Localisation
Hualien, Province de Taïwan, Taïwan
Profession
Libraire ; Agent de voyages

Après un PVT en Nouvelle-Zélande, dont vous pouvez lire le récit ici, Céline nous emmène cette fois-ci en Asie, direction Taïwan.

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Bonjour, peux-tu te présenter en quelques lignes ?
Salut les pvtistes ! Je m’appelle Céline, j’ai 31 ans, je viens d’Alsace. Je suis déjà partie un an en PVT en Nouvelle-Zélande en 2015 après un licenciement économique et quelques errances dues au chômage. Avant tout ça, j’étais libraire pendant 5 ans : je m’occupais du rayon bande-dessinées du Virgin de Strasbourg. Je suis actuellement en fin de PVT à Hualien, sur la côte Est de Taiwan.
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Pourquoi as-tu choisi d’aller faire un PVT à Taïwan ?
En revenant de Nouvelle-Zélande, je savais que je voulais repartir en PVT. Je m’en mordais presque les doigts d’avoir acheté un billet open qui m’obligeait à revenir en France au bout d’un an.
Je suis revenue avec des rêves de PVT Japon et Argentine. Je voulais un choc culturel plus intense qu’en Nouvelle-Zélande, où certes j’ai pris ma claque en paysages, mais pas tant au niveau culturel.
Et à l’été 2016, quand je suis rentrée en France, les PVT Taiwan et Mexique sont entrés en vigueur… ça a changé toute la donne.
Alors que je retrouvais du boulot pour refaire quelques économies, je n’arrivais pas à m’arrêter sur une destination. Je faisais des tableaux comparatifs de PVT pour le Japon, l’Argentine, le Chili, le Mexique, Taiwan.
Au final, Taiwan l’a emporté justement parce que je ne connaissais pratiquement rien de cette petite île.
Quoi de mieux que de passer un an à découvrir un endroit ? Je me suis vite passionnée pour l’histoire taïwanaise, et les photos de montagnes verdoyantes sur Internet me faisaient rêver.
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Parlais-tu déjà un peu la langue avant de partir ?
Non pas du tout… Je me laissais l’opportunité d’apprendre sur place si j’en ressentais le besoin. Au final, les jeunes générations parlent assez bien anglais à Taiwan, donc j’ai pu me débrouiller tant bien que mal. J’ai appris quelques petites leçons avec l’application Hello Chinese et surtout j’ai appris au contact des Taiwanais. Et lorsque la barrière la langue était infranchissable, je passais le relais aux applications Google Translate et Pleco, ou je faisais de grands gestes ou même des dessins. Les Taïwanais sont assez patients pour ne pas s’énerver (ou en tous cas pas avec moi) et j’ai eu quand même de beaux moments épiques à essayer de me faire comprendre, ou avoir des conversations entières avec des personnes âgées qui me parlaient totalement en chinois, auxquelles je répondais en anglais -un vrai dialogue de sourds – mais avec un gros sourire, et des éclats de rire !
Il y a des moments de frustration évidemment, surtout quand tu vois les menus au restaurant et que tu n’y comprends rien ! J’ai vite appris à dire que j’étais végétarienne, et depuis je me débrouille. J’aimerais beaucoup avoir des conversations plus poussées parfois, plus profondes, avec certains Taiwanais, mais finalement je me contente de ceux qui parlent anglais et je les bombarde de questions.
Je n’ai pas suivi de cours au final, je ne pouvais pas me permettre de me payer des heures de chinois intensif plus un logement – c’est un peu chaud de cumuler les cours et le volontariat. Je le regrette un peu cela dit, le chinois est une langue super intéressante et vraiment complexe.
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Comment as-tu vécu tes premières semaines ?
Les premières semaines, c’était vraiment le choc culturel ! J’ai passé 3 jours dans une auberge de jeunesse pour me reposer et découvrir Taipei, puis 3 semaines en volontariat dans un hôtel.
