Bonjour à tous,
Je viens de lire la majeure part de la discussion. Beaucoup de chose ont été dites. La situation de l'emploi est à analyser au cas par cas dès qu'on l'analyse depuis le Québec et a fortiori depuis Montréal. Le comparatif Québec France d'un point de vue général, tend à diffuser l'image d'un El Dorado, ce qui n'est pas faux. On cherche du monde, il y a de nombreux départs en retraite et du manque de main d'oeuvre dans une grande majorité de secteur.
Ceci dit, dès qu'on prend le point de vue particulier, les choses se compliquent.
- Pas d'expérience québécoise, mauvais point
- Migrant, tout sera plus dur
- Marketing / communication dans une grosse boite, si tu n'as pas de spécialité (graphiste, rédacteur, webmastering, intégration, web marketing, RP), c'est plus dur
- Montréal, l'anglais domine dans les grandes entreprises
- PVT, je pense que c'est un point qui n'a pas été abordé et peut servir de conseil, la précarité de la situation vis à vis des visas est un très mauvais point pour les recruteurs. Rassurer en parlant de facilité JP, RP, Programme d'expérience Québoise, se projeter dans l'avenir, affirmer son envie de rester, de se développer au Québec.
Autrement dit, si je recherche un post de chargé de projet en marketing communication à Montréal dans une entreprise de plus de 10 personnes, en étant en PVT, en entendant retourner en France ou ailleurs et sans parler anglais, toute la compréhension du marché de l'emploi et toute la persévérance pourraient ne pas servir à grand chose compte tenue de la concurrence et du peu de garantie qu'offre la candidature.
Bien d'accord donc pour dire que c'est dur, j'ai tout de même vu plus de succès autour de moi que d'échec, mais ils sont bel et bien là, le secteur est difficile. Après
le PVT n'est-il pas le point noir?
Ma première maître de stage d'intégration nous demander de ne pas parler de PVT, mais de visa ouvert renouvelable.
Bonne chance à tous.