Localisation
Toronto, ON, Canada
Profession
Architecte
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Salut, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Louise, 28 ans originaire d’Angers où j’ai passé mon bac en 2006, puis j’ai fait 5 ans d’etudes d’architecture à Rennes où j’ai obtenu mon master en 2011. J’ai ensuite trouvé mon 1er job à Besançon début 2012. J’y ai travaillé 2 ans et demi avant de commencer l’aventure PVT.
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En 2014, ton copain et toi aviez le projet de partir au Canada, mais ça n’a pas été si simple…
dsc05288 Antoine travaillait à Paris et moi à Besançon, on a décidé de se retrouver à l’étranger. On a choisi le Canada (je sais même plus pour quelles raisons !). En 2014, c’était le nouveau système de procédure en ligne où il fallait être le premier arrivé pour être le premier servi. À 15 h 55 tout le monde se connecte et à 16 h on clique tous en même temps sur « soumettre sa demande ». Mon copain a obtenu le sien du premier coup. Moi ça a complètement planté, et je n’ai jamais pu cliquer sur le bouton magique. Au bout du 3e et dernier échec, on a compris qu’on devait changer de destination ! On voulait un pays anglophone pour améliorer notre anglais, il nous restait l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Beaucoup de Français partaient en Australie alors on s’est dit qu’on serait plus dépaysés en Nouvelle-Zélande ! Et puis on évitait toutes les grosses bébêtes australiennes !
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Comment avez-vous vécu ce PVT ? Plutôt sédentaires ou nomades ?
Sédentaires les 7 premiers mois et nomades pour les 3 derniers. Nous avons acheté un véhicule chacun, indispensable pour nous car nous vivions dans la campagne autour d’Auckland. Nous avons acheté l’un des véhicules à des backpackers qui repartaient et l’autre à un marché aux voitures (sunday car market). Je ne me souviens pas bien des détails mais de mémoire on est juste allés enregistrer le véhicule à la Poste. Il y a une différence de prix entre l’hiver et l’été, on va dire qu’on a acheté au bon moment. Après, on a vu des voitures vraiment pas chères mais vraiment douteuses. On a préféré jouer la sécurité en mettant un peu plus cher. Nous avons été chanceux et nous n’avons pas eu de grosses réparations à faire. La vie ne m’a pas semblé très chère en Nouvelle-Zélande, après, nous avons été chanceux car nous n’avons pas payé de loyer pendant 6 mois. Ça nous a permis de bien économiser et de nous offrir 2 mois et demi de road trip et puis 10 jours aux Îles Cook. La Nouvelle-Zélande est très proche de toutes ces îles paradisiaques, on ne pouvait pas repartir sans aller y faire un saut. On a choisi Rarotonga, une toute petite île. On a voyagé là-bas avec notre budget de backpackers (loin des resorts et des activités hors de prix) mais on en garde un super souvenir ! Pour le road trip, nous avons passé environ 3 semaines et demi sur l’Île du Nord et 5-6 semaines sur l’Île du Sud. Ces deux mois et demi de road trip sont bien sûr notre meilleur souvenir de Nouvelle-Zélande. On en a pris plein la vue ! On en reparle encore souvent… Les paysages sont vraiment magiques !
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Et pour le travail, comment ça s’est passé ?
Moi j’ai trouvé rapidement un emploi en tant que serveuse dans une crêperie française à Takapuna. Je n’ai pas essayé de chercher dans ma branche, mon anglais était vraiment trop faible. J’étais payée au minimum il me semble mais je faisais beaucoup d’heures, j’arrivais donc à avoir un salaire correct. Antoine a mis 2 mois et demi pour trouver un emploi dans sa branche (commerce international). Son niveau d’anglais était bon en France (niveau scolaire avancé) mais quand même limité donc ça n’a pas été facile. Il a eu quelques entretiens avec des agences de recrutement qui n’ont rien donné. Il a trouvé une offre d’emploi qui lui plaisait vraiment, il a écrit une lettre de motivation un peu originale (comparée à celles d’avant) et il a obtenu le job. Pendant 6 mois il était administrateur logistique-export. Il bossait pour une petite boîte qui produisait des équipements de surf en Chine et les revendait partout dans le monde (chez Carrefour, par exemple). Il était payé juste un peu plus que le minimum mais Antoine était content qu’on lui donne sa chance.
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Est-ce que ça a été difficile pour toi avec l’anglais ?
Je suis partie d’un niveau 0 quasiment, c’était très difficile pour moi de faire une simple phrase. Je comprenais quelques mots par-ci par-là. Heureusement qu’Antoine était là au début. Après, certains Kiwis ont un accent plus prononcé que d’autres. Parfois tu as l’impression de progresser puis dans la même journée tu es incapable de comprendre quoi que ce soit. Il faut savoir qu’il y a beaucoup de Britanniques en Nouvelle-Zélande et ils n’ont pas tous attrapé l’accent kiwi !
Les premières démarches sont assez simples tout se passe à la poste, pour avoir le numéro IRD et l’ouverture de compte se passe en 10 minutes (on obtient une simple Debit Card). Les gens sont très très friendly. On se baladait dans Auckland avec notre carte de la ville, les gens venaient vers nous en pensant qu’on était perdus !
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Pour vous loger, vous avez trouvé un super bon plan, raconte-nous !
