Justine : un trio de PVT anglophones ! (OZ, NZ, Canada)
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Salut, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Justine, j’ai 28 ans et je suis originaire de Rennes, en Bretagne. J’ai toujours eu un attrait pour les voyages depuis petite. J’ai même réalisé mon stage de BTS Management des Unités Commerciales chez un tour opérateur, pour pouvoir baigner dans cet univers qui m’attirait tant. Je savais qu’une fois partie il serait difficile de revenir sur les bancs de l’école, alors j’ai décidé de valider mon BTS et de partir dès que possible ensuite. Je cherchais des solutions pour travailler et vivre à l’étranger dans un pays dépaysant, et c’est en cherchant sur internet que je suis tombée sur des discussions de forum d’anciens pvtistes revenus d’un an en Australie. C’est à ce moment que je me suis lancée dans le projet PVT.
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Tu es ce qu’on appelle une « Serial PVTiste ». Où et quand es-tu partie en PVT ?
Le problème des PVT c’est que quand tu commences, tu as du mal à t’arrêter. L’aventure PVTiste a démarré pour moi en décembre 2010. Je suis partie seule en PVT en Australie et j’ai fait quelques voyages en Asie/Indonésie, avant de rentrer au pays avec une seule idée en tête, repartir.
Trois ans plus tard, le temps de réaliser quelques voyages avec mes amis, je tente l’aventure PVTiste une seconde fois mais à deux, avec comme objectif le Canada. Malheureusement ce ne sera pas pour 2014. Le nouveau système de sélection et le succès du PVT Canada a eu raison de nous. À défaut de pouvoir connaître l’hiver canadien, nous nous « rabattons » sur la Nouvelle-Zélande. Un mal pour un bien, le destin n’est pas là pour rien. Ce fut une magnifique expérience qui nous a permis de visiter la totalité de la Nouvelle-Zélande, avec également la Polynésie et les Îles Samoa et Kuala-Lumpur. Un rêve éveillé !
Retour au pays pendant l’été 2015 car nous venons d’obtenir la première étape du PVT canadien. Nos journées se passent sur votre site et sur celui de l’ambassade du Canada où nous prions pour obtenir le précieux sésame rapidement. Chose faite en août 2015 !! Départ pour le Canada en septembre en arrivant par la frontière terrestre depuis New York City.
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Qu’est-ce qui t’a motivée à partir en PVT à chaque fois et pourquoi dans ces pays ?
L’Australie, c’était un rêve d’enfant. Pour moi c’était l’aventure, la vraie, à l’autre bout du monde. Une envie de faire quelque chose d’énorme et seule. Découvrir tous ces paysages de rêve que personne autour de moi ne connaissait. Il n’y a pas de mot pour décrire un premier PVT. C’est une aventure extraordinaire.
La deuxième fois, j’ai eu le temps de mûrir l’idée. Je souhaitais améliorer mon anglais pendant quelques mois, c’était mon objectif premier. Lorsque j’ai réalisé que nous ne pouvions pas partir au Canada, je ne voulais pas attendre une année de plus, je voulais repartir coûte que coûte, avec comme deuxième objectif la découverte de la Polynésie qui était encore une fois l’un de mes rêves d’enfant.
Pour mon troisième PVT qui était d’une durée de deux ans, je souhaitais vivre mon expérience de manière sédentaire en m’installant durablement et en faisant évoluer mon CV avec de nouvelles expériences pro, qui correspondaient à mon cursus.
La deuxième fois, j’ai eu le temps de mûrir l’idée. Je souhaitais améliorer mon anglais pendant quelques mois, c’était mon objectif premier. Lorsque j’ai réalisé que nous ne pouvions pas partir au Canada, je ne voulais pas attendre une année de plus, je voulais repartir coûte que coûte, avec comme deuxième objectif la découverte de la Polynésie qui était encore une fois l’un de mes rêves d’enfant.
Pour mon troisième PVT qui était d’une durée de deux ans, je souhaitais vivre mon expérience de manière sédentaire en m’installant durablement et en faisant évoluer mon CV avec de nouvelles expériences pro, qui correspondaient à mon cursus.
