2Les animaux marins du Canada


Le Québec compte pas moins de 13 espèces de mammifères marins. On y compte même un parc marin, celui du Saguenay-St-Laurent. Tadoussac est un haut lieu touristique de l’observation des baleines.

Si cela vous intéresse d’approcher de près les mammifères marins, prenez garde à bien choisir des tours opérateurs respectant la charte d’observation des animaux : les embarcations ne doivent pas s’approcher d’eux à moins de 10 mètres. Il est bien sûr strictement interdit d’aller se baigner avec les baleines (et qui plus est… très dangereux). Vous trouverez au Québec des baleines, des phoques, des blanchons, des belugas (plus rares) et des rorquals de différentes espèces.

L’organisme gouvernemental Pêches et Océans Canada a édité un guide recensant les bonnes pratiques pour l’observation des mammifères marins. Si vous conduisez votre propre embarcation (par exemple, un kayak), retrouvez également des conseils pour être un bon écoplaisancier, proposés par le Réseau d’observation de mammifères marins, un organisme à but non lucratif.

Il n’y a pas qu’au Québec que l’on peut observer des mammifères marins. Direction la Colombie-Britannique où de nombreuses colonies de lions de mer élisent domicile. Les orques de la côte pacifique canadienne sont un peu particuliers : ils ne se nourrissent pas vraiment de mammifères marins (dont les phoques) mais plutôt de poissons ! Au sud de l’île de Vancouver, la population d’orques est aujourd’hui très en danger.

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isa

Amoureuse des Etats-Unis, de l'Utah et du voyage en train, j'ai passé 7 mois à Montréal en 2010, et j'en ai profité pour découvrir la Nouvelle-Angleterre en long, en large et en travers !
Mon coup de cœur avec Montréal date de 2008, et d'un mois estival là-bas... Depuis, je ne fais qu'y retourner !

J'ai réalisé deux tours des Etats-Unis (& Canada) en 2012 puis en 2014. Plusieurs mois sur les routes, c'est formateur... De retour à Montréal en 2019-2020 pour un PVT, avant de raccrocher !
Sur PVTistes.net, j'aime partager mon expérience sur le forum, dans des dossiers thématiques ou même en personne ! Vous me croiserez sûrement à Lyon, ma ville de cœur.

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(76) Commentaires

Eric I |

Je me rends une fois par an en Colombie-Britannique (sauf en 2020, bien sûr) et je croise à chaque fois des ours noirs (ou baribals) en forêt (je sais même où les trouver dans « mes » zones habituelles).
C’est une des régions où ils sont le plus nombreux : quelque 175.000 individus. C’est dire que les chances d’en croiser un est important lors de vos balades.
Cependant, il y a très peu de risque de se faire agresser par eux : ils préfèrent en général mettre de la distance. J’en ai même filmé plusieurs fois à courte distance sans qu’ils montrent une quelconque agressivité.
Selon le NABC, il n’y a eu que 60 ou 61 attaques mortelles dans toute l’Amérique du Nord au 20e siècle alors que la population d’ours noirs est estimée entre 750.000 et 1 million d’individus.
Je vous conseille d’aller voir le site du North American Bear Center (NABC) (https://bear.org/) pour en savoir plus sur les ours nordaméricains.
Un ours noir n’est pas un grizzli ni un ours blanc !

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Axel I |

Il y a des bisons en saskatchewan et même des antilopes dans le sud de la province !

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Louis I |

Pour avoir vu un ours de très près au Parc de la Gatineau, je peux dire que lui parler calmement marche très bien. Il m’a regardé deux minutes, a tourné la tête et s’est en allé doucement vers une autre direction. Le mieux, c’est de se concentrer sur ce qu’on dit : « Hé mon gros, qu’est-ce que tu fais là ? Tu m’as surpris ! J’espère que je ne te fais pas peur…  » Verbaliser ses émotions, ça permet d’éviter les réactions de panique. Paniquer, c’est finir en casse-croûte 🙂

Davy I |

Dans les eaux profondes il y a les orques aussi je ne crois pas l’avoir vu.

Flo I |

Merci pour le dossier!

Tu n’en parles pas et j’ai pas vraiment envie d’en voir, mais y-a-t-il beaucoup de tiques dans les forêts canadiennes? Je demande parce que là où j’habite en France elles pullulent et je connais plusieurs personnes qui ont la maladie de Lyme (une saloperie).

isa I |

Désolée pour la réponse très tardive !
Je ne me suis jamais fait piquer, mais je suppose qu’il y en a comme dans toutes les forêts ou il y a des herbes hautes… (j’ai quand même chopé la maladie de Lyme, heureusement traitée à temps pour pouvoir m’en débarrasser, mais c’est pas marrant, donc je fais gaffe maintenant !)
https://www.phac-aspc.gc.ca/id-mi/lyme-fs-fra.php

Flo I |

C’est toujours moins qu’en Meuse donc. J’en récupère régulièrement une vingtaine par ballade.
C’est super que tu est pu enrayé la maladie au début! Sais-tu comment tu l’as attrapé si tu ne t’es pas fait piquer? Je croyais qu’elle se transmettais seulement par les tiques.

isa I |

Je n’ai effectivement jamais remarqué de tique sur moi, et après inspection (après avoir détecté la maladie), je n’avais rien, même pas de traces de piqure ! La théorie la plus plausible serait donc que c’était une jeune tique qui m’a piqué : les jeunes tiques n’ont pas encore assez de force pour rester accrocher…

isa I |

Je précise « je me suis jamais fait piquer au Canada », c’est vrai que ça portait à confusion 😀 Mais du coup, oui, j’ai du me faire piquer en France vu que j’ai chopé Lyme 🙁

Flo I |

C’est que ça peu mettre du temps à se déclarer.
Merci pour les infos!

Michael I |

Pas forcément rassurant, mais somme toute hyper intéressant !
Merci 🙂

Anonyme I |

Super dossie j’adore

Déborah I |

Super dossier !!
je ne connaissais pas le Pika….
On va éviter les moustiques (et autres bestioles qui piquent), la moufette et l’ours (euh… ça marche vraiment de lui parler?????), sinon, pour le reste, vivement la LI !!!!!

isa I |

Aaah, les premières piqures de moustiques ça fait aussi partie de l’expérience canadienne ! 😀

Déborah I |

oui, ça en fait peut être partie… mais ce n’est pas forcément ce qu’on espère en allant là bas !! 😀

Marie I |

Bon on va essayé de rester de marbre face au grizzli en espérant que les moustique (apparement élevés aux stéroides) ne feront pas de notre sang leur repas!!

isa I |

Héhé, je dirais que les moustiques sont beaucoup plus à craindre que les grizzlis… Car au moins, avec le grizzli, tu meurs sans agoniser :-p

Emilie I |

Je vous colle ça ici parce que ça risque de vous intéresser https://youtu.be/CE0Q904gtMI Quand on dit que ce qui est sauvage reste sauvage, même à Montréal, c’est pas des blagues.

isa I |

OH punaise !