Oui on a eu une opportunité géniale. Quand nous sommes arrivés, nous avons passé 5 jours à Auckland puis on avait réservé un Help X près du Waitakere Regional Park, à 30 minutes d’Auckland. On devait y rester une semaine environ et au bout de plusieurs jours, nos hôtes nous ont proposé de garder leur maison pendant leur séjour en Europe (de mi-juin à fin aout). On devait s’occuper des poules, du chat et du jardin. On a donc passé 3 semaines avec eux puis on a eu la maison et le grand jardin pour nous. Leur séjour qui devait durer 2 mois et demi a finalement duré 6 mois ! C’est comme ça qu’on a passé tout notre séjour dans la campagne tout en travaillant à Auckland.
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Et puis, ça a été l’heure du retour. Quel bilan dresses-tu de ce PVT Nouvelle-Zélande ? Tu recommanderais à ceux qui n’ont pas décroché de PVT Canada 2017 de partir en PVT en Nouvelle-Zélande ?
Ce PVT restera à jamais gravé, sûrement parce que c’était le 1er mais aussi grâce aux paysages complètement éclectiques de ce pays. On se voyait bien vivre là-bas et encore aujourd’hui on y repense. Peut-être un jour ! On a sûrement moins eu le temps de préparer notre départ en Nouvelle-Zélande, ce qui fait qu’on n’a eu aucune attente, pas de déception, que des bonnes surprises ! Je conseille à tout le monde (PVTistes, touristes, retraités…) de partir au moins 3 semaines dans ce pays qui semble comme protégé du reste du monde de par sa position.
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Tu n’as pas dit ton dernier mot, avec le PVT Canada, n’est-ce pas ?
Oui, ce PVT Canada m’en aura fait voir de toutes les couleurs. On a dû rentrer de Nouvelle-Zélande au bout de 10 mois pour qu’Antoine puisse se rendre au Canada avant l’expiration de sa Lettre d’Introduction. Début avril, j’obtiens mon PVT, Antoine part quelques semaines plus tard. Moi je reste en France en attendant ma LI. Sauf que cette année-là les délais annoncés ne sont pas respectés, il y a du retard, beaucoup de retard. Je sais qu’on doit rentrer en France pour un mariage fin août. À la mi-juin, n’en pouvant plus, je décide de me rendre au Canada en tant que touriste avec mon billet retour pour août. J’obtiendrai ma LI 2 semaines après mon arrivée.
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Du coup, tu as obtenu un PVT de 2 ans et ton copain, d’un an seulement. Comment il a fait pour rester par la suite ?
Au bout d’un an, Antoine s’est greffé sur mon PVT grâce au permis de travail ouvert par conjoint de fait. Mon emploi fait partie de la catégorie B. On est allés à Niagara faire le tour du poteau. Antoine a trouvé un boulot en 1 semaine ! Il était préparé avec ses CV et ses lettres de motivation avant d’arriver. Il est arrivé le vendredi, a postulé le dimanche, le lundi il avait l’entretien avec l’agence de recrutement, puis 2 entretiens avec l’entreprise, le lundi suivant il commençait. Ce premier contrat était de 4 mois. Ensuite l’entreprise lui a proposé un autre contrat pour un autre poste mieux payé. Et encore 4 mois plus tard il a eu une proposition pour un poste permanent avec augmentation de salaire. Il est resté 2 ans dans cette boite et a trouvé une nouvelle opportunité en mai cette année chez un nouvel employeur. Ces deux expériences canadiennes étaient dans son domaine. Il a commencé en bas de l’échelle pour son premier emploi et a évolué petit à petit. Avec l’avantage de parler français et la taille de Toronto, il y a beaucoup plus d’offres. Une des différences majeures avec la France c’est que ça bouge et que tu peux évoluer facilement. Les différences entre individus et un parcours atypique ne font pas peur ici.
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Si tu devais comparer ton arrivée en Nouvelle-Zélande et à Toronto, que dirais-tu ?
Le 2e PVT c’est différent, tu n’as plus cette peur du départ, cette appréhension, tu sais que tu as relevé le défi une fois ! Et puis Toronto ce n’est qu’à 8 h d’avion contre plus de 25 h pour la Nouvelle-Zélande ! Je me rappelle qu’à Toronto, au début, je trouvais que la ville était un peu sale, il y avait aussi tous ces câbles électriques qui couraient partout et les poubelles sont souvent devant les maisons. On logeait à Lansdowne et Bloor, quartier populaire et super sympa et avec le recul absolument pas sale ! Pour la Nouvelle-Zélande j’étais émerveillée de tout, de la Sky Tower, des lumières, de l’ambiance du quartier de Ponsonby où nous avons logé les premiers jours. Pour les démarches c’est aussi simple dans un pays que dans l’autre. La seule difficulté à Toronto en tant que résident temporaire c’est d’obtenir une carte de crédit, elles sont souvent bloquées à 500 $. Mais on peut très bien vivre avec une carte de débit.
À Toronto, c’était plus simple pour moi car Antoine était passé par ces étapes quelques mois auparavant !
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Avec quel budget es-tu partie à chaque fois ?
Eh bien, je ne me souviens pas en fait. Je dirais environ 2 500 euros chacun (hors billet d’avion)… J’avais laissé une somme d’argent en France au cas où ! En Nouvelle-Zélande, on a très vite été hébergés en Help X donc on n’a pas vu nos économies fondre. Et puis à Toronto, Antoine a travaillé rapidement donc ça allait ; mais le coût de la vie est plus élevé à Toronto qu’à Auckland.
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Au Canada, qu’as-tu fait comme boulots et où en es-tu aujourd’hui ?