J’ai trouvé les Taiwanais super généreux et prêts à m’aider, d’ailleurs c’est une Taiwanaise travaillant dans le premier hostel où je logeais qui m’a aidée à ouvrir un compte en banque et s’est portée garante pour moi.
Une fois mes démarches administratives faites (compte en banque, N° ROC, carte SIM. NDLR: On en parle ici), je me suis beaucoup baladée dans Taipei et les environs, j’ai beaucoup lu sur la culture taiwanaise, et j’ai mangé tout ce qui me passait sous les yeux ou presque.
Je suis encore restée désorientée quelques semaines après mon arrivée, au début la barrière de la langue me paraissait infranchissable lorsque j’étais seule, et j’étais trop timide pour essayer de dire quoi que ce soit en chinois. J’avais peur d’entrer dans les temples non touristiques en pensant que je me ferais jeter, la foule dans les marchés de nuit me donnait le tournis, et j’étais en angoisse totale de louper mon arrêt dès que je prenais le bus. Bref, je voulais un choc culturel, je l’ai eu !
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Quels plans avais-tu pour le début de ton PVT ?
Il m’est apparu assez vite que je ne voulais pas rester à Taipei. C’est une super ville pourtant, tout est à proximité, tout est simple, il y a le métro, pleins de marchés de nuit, des expositions, des musées, des festivals, des parcs, des montagnes tout autour… Mais je ne sais pas trop, j’avais vraiment besoin de calme, et honnêtement, je ne savais pas comment commencer mon PVT.
J’avais postulé à quelques offres de job à Taipei sans succès, m’étais renseignée pour apprendre le Chinois en plus de mes heures de volontariat, mais mes horaires étaient incompatibles.
Bref, y’a rien qui marchait alors j’ai fait ce que je fais de mieux : je me suis enfuie.
Je suis allée à Hualien, sur la côte Est, entre les montagnes et l’océan, faire un volontariat dans un hostel, le World Inn. Je pensais y rester 3 semaines, et j’y suis restée 4 mois (et j’y suis revenue plusieurs fois aussi!)
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Tu as beaucoup voyagé pendant ton PVT, peux-tu nous en parler ?
Comparé à la Nouvelle-Zélande, je n’ai pas bougé tant que ça ! J’ai passé beaucoup de temps à Hualien (j’y suis toujours), car j’y ai trouvé ce fameux volontariat dans un hostel où j’ai rencontré ma deuxième famille, le World Inn. Je suis aussi tombée amoureuse de Hualien et de la côte Est en général, donc oui de ce côté-là j’ai pas mal visité !
Je suis déjà allée une dizaine de fois dans le Parc National de Taroko, célèbre pour ses gorges vraiment impressionnantes ! Il y a beaucoup de chemins de balades et quelques randonnées avec des ponts suspendus au-dessus des gorges – un vrai bonheur.
Pas très loin, il y a le petit village aborigène de Sanzhan, où une rivière passe tranquillement au milieu des montagnes.
C’est difficile d’expliquer exactement pourquoi, mais c’est là-bas mon endroit préféré à Taiwan. On allait souvent s’y baigner l’été dernier, et qu’il pleuve, qu’il y ait de la brume ou un grand soleil, il y a toujours quelque chose de magique qui se dégage du paysage. Je me suis rendue à Lanyu aussi, l’île des Orchidées, une petite île au large de la côte Est, célèbre pour sa culture aborigène unique. J’y ai passé une semaine, à marcher tout autour de l’île et à rencontrer des gens formidables. J’y ai eu l’une des plus belles expériences de ma vie, sans cesse en train d’apprendre sur les Tao, leur culture, leur mode de vie. Leurs chants m’ont beaucoup fait penser aux chants Maori. Ça me donnait des frissons de les entendre chanter le soir, au bord de la plage. A l’Ouest, je suis tombée sous le charme de Tainan, l’ancienne capitale. La ville regorge de vieux temples, de vieux bâtiments datant des époques coloniales hollandaises et