
Voici la chaîne YouTube sur laquelle j’ai filmé le roadtrip à vélo et mes plus belles balades en courant.
Pour les trouver, des applications comme AllTrails ou le site web wildthings.club m’ont bien aidée à m’orienter et trouver les meilleurs parcours. J’ai également pu faire 8 des 10 Great Walk (comme des GR) en trail, des parcours de 40, 50, 60 km sur 1 seul jour. J’ai adoré, ce sont mes plus beaux souvenirs !
Pour ce qui est du vélo, il y a des “cycle trail” bien aménagés avec les “Great rides” bien référencés et avec de la signalisation.
Cependant, mon idée était de faire le tour de l’île du Sud donc j’ai pris de nombreuses routes et « highway speed », moyennement fréquentés. Il y a eu quelques routes un peu compliquées en sortant de Wanaka pour aller vers Kingston. Mais à part ça, j’ai trouvé que ça passait, surtout que je rejoignais souvent des « cycle trail » et là je me retrouvais en pleine forêt, au bord de lacs, dans des endroits magnifiques sans voiture !

Difficulté numéro 1 : le vent de face ! Quasiment tous les jours, le vent se levait l’après-midi et j’ai bien lutté pour avancer. Le dénivelé était aussi costaud mais cela me dérangeait moins que le vent. Je prenais mon temps.
J’ai eu un jour galère avec 2 crevaisons d’affilée sur la même après-midi (après 1 mois et demi sans problème). Je n’avais bien sûr qu’une seule chambre à air de secours. J’ai dû regonfler le pneu toutes les 10 minutes jusqu’à arriver à Curio Bay, où il y avait de sacrées collines à passer et une météo pas top top. Les Catlins n’étaient pas de tout repos !
Ce que j’ai le moins aimé : la grisaille d’Auckland à mon arrivée et la ville d’Auckland parce que c’est une ville et je me sens vraiment mieux dans la nature.

Je ne vois que des avantages à partir seule : la liberté de faire ce qu’on a envie, trouver plus facilement un travail en PVT, améliorer son niveau dans la langue du pays, se déplacer comme on le souhaite mais surtout, seule on rencontre beaucoup plus de monde et ces rencontres sont très fortes. Je trouve très peu d’inconvénients à partir seule !
À la fin de mon PVT, j’ai été rejointe par ma sœur. Nous avons loué des voitures de location pour se déplacer sur l’île du Nord et sur l’île du Sud, ce qui a complètement changé le voyage. Nous avons pu découvrir plein d’endroits inaccessibles ou trop éloignés pour moi à vélo. L’avantage d’être à 2 est de pouvoir partager toutes ces expériences inouïes, mais aussi de partager les frais pour toutes les dépenses ! L’inconvénient à 2 c’est de faire des compromis pour que chaque personne se sente bien.

La journée incroyable de la course The Wild à Arrowtown. Partie avec mes amis Mark, Mike et Matt, je retiens de cette course un plaisir immense de courir dans ces montagnes (la vue de Brow Peak !) et quelle joie de finir 2e femme derrière une super fille Louise que je reverrai par la suite !
Ma rencontre avec Julie (il faut prononcer Djoulaï !) sur mon 3e jour de vélo. Après avoir frappé à la porte d’une maison au hasard, épuisée par le vent de face dans un endroit isolé de tout. Elle m’a recueillie, on a ensuite passé de précieux moments ensemble dans les jours qui ont suivi et même quelques mois après avec ma soeur !
Une journée incroyable a été le lever de soleil sur le Isthmus Peak enchaîné par le Brewster glacier avec ma soeur !
Le Milford Track en courant sur une journée avec un beau petit groupe de trailers surmotivés, des paysages à couper le souffle avec les cascades géantes dans ces fjords merveilleux.
Et un dernier : ma rencontre avec mes premiers kiwis bird sur la magnifique île de Stewart Island (au sud de l’île du Sud). Partie avec une allemande rencontrée dans le bateau, on passe 2 h à les chercher, écouter chaque bruit, on fait 5 ou 6 km à la tombée de la nuit et dans la nuit noire. Puis, ayant aperçu un kiwi furtivement, on s’en contente et on rentre au camping. Et là en se brossant les dents : 2 kiwis birds se battaient ( ou jouaient ?!) en se tournant autour, juste à côté de nous, avec leur long bec. On ne savait pas quoi faire, on avait presque peur qu’ils nous attaquent avec leurs cris assez stridents ! Partir si loin à pied… alors qu’ils étaient à nos pieds !

La Nouvelle-Zélande a tellement à offrir en termes de trail, si vous aimez courir, faire du mountain bike ou randonner c’est “the place to go” !
Concernant le mode de vie, il y a peut-être un sujet dont on ne parle pas forcément. Les Néo-Zélandais sont assez tranquilles, tournés vers la nature, la randonnée, le VTT, et il y a une chose particulière, c’est qu’ils se couchent tôt et ne font pas la fête trop tard !
C’est complètement mon mode de vie alors moi j’ai adoré ce pays ! Quand je rencontrais d’autres Français en PVT plutôt dans la vingtaine, ils étaient assez déroutés que les bars ferment assez tôt (Auckland, Nelson, etc.). C’est un peu moins vrai à Christchurch, mais globalement ça ne fait pas la fête comme en France ou en Belgique.
Moi je valide ce mode de vie car en se couchant tôt, je me lève tôt et j’ai fait beaucoup de levers de soleil dans les montagnes et c’était génial. « Early bird catches the worms. »
J’en parle car je sentais des petites pointes de déception parfois. Je trouve que la Nouvelle-Zélande est plus un pays de trentenaires que d’étudiants !
Aucun commentaire
{{like.username}}
Chargement...
Voir plus