Alors au début j’ai cherché dans ma branche, en architecture, j’ai cherché pendant environ 1 mois, j’ai eu un entretien et une petite mission avec un contractor qui ne me convenait pas. Avec le recul je n’ai pas cherché assez longtemps dans ma branche. J’aurais dû persévérer mais il me fallait un travail si on voulait se trouver un appartement à nous (on était en sous-location et en coloc jusqu’à présent). Mon anglais était meilleur qu’avant la Nouvelle-Zélande mais je manquais un peu de confiance en moi. Alors j’ai élargi complètement mes recherches, et à ce moment-là ça a été assez vite, j’ai eu pas mal d’entretiens téléphoniques et en 3 semaines je signais mon contrat. Mon expérience néo-zélandaise a sûrement joué mais je pense que c’est avant tout le dynamisme, la volonté et l’énergie qui comptent. Les recruteurs de customer service agents et d’account managers cherchent des gens qui ont la gnaque, pas forcément d’expérience. Alors sur mon CV j’avais mis en avant tous les petits mots comme hard worker, enthusiastic, highly adaptable. J’avais modifié mon CV. Aussi, les recruteurs n’avaient pas besoin de savoir que je savais dessiner une charpente mais j’ai mis en avant le fait que j’étais multi-tasks et que je faisais le suivi de plusieurs chantiers en même temps. Je suis donc Account Manager dans une grosse boîte d’IT. Je suis au même poste depuis bientôt 2 ans. Je ne me plains pas de mon salaire. Dans le monde de la vente, si tu te donnes à fond, tu es récompensé. Par contre le salaire de base est faible, il faut compter sur les commissions donc pas de baisse de régime sinon pas de salaire !
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En terme de culture, de mentalité et de façon de vivre, quel pays préfères-tu entre les deux ?
Sans suspens je préfère la Nouvelle-Zélande ! Il y règne un mode de vie hyper cool (sûrement dû au fait qu’ils marchent pieds nus !!!). Les Kiwis sont des gens qui vivent dehors dès qu’ils peuvent, ils aménagent pleinement leur terrasse et leur jardin, ça peut même faire un peu fouillis. On voit des canapés sur les terrasses, c’est vivant. Au Canada c’est un peu différent, on a moins ce coté fouillis et les extérieurs sont davantage tirés à 4 épingles avec un joli salon de jardin et des chaises Muskoka ! Ca fait très magazine de déco ! On voit surtout ça dans les cottages. Les mentalités restent similaires. Ils sont très avenants, parlent facilement de petites anecdotes de leurs vies lors d’une première rencontre ou même dans les relations professionnelles. Au restaurant la serveuse te dira forcément que le plat que tu as choisi, c’est son « favorite ». Ca fait partie de la culture nord-américaine d’ajouter un petit mot gentil, on s’habitue à ces petites attentions, même si parfois tu doutes de la sincérité de ce qui est dit ! Toronto est beaucoup plus cosmopolite, il y a des gens de partout dans le monde, plein de religions, plein de gastronomies. En Nouvelle-Zélande c’est un peu différent, c’est davantage une communauté asiatique.
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Quels sont tes meilleurs souvenirs pendant tes PVT ?
Le road trip en Nouvelle-Zélande bien sûr ! Et je dirais plus particulièrement le Queen Charlotte Track. C’était notre première rando sur plusieurs jours, c’était dur physiquement mais on en a pris plein la vue ! dsc05256 Et puis au Canada, je garde un super souvenir de notre première virée hivernale dans la campagne. On a passé 3 jours dans un petit appartement au-dessus d’un cottage avec une vue sur le lac gelé et des couchers de soleil fluorescents. dsc05389
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Et tes plus grosses galères ou difficultés ?
Je dirais le début du PVT Canada, Antoine s’est cassé la jambe deux semaines après mon arrivée. On n’a pas du tout profité de l’été mais on a beaucoup visité l’hôpital ! Après, le plus dur c’était pour lui, qui ne pouvait pas bouger et était coincé dans l’appartement avec une température ambiante de 30 °C. Au final on n’a pas eu de grosse galère financière, renouveler ses visas peut-être rébarbatif et demande du temps mais ça fait partie du jeu.
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Quels conseils donnerais-tu aux pvtistes intéressés par l’une de ces deux destinations PVT ?
Ne pas se poser de questions et y aller ! Et surtout ne pas abandonner ses projets même si la destination n’est pas celle qu’on souhaitait au départ ! Pour les amoureux de la randonnée, foncez en Nouvelle-Zélande ! Sinon je n’ai pas de conseil particulier si ce n’est de respecter le pays que vous visitez.
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Quels sont vos projets aujourd’hui ?
Aujourd’hui on lance notre résidence permanente au Canada. Ce n’est pas si compliqué que ça. Par contre tout le monde ne peut pas la demander. Antoine n’est pas éligible car son travail fait partie de la catégorie C. Donc, garder en tête que ce n’est pas parce que vous avez un travail que vous pouvez postuler pour la RP. Au début je trouvais que la RP était chère et je me disais qu’on pouvait très bien rester au Canada en enchaînant plusieurs permis de travail. Sauf qu’au final depuis 2 ans j’ai l’impression d’avoir passé beaucoup de temps dans ces dossiers d’immigration ! Alors oui la RP, c’est pas gratuit mais 2 500 – 3 000 $ pour la tranquillité et pouvoir rester dans un pays, c’est rien !