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Si tu devais comparer tes débuts australiens, néo-zélandais et canadiens, que dirais-tu ?
En Australie j’ai eu plus de mal à me faire comprendre en anglais et j’étais dans l’inconnu. Malgré ça, les démarches ont été assez simples et rapides, et la communauté de Français est d’une grande aide lorsque nous arrivons à l’étranger. Il m’a été un peu plus difficile de trouver du boulot mais pour du picking il y a toujours de la place.
En Nouvelle-Zélande, je savais par où commencer, c’était dû à l’expérience de mon premier PVT, donc j’ai gagné du temps. C’est mon CV en anglais qui m’a pris le plus de temps. J’ai trouvé du travail en 1 heure, un cv, un essai et c’était parti pour moi.
Au Canada, idem, toutes les démarches on été réglées en quelques jours. J’ai participé à un Job Fair et deux semaines plus tard je signais pour mon premier job. Ce dont je n’étais pas au courant au Canada, c’était l’échange du permis de conduire qui a été une galère. Avec des documents manquants, de nouvelles règles, bref ! Essayez de vous renseigner à ce propos dès que possible.
En Nouvelle-Zélande, je savais par où commencer, c’était dû à l’expérience de mon premier PVT, donc j’ai gagné du temps. C’est mon CV en anglais qui m’a pris le plus de temps. J’ai trouvé du travail en 1 heure, un cv, un essai et c’était parti pour moi.
Au Canada, idem, toutes les démarches on été réglées en quelques jours. J’ai participé à un Job Fair et deux semaines plus tard je signais pour mon premier job. Ce dont je n’étais pas au courant au Canada, c’était l’échange du permis de conduire qui a été une galère. Avec des documents manquants, de nouvelles règles, bref ! Essayez de vous renseigner à ce propos dès que possible.
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Avec quel budget es-tu partie à chaque fois ?
En Australie, je suis partie avec 800 euros et mon billet de retour. Je ne m’en suis pas trop mal tirée. J’ai fait tout ce que je voulais faire même si je regrette de ne pas avoir acheté des actions dans les noodles ! (NDLR : les autorités australiennes recommandent de partir avec l’équivalent en euros de 5 000 $AU, et la concurrence étant plus grande aujourd’hui qu’à l’époque où Justine est partie, nous vous recommandons de partir avec cette somme, au minimum.)
En Nouvelle-Zélande, nous étions deux donc financièrement c’était plus simple. Je crois que j’avais dans les 3 000 euros car c’était recommandé pour passer la douane. J’aurais pu partir avec moins mais toujours avec le billet retour.
Au Canada je suis partie avec 2 500-3 000 €, c’était bien pour prendre un appartement et payer les premiers mois de loyer.
Je pense qu’on peut se débrouiller avec moins d’argent, mais je conseille tout de même d’avoir un billet de retour pour les PVT d’un an. On n’est pas à l’abri d’un problème financier et on est content de ne pas avoir ça à penser. Surtout que les dates de retour et villes de départ sont parfois modifiables. On peut même réaliser des « stops » de plusieurs semaines dans d’autres pays. Pour moi il n’y a pas de juste budget, il y a trop de facteurs qui rentrent en ligne de compte, ta zone de confort, ta capacité d’adaptation, ton organisation au niveau de ton budget voyage, ta motivation, tes priorités. Je n’ai jamais été choquée par les prix durant mes PVT, sauf peut-être celui du camembert en Nouvelle-Zélande à 20 dollars 😉
En Nouvelle-Zélande, nous étions deux donc financièrement c’était plus simple. Je crois que j’avais dans les 3 000 euros car c’était recommandé pour passer la douane. J’aurais pu partir avec moins mais toujours avec le billet retour.
Au Canada je suis partie avec 2 500-3 000 €, c’était bien pour prendre un appartement et payer les premiers mois de loyer.