japonaises. Il y a beaucoup de petites ruelles avec des cafés, et évidemment, de la nourriture délicieuse à tous les coins de rue. Tainan est connue à Taiwan pour être la capitale de la gastronomie taiwanaise, donc tu imagines bien comme mon estomac m’a remercié d’y être restée 10 jours ! Au Nord, on peut prendre un petit train datant de l’ère japonaise pour rejoindre des petits villages le long de la rivière Keelung : c’est la Pingxi Line. On y trouve un village peuplé de chats, des cascades partout, des villages célèbres pour leurs lancers de lanternes… Le tout dans un cadre enchanteur !
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Comment te déplaçais-tu dans le pays ?
Comme Taiwan n’est pas si grand, il est vraiment facile de se déplacer. Les trains relient les villes et les villages sur les côtes, les bus aussi. Je préfère prendre le bus en général, c’est moins cher et parfois aussi rapide que le train (si on excepte le HSR – High Speed Rail – qui est plutôt cher en comparaison mais super rapide).
L’office de tourisme a aussi mis en place un système de « shuttle bus » pour aller dans certains endroits touristiques comme Taroko, Kenting, Jiufen par exemple. Bon, j’avoue que sur la côte Est ou dans les montagnes, c’est quand même beaucoup plus facile d’avoir son propre moyen de transport pour rejoindre certains villages ou certaines randonnées. Mais avec le permis international (et la section scooter bien tamponnée) il est facile de louer un scooter pour pas très cher – c’est le moyen de transport par excellence ici. (Mais c’est la honte pour moi, je ne sais pas rouler en scooter !)
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Et côté boulot ?
Comme je disais plus haut, j’ai postulé à quelques postes à Taipei, sans succès. Peut être parce que je ne parle pas Chinois. Peut être parce que j’ai candidaté par mail. Il y a eu un job de traduction où je suis allée jusqu’à passer un entretien, mais le fait qu’ils n’étaient pas familiers avec le PVT les a rebuté, je pense.
Pourtant beaucoup de Taïwanais partent en Australie ou Nouvelle-Zélande avec le PVT, donc ce programme n’est pas inconnu à Taïwan.
Ils expliquaient qu’en général ils faisaient appel à des plateformes en ligne qui regroupent des traducteurs pour leurs besoins. Je pense qu’ils n’ont pas forcément voulu changer de méthode.
Et lors de l’entretien j’étais un peu perdue aussi, ils m’ont posé très peu de questions et comme je ne suis pas forcément du genre à parler de moi et de mes motivations, peut être que l’entretien a tourné à mon désavantage.
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Ça donne quoi le marché du travail à Taïwan ?
Alors, je ne suis pas experte en la question loin de là, donc je vais juste te donner mes impressions. Je n’ai pas eu l’impression qu’il y ait beaucoup de chômage à Taiwan.
Cependant le travail en Asie c’est quelque chose ! Beaucoup d’heures par semaine, parfois un seul jour de congés, et très peu de vacances (1 semaine puis les jours fériés). Du coup, la jeune génération a un peu de mal avec cette rigidité, surtout quand ils ont passé un an à l’étranger en Australie ou en Nouvelle-Zélande. Le retour est souvent difficile. Sinon j’ai eu l’impression que c’était vraiment facile d’ouvrir son propre business ici, surtout en restauration ou dans l’hôtellerie. Les rez-de-chaussée des maisons sont souvent consacrés à un business ou un autre, petit restaurant, hostel, magasin de vêtements, café, etc. Donc il y a beaucoup de jeunes qui créent leur business.
Concernant le salaire moyen, j’ai peur de dire des bêtises donc je m’abstiens. Et souvent les étrangers, les profs surtout, sont vachement mieux payés, largement au dessus du salaire moyen (on parle de 2 à 3 fois le salaire d’un local !).