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Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(9) Commentaires

Alexandre I |

Salut . Juste une question comment fait tu pour obtenir la rp pour ton ami qui est en catégorie c du coup ?
Merci d’avance 🙂

Julie I |

Quand tu es conjoint de fait ou marié, tu peux parrainer l’autre. Je suppose que c’est ce que Louise a fait 😉

Tristan I |

Bonjour Louise, super témoignage et super expérience! Mais j’ai une question, à la fin tu dis que tu pensais qu’il était aussi bien d’enchainer plusieurs permis de travail, mais une fois notre permis de 2 ans expiré, peut on refaire une demande pour un nouveau pvt (dans le même pays) Merci.

Julie I |

Hello,
Non c’est impossible, le PVT ne s’obtient qu’une fois par pays (à l’exception de l’Australie, sous conditions). Il faut passer par un autre permis : https://pvtistes.net/dossiers/partir-au-canada-toutes-les-options/ 😉

Lucas I |

Bonjour , je voudrais savoir , est-il possible de souscrire à plusieurs PVT différents en même temp ? Exemple : souscrire un profil pour le pvt Canada rester dans le bassin et demander un pvt nouvelle Zélande ou Australie ?

Julie I |

Salut, oui c’est possible (les pays s’en fichent royalement ;), mais attention, un PVT ne s’obtient qu’une fois (sauf en Australie) : si tu obtiens un PVT Canada et un PVT Nouvelle-Zélande en même temps, tu as, dans les 2 cas, 12 mois pour aller les valider, sinon tu les perds à vie.

Mais tu peux par exemple partir en mars en Nouvelle-Zélande en restant inscrit dans le bassin du PVT, être tiré au sort (si tu as de la chance) en juin et obtenir ton PVT en juillet. Tu auras alors jusqu’à juillet 2019 pour te rendre au Canada pour valider ton PVT 🙂

duchan I |

oui c’est possible

sylvain I |

Merci, intéressant

Marie I |

Top ce parcours et ton témoignage ! Merci beaucoup Louise !