Salut Loïc,
Je partage l'avis d'Angélique. Ta lettre me semble déjà très bien telle quelle. Pour l'aspect version manuscrite ou non, elle s'y connaît surement bien plus que moi.
Voici quelques corrections et suggestions de modifications. Il y a pas mal de rouge mais rassure-toi, les corrections sont mineures et j'ai aussi corrigé des éléments relevant de la syntaxe.
Je précise que je ne suis pas Maître Capello et qu'il m'arrive aussi de me planter donc relis bien tout quand même et si tu as un correcteur, passe ton texte à la moulinette pour voir ce qui en ressort.

Pour ce qui est de couper un peu, je pense que c'est dans le deuxième paragraphe que tu peux le faire sans trop de souci. Notamment la portion que j'ai mise en bleu. Tu pourrais reformuler en allant plus à l'essentiel. En mentionnant qu'après avoir travaillé dans ton domaine quelques années, tu as éprouvé le besoin de voir d'autres horizons (sans forcément te dévaloriser

), et que c'est ce qui t'a amené à faire ton WHV en Nouvelle-Zélande etc.
Bonne chance pour la suite. Je vais suivre cette discussion. Si tu as des questions sur ce que je t'ai écrit, des remarques (pas d'insultes, hein

), n'hésite pas.
Objet : D’où vient mon intérêt pour le Japon?
Madame, Monsieur,
Comme beaucoup de français de ma génération, j'ai tout d'abord découvert les ("les" renverrait à la totalité, ce qui ne colle pas avec le terme "bribes". Si tu tiens à conserver ce mot, mieux vaut écrire "des bribes" ou "quelques bribes") bribes de la culture japonaise par le biais des séries d'animation. Notamment celles qui m'ont immergé dans un Japon féodal qui me fascine depuis plus de 20 ans. Ceci m'a, par la suite, poussé à m’intéresser au pays du Soleil levant via la pratique d'arts martiaux tels que le judo et le karaté mais aussi à découvrir ses divers aspects : langue, coutumes, mode de vie, architecture, gastronomie etc. Ce pays m'a particulièrement intrigué tant il allie parfaitement une culture riche, traditionnelle et des (ça choquera moins. Ou tu retires le "une") avancées technologiques et urbaines.
J'ai initialement une formation (je mettrais plutôt "J'ai une formation initiale en") en Marketing et communication et après avoir exercé près de 3 ans à Paris, j'ai pris, en 2013, un tournant radical dans ma vie. Aux vues de mes piètres compétences en anglais, je n'arrivais pas évoluer professionnellement. C'est en septembre 2013 que j'ai effectué mon premier PVT en Nouvelle Zélande. Un pays qui qui a développé chez moi de nouvelles passions, le voyage, la nature, la randonnée, la découverte de nouvelles cultures et le partage des coutumes. Mon ascension du mont Tongariro a réveillé chez moi une passion pour la randonnée et les grands espaces (Abel Tasman et Milford Sound en Nouvelle-Zélande, le mont Rinjani en Indonésie, le mont Alishan à Taïwan, et bien d'autres). Lors de ce voyage, j’ai également pu effectuer (un peu moins lourd. Et pourtant, je suis une utilisatrice compulsive des virgules) plusieurs travaux ("emplois" ou "activités" seraient peut-être plus adaptés) alimentaires, tel que le ramassage de fruits, de divers travaux d'usine et plusieurs postes de serveur. Mes recherches d'emplois (selon ce que tu auras mis avant, attention à la répétition du mot "emplois") étaient motivées par l'envie de financer mon voyage jusqu à ma prochaine destination, de rencontrer les locaux (c'est mon avis mais "gens sur place" ou "habitants" ou un équivalent est préférable à "locaux"), de m’intégrer et de perfectionner mon niveau de langue.
Cette expérience a changé ma vision de la vie et m'a encouragé à poursuivre mes voyages, en Australie lors d'un PVT de deux ans mais aussi à Taïwan, en Indonésie, au Vietnam, en Malaisie, aux Philippines et bien sûr au Japon. Lors de mes expériences professionnelles en Australie, j'ai pu côtoyer de nombreux japonais et apprendre un peu plus de leur culture. Ce qui m'a permis de faire mes premiers pas dans ce pays au sein de la culture locale. J'ai donc pu visiter les alentours de Tokyo et Yokohama, Hakone, Nagoya, Nagano, Osaka, Kyoto, Nara, Hiroshima et Miyajima aux cotés de mes amis Japonais. J'ai pu échanger avec leurs familles malgré la barrière de la langue. Langage auquel je continue de m'intéresser.
Je vous fais donc part de cette demande car le Japon est un pays qui m'a profondément marqué et je souhaite y retrouver les mêmes sensations que j'ai pu ressentir lors de mon voyage en Nouvelle Zélande. De plus, je souhaite vivre un nouveau dépaysement et me fixer un nouveau challenge : l'apprentissage du japonais. Après mes deux précédents voyages, j'ai une envie débordante de découvrir le pays du nord au sud, approcher ses différentes communautés et expérimenter ses différents climats.
Je suis également amateur de photographie et de montage vidéo et je souhaite partager mon expérience avec une communauté de voyageurs et d'adeptes de la (suggestion : "cette") culture. Je pense qu' en termes de panorama et d’expériences culturels, le Japon est le pays qui répond le plus à mes attentes. Par le biais de mes contacts, je pense avoir une énorme opportunité de découvrir le pays et de transmettre mon vécu.
J'ai actuellement 28 ans et dispose de seulement deux ans supplémentaires pour prétendre aux PVT. Je ne conçois pas ces deux années sans saisir l’opportunité (attention, répétition. Soit ici soit dans la phrase précédente, utilise un synonyme "chance" par exemple) de vivre cette expérience et c’est donc avec plaisir que je vous soumets aujourd’hui ma candidature à ce visa.
En espérant que vous puissiez y donner une réponse favorable, et me tenant à votre entière disposition, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, ("l'expression de mes salutations" est une formulation incorrecte, les deux ne se combinent pas) mes plus sincères salutations.