3Les autres oiseaux : les kéas, les kakas, les fantails, les tuis, les albatros royaux et les gannets

Le kéa

Le kéa ou Nestor kéa est le perroquet le plus populaire de Nouvelle-Zélande. Les kéas sont des perroquets que l’on trouve surtout à moyenne altitude sur l’Île du Sud de la Nouvelle-Zélande. Quand on parle d’eux, le qualificatif qui revient le plus souvent est « cheeky », que l’on traduirait par effronté ou insolent. Leur plumage est vert et marron sur le dessus, mais l’intérieur de leurs ailes une fois déployées est orange.

Cet oiseau est considéré comme l’un des oiseaux les plus intelligents du monde. L’espèce est protégée depuis 1970. Nous avons parlé dans cet article de son caractère très intrusif.

Où en voir ?

Vous pourrez observer des kéas dans les régions montagneuses des Alpes néo-zélandaises de l’Île du Sud autour d’Arthur Pass, du Mount Cook National Park (notamment au niveau du Kea Point) et dans le Fiordland, le plus souvent dans les forêts alpines.

Le kaka

Cet oiseau, appelé aussi Nestor superbe, est similaire au kéa (ils sont issus de la même famille). On le distingue par sa taille plus petite, son plumage plus brun et les plumes entre ses yeux qui peuvent être blanches ou d’une couleur plus claire. On le trouve sur l’Île du Nord et sur l’Île du Sud, dans les forêts jusqu’à une altitude de 1 500 mètres.

Le fantail

En français, on l’appelle le rhipidure à collier. Ce petit oiseau à la queue en éventail noire et blanche est peu timide et vous suivra très souvent pendant quelques dizaines de mètres lors d’une randonnée. Vous pourriez facilement trouver en lui un nouveau copain. Ce sont surtout vos déplacements qui l’intéresse. En bougeant, vous faites se déplacer les petits moucherons et les bêtes dont ils se nourrissent.

Où en voir ?

Vous le trouverez sur l’Île du Nord et sur l’Île du Sud, en particulier dans les forêts et les chemins de randonnée. Il se déplace très vite, mais a souvent tendance à suivre les randonneurs.

Le tui

Le tui est l’un des oiseaux symboliques de la Nouvelle-Zélande. Il a des plumes marrons, bleu irisé et noires. Même si à première vue, on pense qu’il est tout noir, on remarque ensuite les différentes couleurs de ses plumes. Sa particularité réside surtout dans ses deux petites boules de plumes blanches situées sous son cou et également dans son chant un peu particulier. Il est d’autant plus populaire qu’il est l’emblème d’une bière populaire du pays : la Tui. Il est d’ailleurs possible de visiter leur brasserie à Mangatainoka.

Où en voir ?

Plus discret que d’autres oiseaux, vous pourrez le repérer notamment grâce à son chant. Vous le trouverez un peu partout dans l’Île du Nord mais également sur l’Île du Sud, en particulier dans les régions de la West Coast, du Southland et à Stewart Island.

L’albatros royal

L’albatros royal est un oiseau de très grande taille que l’on ne trouve qu’en Nouvelle-Zélande. Il peut peser jusqu’à 10 kilos et l’envergure de ses ailes déployées dépasse les 3 mètres.

Où en voir ?

Deux colonies se trouvent en Nouvelle-Zélande. La première est située sur l’île Cambell, au large de l’Île du Sud et est inaccessible au public. La seconde se trouve à Taiaroe Head, dans la péninsule d’Otago. Vous y trouverez un centre de recherche sur les albatros. Selon les périodes de l’année, vous pourrez en apercevoir quelques-uns depuis le parking. Autrement, il faudra suivre une visite guidée du centre de recherche pour espérer en voir un. L’entrée coûte tout de même 52 $ !

Les gannets

Les gannets, ou morus (non, pas morues ;-)) en français ne sont pas des oiseaux natifs de Nouvelle-Zélande. Trois races de gannets sont présentes à différents endroits du globe, notamment au Royaume-Uni, en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande.

Trois importantes colonies sont visibles en Nouvelle-Zélande hors des îles qui se situent au large : Cape Kidnappers (Hawke’s Bay), Farewell Spit (à l’extrême nord-ouest de l’Île du Sud) et la dernière, peut-être la plus accessible (et gratuite !), la colonie de gannets à proximité de Muriwai, à une heure de route d’Auckland. Ils sont étonnants à observer dans leur vie de couples : les mâles partent chercher à manger pendant que les femelles couvent les œufs et ils se font des câlins régulièrement.

Si vous êtes un amoureux des oiseaux, on vous invite à consulter notre interview de Samuel, pvtiste en Nouvelle-Zélande et photographe animalier.

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Marie

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2 avis

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(12) Commentaires

Viviane I |

Chouette dossier !! Mais quel dommage cette confusion entre pingouins et manchots !!! Les pingouins sont en Bretagne, les manchots au pôle sud !

Marie I |

Salut Viviane et merci pour ton commentaire. En effet, une énorme erreur désormais corrigée. Le pire, c’est qu’en faisant le guide des pvtistes en Nouvelle-Zélande, on a bien mis Manchots, mais j’ai zappé de venir le corriger à la source. Merci !

Viviane I |

Ahah c’est normal, avec l’anglais difficile de ne pas confondre ! ?

Gaby I |

Je me demandais quelle bête il valait mieux ne pas croiser la nuit dans son bivouac en NZ, réponse: Aucunes!
Mis à part le possum peut être, selon certains un peu trop bruyant! 🙂

Aurélien I |

excellent dossier! Merci!!

Cedric I |

Je le découvre juste: génial !

Magali I |

Dossier intéressant… Moi qui ai la phobie des reptiles, savoir qu’il n’y en a pas en Nouvelle-Zélande, ça développe l’envie d’y tenter un PVT…
Merci pour toutes ces informations…

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Julie I |

Ouais c’est un argument de choc 🙂

Marie I |

Je suis d’accord : être certaine que tu ne tomberas par exemple jamais sur un serpent en randonnée, bah je trouvais ça hyper rassurant.

Marinella I |

Wha super dossier, merci ! Plus j’en apprends sur la Nouvelle-Zélande, plus je me dis qu’un an c’est vraiment trop court !

Annaïk I |

Les oiseaux sont vraiment la particularité de la Nouvelle-Zélande je trouve, c’est une des premières choses que l’on remarque en arrivant car on n’est pas habitué à leurs jolis chants.
Merci pour ce dossier Marie!

Mathieu I |

Encore un super dossier Marie ! La faune en Nouvelle-Zélande est riche 🙂