Les animaux de Nouvelle-Zélande : kiwis, moutons, mais pas seulement !

Les moutons

Quand on pense à la Nouvelle-Zélande, on pense bien évidemment à ses moutons ! En effet, la population de moutons néo-zélandaise est impressionnante et il est commun de dire qu’il y a 20 moutons par habitant dans le pays. En fait, cette phrase n’est pas vraie. Il y avait environ 30 millions de moutons pour 4,79 millions d’habitants en 2017. Ce chiffre reste toutefois impressionnant !
Si vous sortez un peu des villes, vous en verrez rapidement et en grand nombre. Si vous êtes en voiture, voir les moutons fuir sur votre passage est toujours amusant. Les fermiers déplaçant régulièrement leurs bêtes, il n’est pas rare non plus de croiser des troupeaux directement sur la route.

Les tuataras

Le tuatara n’est pas, malgré les apparences, un lézard. Il en est un proche parent certes, mais il est aussi proche des serpents.

Ces animaux peuvent vivre jusqu’à 60 ans en général (mais on parle aussi d’espèces qui se seraient éteintes à 111 ans !). Les mâles sont en général plus grands que les femelles (80 centimètres contre 45 centimètres). Leurs yeux sont indépendants l’un de l’autre et ils disposent même d’une sorte de troisième œil. Les chercheurs ont d’ailleurs des difficultés à se mettre d’accord sur son utilité.

Où en voir ?

Il est hélas peu probable que vous tombiez dessus au hasard d’une promenade dans la campagne néo-zélandaise puisqu’ils se situent essentiellement sur des îlots au large de l’Île du Nord et du Sud.

Toutefois, en octobre 2012, le Department of Conservation (DOC) a organisé la réimplantation de 260 tuataras dans quatre régions de l’Île du Nord (Cape Kidnappers, Young Nick’s Head, Maungatautari) et de l’Île du Sud (à Orokonui).

C’est la plus vieille espèce ayant vécu en Nouvelle-Zélande. Elle était déjà présente il y a 200 millions d’années. Sa population est aujourd’hui évaluée à 60 000 individus.

Les whios

Présent sur une face des billets de 10 dollars néo-zélandais, le whio (ou blue duck) est une espèce menacée d’extinction. Ses plumes sont bleues et marrons et il a la particularité de disposer d’un lobe à l’extrémité de son bec. La population de whios est actuellement estimée à 2 500 individus. Leur disparition est notamment liée à la construction de systèmes hydro-électriques le long de rivières à haut débit (leur habitat) et à l’implantation, dans les rivières, de truites qui se nourrissent de la même nourriture que les whios : les insectes aquatiques.

Les alpagas

Recherchés essentiellement pour leurs laines, il est très commun de croiser des petits alpagas en Nouvelle-Zélande. Domestiqués, ils sont généralement beiges, marrons ou noirs et leur laine, très douce, sert à produire de nombreux produits.

Les cervidés

Les cerfs ont été introduits en Nouvelle-Zélande pour leur viande et pour la chasse. Toutefois, ceux-ci se sont très rapidement reproduits et les autorités néo-zélandaises ont rapidement considérés ces animaux comme des nuisibles puisqu’ils remettent en cause l’éco-système du territoire (ils se nourrissent notamment de la nourriture de certains oiseaux). Ils sont aujourd’hui considérés comme une menace. Toutefois, nombre d’entre eux ont été « domestiqués » et sont désormais élevés pour leur viande (le venison).