terminer ma boucle.

Nathan

L'heureux gagnant du concours organisé par pvtistes.net et par conséquent ancien "reporter" en Australie

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(10)Commentaires

Thérèse I |
Ils sont trop bien tes histoires. J'ai bien rigolé, surtout la description des travailleurs avec l'ombre. (la vidéo aussi est bien) Merci beaucoup pour le partage de tes aventures.
Nicolasu I |
Bonjour a tous , nous somme actuellement un groupe de quatre français dans la ferme de nathalia cité plus haut , tout ce qui est dit est vrai, a fuire , le but de nathalia est d'avoir des ramasseur d'Orange gratuit , ont travail 10h par jours pour gagner 300dolars semaine - 185 dolar de loyer , la nourriture, bref c'est du woofing , si vous voyer ce message ne venez pas dans cette ferme.
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Amelie I |
Message de BenoitE3
Serait-il possible de connaitre cette ferme de choux de Bruxelles ? Je suis un backpacker et je serai vers Adélaide dans 3 jours environ.
Cet article donne envie de travailler dans cette ferme !
Mon mail est [email protected]
Merci Beaucoup
Coucou, nous sommes deux backpacker francais, nous cherhcons quelqu'un qui aimerait partir faire du fruit picking et qui possede une voiture car nous n'avons pas de permis. Nous participons aux frais de la voiture evidement. Merci de vos reponses. Nous sommes sur Sydney mais on peut bouger.
Benoit I |
Serait-il possible de connaitre cette ferme de choux de Bruxelles ? Je suis un backpacker et je serai vers Adélaide dans 3 jours environ.
Cet article donne envie de travailler dans cette ferme !
Mon mail est [email protected]
Merci Beaucoup
cha2900 I |
Salut!
Moi et mon copain partons dans le south australia, on a trouvé l'adresse d'une ferme de chou de bruxelles mais serions intéressé d'avoir ton contact si tu veux bien le partager.
Je te laisse mon mail: [email protected]
Merci!
Charlotte et Greg
Quentin I |
Mine de rien, tes récits peuvent donner de bons plans ! Et loin des working hostels ou certaines personnes semblent s'agglutiner. Je ne suis pas en Australie actuellement mais je prends note de tout ça
Sébastien I |
Super partage d’expérience ! Je déteste lire, et je crois bien y avoir retrouvé goût. Sur la fin, je pense que j’étais même trop investit dans ma lecture, l’odeur des « sprouts » et le bruit des machines me faisaient froncer les sourcils !
Julie I |
Non mais en plus ça lui va pas si mal ces petits airs Dalliens


Nathan I |
J’ai la même photo avec moi. Si elle râle, je m’engage à t’envoyer la mienne pour la remplacer. Mais je suis sur qu’elle saura se montrer compréhensive.


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Julie I |
Nathan, elle est courant Maud que tu mets des super photos d’elle sur internet ?