Au matin du jour 4, on quitte Marsoui et on passe sans forcément s’arrêter à Mont-Saint-Pierre, Grande-Vallée, Petite-Vallée.
On s’arrête faire un stop prendre une photo au phare Cap-de-la-Madeleine. Il faut croire qu’on ne se lasse pas de ces phares tout le long de la route, tous différents et qui nous rappellent toujours un peu de chez nous en Bretagne. Mais il suffit souvent de jeter un coup d’œil de l’autre côté, voir les monts tout près, pour se rappeler où on se trouve.
Prochain stop, sans surprise, il s’agit encore d’un phare : le phare de Pointe-à-la-Renommée. Sur la route, les couleurs d’automne sont incroyables. On roule beaucoup, mais la route fait aussi et surtout partie du voyage.
Un dernier phare pour la journée, celui de Cap-des-Rosiers. D’ici, on aperçoit le Parc national du Forillon, celui que j’attendais tant.
Quelques jours plus tôt, une tempête a fait de nombreux dégâts dans les environs. Malgré de nombreux arbres déracinés, il était quand même accessible. On se lance donc vers la fameuse randonnée du Mont Saint-Alban qui offre une vue incroyable sur le parc, qui représente pour moi tout ce qu’est la Gaspésie.
On décide ensuite de faire une deuxième randonnée, direction cette fois-ci le cap Gaspé, appelé aussi le bout du monde. Sur le chemin, on croise des excréments d’ours (enfin on imagine), des porc-épics et on observe au loin des souffles de baleines dans la baie de Gaspé. On est à l’affût de tout, on retrouve notre âme d’enfant.
Après avoir été au bout du monde, on dort le soir à l’Anse-au-Griffon, on revient un peu sur nos pas mais on dort dans une auberge très atypique que beaucoup nous avaient conseillé. Nous ne sommes pas déçus, si vous avez l’occasion de dormir à l’Anse Griffon Aventures, vous êtes assurés de passer une bonne soirée et de rencontrer d’autres pvtistes 🙂
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