Je pense qu’on peut se débrouiller avec moins d’argent, mais je conseille tout de même d’avoir un billet de retour pour les PVT d’un an. On n’est pas à l’abri d’un problème financier et on est content de ne pas avoir ça à penser. Surtout que les dates de retour et villes de départ sont parfois modifiables. On peut même réaliser des « stops » de plusieurs semaines dans d’autres pays. Pour moi il n’y a pas de juste budget, il y a trop de facteurs qui rentrent en ligne de compte, ta zone de confort, ta capacité d’adaptation, ton organisation au niveau de ton budget voyage, ta motivation, tes priorités. Je n’ai jamais été choquée par les prix durant mes PVT, sauf peut-être celui du camembert en Nouvelle-Zélande à 20 dollars 😉
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Parlons anglais ! Tu as dû t’améliorer en Océanie et depuis que tu es à Toronto !
Question piège pour moi, car je suis partie avec un niveau quasi nul et mon erreur a été de rester avec des Français en Australie. De plus l’accent était vraiment dur à saisir, cependant j’ai tout de même pris confiance en moi car j’étais tout de même seule pour me débrouiller dans de nombreux cas. En Nouvelle-Zélande, j’ai un peu amélioré mon niveau mais cela restait très basique, car je travaillais dans un café français où les clients voulaient entendre notre « French accent », très exotique il paraît !
Là où j’ai vraiment amélioré mon anglais c’est au Canada, car j’ai eu des boulots où j’étais obligée de parler en anglais et en français.
En gros, je dirais : n’ayez pas peur de parler, allez vers les autres nationalités, faites l’effort de lancer les discussions et vous verrez, ça peut aller vite si on y met du sien.
En gros, je dirais : n’ayez pas peur de parler, allez vers les autres nationalités, faites l’effort de lancer les discussions et vous verrez, ça peut aller vite si on y met du sien.
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Comment tu as vécu ton PVT en Australie, plutôt sédentaire ou nomade ?
En Australie, j’ai été plutôt nomade, je suis restée peu de temps dans chaque ville. Ma curiosité était telle que je voulais toujours aller plus loin au Sud ou a l’Ouest. J’avais peur de rater quelque chose.
Lors de ce genre de voyage, tu vas rencontrer des personnes qui vont t’embarquer dans leur aventure, c’est génial, mais n’oublie pas tes propres envies. L’Australie est un pays où voyager seule est plutôt facile, alors n’hésite pas a sauter le pas et à traverser le pays en bus ou en avion, pour aller découvrir ce que toi, tu souhaites voir.
Je n’ai eu aucun problème pour trouver un appartement en Nouvelle-Zélande et au Canada, même sans garant ou avec un seul CDI. J’ai beaucoup plus de mal à trouver en ce moment même à Paris.
Si tu voyages seul(e), je recommande les backpacks, tu rencontres beaucoup plus de monde. Les colocs avec différentes nationalités pour améliorer ton anglais c’est le top.
Lors de ce genre de voyage, tu vas rencontrer des personnes qui vont t’embarquer dans leur aventure, c’est génial, mais n’oublie pas tes propres envies. L’Australie est un pays où voyager seule est plutôt facile, alors n’hésite pas a sauter le pas et à traverser le pays en bus ou en avion, pour aller découvrir ce que toi, tu souhaites voir.
Je n’ai eu aucun problème pour trouver un appartement en Nouvelle-Zélande et au Canada, même sans garant ou avec un seul CDI. J’ai beaucoup plus de mal à trouver en ce moment même à Paris.
Si tu voyages seul(e), je recommande les backpacks, tu rencontres beaucoup plus de monde. Les colocs avec différentes nationalités pour améliorer ton anglais c’est le top.
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Quels boulots tu as faits en Australie ?
En Australie j’ai fait le ménage dans mon backpack, c’était mon premier job, j’avais 20 $/jour plus le logement, pour 2 ou 3 heures par jour.
J’ai fait du picking de fruits et légumes dans différentes régions, j’ai travaillé dans une usine de pommes et de poires. J’ai conduit des machines agricoles. C’est ce genre de jobs qui m’a permis de partir du jour au lendemain et de découvrir le maximum de villes.