Par contre, je rassure les pvtistes hein, j’ai des amis français qui ont trouvé des petits boulots à Taipei, notamment dans les restaurants français. C’est tout à fait possible, et il ne faut pas hésiter à aller les voir directement et rester à l’affût des offres pour les étrangers que l’on trouve sur pleins de groupes Facebook comme ‘Non teaching jobs in Taiwan’ ou ‘Communauté Française à Taiwan’.
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Tu as quand même réussi à trouver du travail plus tard ?
Après Taipei, je me suis installée à Hualien, où il y a beaucoup moins d’opportunités pour les étrangers, sauf pour les postes de professeurs. Mais pour être prof d’anglais, il faut être natif de préférence et/ou avoir un diplôme spécifique comme le TOEFL, et je n’ai aucun des deux… Pour être prof de Français c’est pareil, il faut justifier d’une expérience et d’un diplôme type FLE.
J’ai cependant commencé à faire du tutorat d’anglais pour les particuliers, et même si je ne gagne pas ma vie avec les quelques heures par semaine, ça me fait un peu d’argent de poche. Et puis la famille est adorable, je m’entends super bien avec leur fille, et la maman a toujours des douceurs locales à me faire goûter ! Un vrai bonheur !
J’étais payée 600 NT$/heure, ce qui est vraiment bien !
En parallèle, je fais donc du volontariat dans l’hostel cité plus haut, le World Inn. Mes hôtes sont super généreux et m’ont vraiment intégrée dans leur quotidien. Je m’occupe du ménage, du nettoyage, des ordures (il ne faut pas louper le camion à ordures à Taiwan, c’est un sacré rituel -d’ailleurs le camion s’annonce toujours en musique, comme le camion de glaces !), d’accueillir les clients, et surtout de les aider s’ils veulent découvrir Taroko (que je connais presque comme ma poche maintenant).
L’été dernier, on a organisé des dîners deux fois par semaine, je faisais le service et j’ai dessiné les recettes présentes dans les menus – mes hôtes m’ont même payée pour ce travail, j’étais aux anges !
Depuis, mon hôte Una me pousse toujours à dessiner du coup on a participé à un petit marché d’artisanat où j’ai vendu des cartes postales dessinées à la main, des mousses au chocolat et des biscuits de Noël alsaciens.
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Que peux-tu dire aux gens qui hésitent à faire un PVT là-bas ?
Et bien d’abord, je demanderais pourquoi ils hésitent !
Si c’est pour la barrière de la langue, je leur conseillerais de se renseigner pour prendre des cours en arrivant (au moins un semestre) ou d’étudier au moins les bases avant de partir. Et puis, l’avantage d’étudier le chinois à Taiwan, c’est que vous apprendrez les caractères chinois traditionnels (en Chine, ils utilisent le simplifié), ce qui donne tout de suite une dimension plus authentique et littéraire à l’apprentissage !
Si c’est la peur de ne pas trouver de job, mieux vaut partir avec un peu d’argent de côté. Mais il y a beaucoup de possibilités de volontariats à Taiwan, dans des hostels et des fermes principalement. Et au quotidien, la vie n’est pas très chère, on compte environ 3 € pour un bon repas, moins de 15 € pour faire Taipei-Hualien en train par exemple (moins de 8 € en combo bus + train), parfois moins de 10 € pour louer un scooter à la journée (mais il faut trouver le bon endroit !).
Si c’est parce que, au final, Taiwan, c’est une toute petite île : c’est ce que je me disais aussi ! D’ailleurs je pensais partir au bout des 180 jours en pensant que j’aurais exploré toute l’île, mais pas du tout ! Il y a encore pleins d’endroits où je rêve d’aller, des endroits où j’adore retourner, et je ne me lasse pas d’en apprendre toujours plus sur l’histoire et la culture Taiwanaise. Sans compter que Taiwan est à vol d’oiseau du Japon, de la Chine, des Philippines… On trouve pleins de vols par chers pour les destinations alentours !