Au niveau de la paye, cela dépend, entre 10 $ et 20 $ de l’heure voire plus avec les heures supp’ et les horaires de nuit en usine.
J’ai fait du picking de fruits et légumes dans différentes régions, j’ai travaillé dans une usine de pommes et de poires. J’ai conduit des machines agricoles. C’est ce genre de jobs qui m’a permis de partir du jour au lendemain et de découvrir le maximum de villes.
Au niveau de la paye, cela dépend, entre 10 $ et 20 $ de l’heure voire plus avec les heures supp’ et les horaires de nuit en usine.
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En Nouvelle-Zélande, tu as vécu au même rythme ou tu t’es plutôt installée ?
En Nouvelle-Zélande, je me suis installée, j’ai trouvé du boulot en une semaine et j’ai pris un appartement donc plutôt sédentaire. Mon côté nomade était à la fin du PVT en road trip pendant 8 semaines.
J’ai voulu mettre de l’argent de côté pour pouvoir découvrir la Polynésie qui était un rêve d’enfant.
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Enfin, tu as obtenu le précieux PVT Canada (bravo !)
Le Canada a été une expérience mémorable, le genre où tu te demandes si un jour tu vas rentrer. C’est proche de la France, l’aller/retour pour des EVJF ou autre est clairement possible. J’y ai trouvé un bon job, un bon appartement, la qualité de vie est top. C’est vraiment une expérience différente des PVT Océanie. Tu peux demander ta résidence vraiment facilement. C’est un peu « le Canadian Dream ».
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En terme d’emploi, que dirais-tu si tu devais comparer ces trois pays ? Tu dirais que tes 2 premiers PVT ont été des atouts pour ton CV canadien ?
Non ! Ces deux voyages n’ont pas du tout eu d’impact sur mon CV. Durant mes entretiens, on me demandait surtout si j’avais une première expérience professionnelle au Canada. J’ai d’ailleurs été surprise car même le niveau d’anglais n’a pas été un sujet important lors des entretiens. Ils ont besoin de personnes qui parlent et écrivent un français correct et se débrouillent en anglais dans de nombreux jobs. À condition de montrer ta motivation et de te préparer aux entretiens, il y a énormément d’opportunités au Canada. Si tu as de l’expérience, c’est un plus mais si tu n’en a pas, cela ne veut pas dire que tu seras mis de coté.
Si j’avais un conseil, ce serait de ne pas attendre pour lancer tes recherches, si tu peux obtenir un poste dans les premières semaines, même si ce n’est pas le poste de tes rêves, fonce, car par la suite il y aura encore plus d’opportunités, avec par exemple une première expérience de deux/trois mois sur ton CV. Avec deux ans de PVT, il y a le temps de faire énormément de choses.
Si j’avais un conseil, ce serait de ne pas attendre pour lancer tes recherches, si tu peux obtenir un poste dans les premières semaines, même si ce n’est pas le poste de tes rêves, fonce, car par la suite il y aura encore plus d’opportunités, avec par exemple une première expérience de deux/trois mois sur ton CV. Avec deux ans de PVT, il y a le temps de faire énormément de choses.
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En terme de culture, de mentalité et de façon de vivre, quel pays tu as préféré entre les trois ?
La question la plus dure de cet entretien ! J’aime voyager. Il est pour moi très difficile de sélectionner un pays plus qu’un autre. Ils sont tous à voir une fois dans sa vie.
J’avoue avoir eu un coup de cœur pour la Nouvelle-Zélande, l’ambiance y est indescriptible. C’est comme sur une petite île où tout le monde se fait confiance mais version XXL.
J’avoue avoir eu un coup de cœur pour la Nouvelle-Zélande, l’ambiance y est indescriptible. C’est comme sur une petite île où tout le monde se fait confiance mais version XXL.
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Et en terme de paysages ?
J’ai été subjuguée par les plaines de l’Australie, la barrière de Corail, les rocheuses Canadiennes, mais la Nouvelle-Zélande a une multitude de paysages différents sur une surface nettement inférieure. Ce qui donne cette impression de prendre une claque à chaque virage. En seulement trois semaines tu peux quasiment en faire le tour. Chose impossible en Australie et au Canada.
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Quels sont tes meilleurs souvenirs pendant tes PVT ?
Il y en a des centaines. Mais je dirais : les rencontres que j’ai pu faire et les moments partagés avec mes amis. Nous savons que ce que nous vivons en PVT est souvent temporaire. Il y a une date de fin. Dès notre arrivée, l’intensité de nos amitiés est décuplée, tout va très vite et il est impossible d’oublier tes copines de backpack au fin fond du Queensland ou tes collègues du petit café français où tu bossais à Auckland.
Et bien sûr cette multitude de paysages que j’ai eu la chance de découvrir. Notamment me réveiller frigorifiée en Nouvelle-Zélande face aux montagnes enneigées d’Arthur pass, pique-niquer face à la Saskatchewan river au Canada, faire du chien de traineau le 24 décembre au Parc Gatineau où encore découvrir les joies du portage canadien pendant un week-end canoë entre amis à Algonquin…
Et bien sûr cette multitude de paysages que j’ai eu la chance de découvrir. Notamment me réveiller frigorifiée en Nouvelle-Zélande face aux montagnes enneigées d’Arthur pass, pique-niquer face à la Saskatchewan river au Canada, faire du chien de traineau le 24 décembre au Parc Gatineau où encore découvrir les joies du portage canadien pendant un week-end canoë entre amis à Algonquin…
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Et tes plus grosses galères ou difficultés ?
L’argent à été au cœur de mes soucis en Australie car je suis partie avec seulement 800 euros, donc j’avoue avoir un peu galéré mais rien d’extrême. Quelques problèmes avec mes bagages et également des blessures qui se sont infectées rapidement, à cause du climat tropical.
Cela dit j’ai également vécu le refus de me laisser embarquer sur un vol à deux reprises, malgré tous mes papiers en règle.
Durant mon PVT Canada, depuis Cuba, une galère incroyable car il n’y avait pas d’accès à internet. J’ai donc appelé l’ambassade française qui reste mon pays de citoyenneté, grave erreur ! J’ai été très mal reçue et c’est l’ambassade du Canada où je ne suis même pas résidente qui m’a conseillée gentiment. L’AVE (Autorisation de Voyage Electronique) depuis Cuba… Ils ne sont pas informés des mêmes règles, donc petit conseil, même si elle n’est pas nécessaire, faites-la, 7 $ ce n’est rien comparé au prix de votre vol retour. (NDLR : les détenteurs d’un permis de travail ou d’études canadien possèdent normalement une AVE, mais pour vous assurer que c’est bien votre cas, consultez notre article : Vérifiez que vous avez une AVE, en 2 minutes.) Et également en Nouvelle-Zélande, j’ai eu le cas du surbooking, les portes se ferment devant toi et on te dit de revenir pour le vol du lendemain. Conseil : ne rien lâcher, même si tu n’as pas d’assurance, demande à la compagnie un dédommagement hôtel et repas.
J’ai eu des galères comme tout le monde mais rien de grave, j’en rigole maintenant.
Cela dit j’ai également vécu le refus de me laisser embarquer sur un vol à deux reprises, malgré tous mes papiers en règle.
Durant mon PVT Canada, depuis Cuba, une galère incroyable car il n’y avait pas d’accès à internet. J’ai donc appelé l’ambassade française qui reste mon pays de citoyenneté, grave erreur ! J’ai été très mal reçue et c’est l’ambassade du Canada où je ne suis même pas résidente qui m’a conseillée gentiment. L’AVE (Autorisation de Voyage Electronique) depuis Cuba… Ils ne sont pas informés des mêmes règles, donc petit conseil, même si elle n’est pas nécessaire, faites-la, 7 $ ce n’est rien comparé au prix de votre vol retour. (NDLR : les détenteurs d’un permis de travail ou d’études canadien possèdent normalement une AVE, mais pour vous assurer que c’est bien votre cas, consultez notre article : Vérifiez que vous avez une AVE, en 2 minutes.) Et également en Nouvelle-Zélande, j’ai eu le cas du surbooking, les portes se ferment devant toi et on te dit de revenir pour le vol du lendemain. Conseil : ne rien lâcher, même si tu n’as pas d’assurance, demande à la compagnie un dédommagement hôtel et repas.