Donc, foncez ! Je suis vraiment tombée sous le charme de l’île de Formose, des ses montagnes brumeuses, de ses temples colorés, de sa nature verdoyante, et niveau gastronomie, je me régale tellement ! Rien que pour ça, je voudrais vivre ma vie à Taiwan !
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Quel bilan tires-tu de ton expérience à Taiwan, maintenant que tu approches de la fin de ton PVT ?
Un bilan très positif !
Mon PVT ici a été très différent de la Nouvelle-Zélande. Je pensais arriver ici et continuer mon bonhomme de chemin de randonneuse en carton, et finalement des phénomènes météorologiques m’ont toujours empêchée de mener à bien mes aventures montagneuses de plus d’une journée… Taiwan, ça a été moins l’aventure que la Nouvelle-Zélande, pas de camping, pas de nuits en van ou en voiture, moins de road trips, moins d’autostop aussi (même si c’est super simple ici aussi !).
MAIS ! J’ai appris énormément sur la culture, les coutumes, l’histoire. J’ai pris plus de temps pour dessiner, pour cuisiner, pour écrire, pour apprendre. Pour explorer des villes et des villages à vélo. À Taiwan, j’ai pris le temps de m’attacher aux gens, aux endroits. J’aime le fait de ne pas tout comprendre et de rentrer le soir demander à mon hôte de m’expliquer telle coutume ou tel festival. Maintenant que la fin de mon PVT approche, je sais que Taiwan reste une destination où j’aimerais beaucoup vivre (à condition d’apprendre sérieusement le chinois cette fois !) et je ne sais pas du tout comment je vais survivre sans la nourriture Taiwanaise dans ma vie…
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Quels sont tes plans pour la suite ?
Je vais au Vietnam pendant 10 jours lors de la fin de mon PVT et… Je retourne à Taiwan ! Je vais faire le tour de l’île une dernière fois avant de partir et puis faire Taitung – Hualien à vélo.
Depuis que je suis arrivée, je suis fascinée par ces taïwanais qui se lancent à faiire tout le tour de l’île à vélo. Ca me semble un peu trop extrême pour moi, donc je vais juste faire cette portion de 170 km, dans mon endroit préféré de l’île, la côte Est !
Aussi, Je me suis inscrite à l’Alliance Française de Taipei pour passer le test d’entrée pour suivre des cours de DAEFLE (pour pouvoir enseigner le Français en tant que langue étrangère dans les Alliances Françaises). Le test se déroule fin mai. Si je réussis, je vais m’inscrire pour suivre la formation à distance, sur 10 mois, comme ça je pourrais étudier n’importe où.
Je n’ai pas vraiment l’intention de rentrer en France, d’ailleurs je suis tombée amoureuse lors de mon séjour à Kyoto et le garçon en question me demande de venir le rejoindre dans son voyage en Amérique Latine (comment ça ma vie amoureuse ressemble à un roman d’aventures ?!) Et je t’avoue que je suis bien tentée… !
Donc… j’ai réservé un aller simple pour l’Équateur ! Cette fois, par contre je vais prendre des cours d’espagnol sur place pour pouvoir mieux me débrouiller par la suite et j’espère passer un peu de temps aux Galapagos.
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(8) Commentaires

Kenny I |

Félicitations à toi Céline je vais me rendre à Taïwan pour vivre!!!

Céline I |

Haaaa mais quelle chance! Je t’y souhaite bien du bonheur!!

Kenny I |

Mille merci chere

Hélène I |

Encore merci pour ton témoignage ma belle <3
C'est vrai que tu donnes envie d'aller visiter ce pays et de "take a walk on the wild side" 🙂

Céline I |

Merci à toi d’avoir pris le temps de m’interviewer (encore) ❤

Hélène I |

❤️❤️

Morgane I |

Ouah ça donne envie de partir à Taiwan tout ça ! Ton expérience a en tous cas eu l’air d’être magique !

Céline I |

Je conseille vraiment Taiwan à 200% pour voyager, je pensais pas que cette petite île était aussi riche de découvertes!