J’ai eu des galères comme tout le monde mais rien de grave, j’en rigole maintenant.
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Qu’est-ce que ces trois expériences t’ont apporté ?
Ces trois expériences m’ont fait grandir, j’ai amélioré mon niveau d’anglais, j’ai plus confiance en moi, j’ai augmenté ma capacité d’adaptation au niveau professionnel et personnel et je suis très organisée lorsqu’il s’agit de mettre en place un projet. Je vais vers les autres très naturellement, je suis beaucoup plus curieuse sur les parcours de chacun et bien sûr, cela n’a fait qu’attiser mon envie de voir le monde.
En gros ça a changé ma vie. Si c’était à refaire, sans hésiter je repartirais. Même plus tôt, si j’en avais l’occasion !
En gros ça a changé ma vie. Si c’était à refaire, sans hésiter je repartirais. Même plus tôt, si j’en avais l’occasion !
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Tu recommanderais à ceux qui ne décrocheront pas un PVT Canada 2018 de partir en PVT en Océanie ?
À 200 % !! Quand je pense que j’ai failli ne jamais mettre les pieds là-bas, je remercie le destin. Mes 3 PVT ont été extraordinaires. Nous avons la chance en France d’avoir accès à plus d’une dizaine de pays qui ont signé des accords de Working Holiday Visa.
L’Océanie était mon choix pour l’anglais mais il y en a plein d’autres. « Les voyages forment la jeunesse » il paraît, ce n’est pas un mythe mais une réalité. Pour un an ou plus, je conseille et souhaite à tous ceux qui y pensent de le faire. C’est un projet magnifique que de partir à la découverte d’un pays mais aussi de ses propres limites et envies. N’attendez plus !!
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Quels conseils donnerais-tu aux pvtistes intéressés par l’une de ces trois destinations PVT ?
Si tu souhaites partir uniquement une année car c’est un rêve, je te conseillerais la Nouvelle-Zélande, ce pays est magnifique, il regorge de paysages différents, les Kiwis sont très accueillants et pour une première expérience à l’autre bout du monde, je pense que c’est le pays où il faut aller. Pour le niveau pro, je conseillerais le Canada, en tout cas, cela m’a donné la possibilité de faire une réelle différence sur le marché du travail français.
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Tu es rentrée en France désormais. Comment as-tu vécu ce retour ?
À presque 30 ans et après avoir été en autonomie totale, il est difficile de refaire surface sans logement et sans boulot dans sa ville natale. Les premiers moments sont magiques, tu retrouves ta famille, tes amis et la gastronomie française. Puis petit à petit tu réalises qu’il faut encore tout recommencer et tu as en tête ces phrases que tu as entendues de personnes restées en PVT : « en France il y a pas de boulot, pourquoi vous rentrez ? Vous allez regretter ».
Ce que j’avais envie de faire, c’était changer cette image, prouver qu’en France aussi il y avait du boulot et que le prix de ton loyer à Paris ne dépassait pas celui que tu pouvais payer Downtown à Toronto.
Je voulais vivre cela comme un nouveau challenge : si je l’ai fait dans des pays où je ne parlais pas la langue et où je n’avais pas de famille, ici aussi je pouvais y arriver. C’est chose faite, j’ai signé un CDI dans mon domaine, trois semaines après le début de mes recherches. Je pense qu’il ne faut pas rentrer en se disant que l’aventure s’arrête, mais plutôt de voir ça comme un nouveau projet qui commence. Il faut se lancer dans quelque chose, que ce soit chercher un boulot, préparer un futur voyage…
De plus je vis très bien le fait de trouver un reblochon à moins de 20 $ et de ne pas être obligée de faire 40 minutes de métro pour avoir une bonne baguette et des croissants.
Ce que j’avais envie de faire, c’était changer cette image, prouver qu’en France aussi il y avait du boulot et que le prix de ton loyer à Paris ne dépassait pas celui que tu pouvais payer Downtown à Toronto.
Je voulais vivre cela comme un nouveau challenge : si je l’ai fait dans des pays où je ne parlais pas la langue et où je n’avais pas de famille, ici aussi je pouvais y arriver. C’est chose faite, j’ai signé un CDI dans mon domaine, trois semaines après le début de mes recherches. Je pense qu’il ne faut pas rentrer en se disant que l’aventure s’arrête, mais plutôt de voir ça comme un nouveau projet qui commence. Il faut se lancer dans quelque chose, que ce soit chercher un boulot, préparer un futur voyage…
De plus je vis très bien le fait de trouver un reblochon à moins de 20 $ et de ne pas être obligée de faire 40 minutes de métro pour avoir une bonne baguette et des croissants.
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Est-ce que tu as le sentiment que ton expérience en PVT a été un atout dans ta recherche d’emploi ?
Mon expérience est un atout, ils appellent cela un « CV atypique ». Oui c’est vrai, nous sommes nombreux à vivre l’expérience PVTiste chaque année mais nos expériences sont toutes différentes. Il faut apprendre à les mettre en valeur et s’en servir lors des entretiens.
En plus de l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada, j’ai pu me rendre depuis ces destinations dans ces différents pays :
En plus de l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada, j’ai pu me rendre depuis ces destinations dans ces différents pays :
- Bali
- Malaisie
- Singapour
- Îles Samoa
- Polynésie
- Cuba
- États-Unis
- Thaïlande
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Quels sont tes projets aujourd’hui ?
J’ai dû rentrer en France pour des raisons familiales, mais pour moi cela a été comme le début d’un nouveau PVT.
Après avoir vécu à Toronto, Auckland, Melbourne, je ne me voyais pas retourner à Rennes. Je souhaitais conquérir une nouvelle ville qui me donnerait ma chance au niveau professionnel, mais également qui me donnerait accès à différentes destinations le week-end, pour assouvir ma soif de voyage.
Pour le moment je souhaite profiter de ma vie à Paris, découvrir cette ville que je ne connais pas. Découvrir ou redécouvrir la France et l’Europe avec un projet tour du monde dans les prochaines années, et pourquoi pas un projet blog, un peu différent, qui verrait le jour dans les prochains mois, pour partager avec les voyageurs d’un jour ou plus.
Après avoir vécu à Toronto, Auckland, Melbourne, je ne me voyais pas retourner à Rennes. Je souhaitais conquérir une nouvelle ville qui me donnerait ma chance au niveau professionnel, mais également qui me donnerait accès à différentes destinations le week-end, pour assouvir ma soif de voyage.
Pour le moment je souhaite profiter de ma vie à Paris, découvrir cette ville que je ne connais pas. Découvrir ou redécouvrir la France et l’Europe avec un projet tour du monde dans les prochaines années, et pourquoi pas un projet blog, un peu différent, qui verrait le jour dans les prochains mois, pour partager avec les voyageurs d’un jour ou plus.
Julie
Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!
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(9) Commentaires
Merci Justine pour ton partage, c’est un très bel article que tu nous offre là 🙂 Il me donne encore plus envie et hâte de partir en PVT! bientôt le Canada pour moi !
Super Justine, merci de nous faire profiter de ton expérience !
Comme toi, j’ai pour rêve l’Océanie et le Canada, j’ai tenté ma chance, je croise les doigts 😉
Très belle continuation !
Bienvenue a Tunisie
Bravo
Captivée par ton expérience !!! Merci pour ton interview ?
Merci Justine pour ton interview!
J’ai tenté ma chance pour le Canada mais si le tirage au sort ne m’est pas favorable, je vise la Nouvelle-Zélande ! Et ton récit ne fait que me prouver que c’est une bonne idée 😀
Merci pour tes retours !!
Top ! Peut-on avoir le lien du blog ? Merci 🙂
Super interview ! Merci de nous avoir fait partager ton expérience ! 🙂
Fan de ton interview !! Merci Justine 🙂
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