Aurélien, travailleur autonome au Québec
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Bonjour Aurélien, peux-tu te présenter ?
Bonjour je me prénomme Aurélien Renard, j’ai 31 ans et je suis passionné par l’être humain. Arrivé au Québec et plus précisément dans la ville de Québec en 2018, dans le cadre d’un PVT, ça fait déjà 4 ans que j’ai la chance de m’épanouir, évoluer et réussir avec succès mes challenges dans les différentes strates de ma vie, que ce soit professionnel, comme personnel.
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Tu es parti en PVT au Canada en 2018. Pourquoi cette destination ?
Je cherchais la chaleur, le sable fin et les cocotiers… Je crois bien que je me suis trompé de destination !
Plus sérieusement, j’ai toujours aimé voyager dans le monde. Lorsque j’étais en France, j’avais pour habitude de faire 1 à 2 gros voyages à travers le monde par an, ainsi que des petits voyages en fin de semaine. Suite à des vacances en 2017 au Québec, je suis tombé en amour avec le pays : l’énergie ambiante, la mentalité, les paysages et… la poutine et les bières de microbrasseries !
J’avais vraiment ce feeling au plus profond de moi qui me disait que j’avais ma place à vivre ici, ce qui venait confirmer cette conviction qui était présente en moi depuis mes 15 ans que j’allais vivre sur le continent nord-américain.
Dans l’avion du retour je savais que j’allais revenir au Québec pour y passer un bout de ma vie, et j’ai entrepris le nécessaire deux jours après être rentré chez moi.
J’avais vraiment ce feeling au plus profond de moi qui me disait que j’avais ma place à vivre ici, ce qui venait confirmer cette conviction qui était présente en moi depuis mes 15 ans que j’allais vivre sur le continent nord-américain.
Dans l’avion du retour je savais que j’allais revenir au Québec pour y passer un bout de ma vie, et j’ai entrepris le nécessaire deux jours après être rentré chez moi.
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Que fais-tu là-bas ?
J’ai créé ma propre activité. Mon activité principale est d’accompagner l’être à ÊTRE, à se reconnecter à son infini potentiel. J’accompagne toutes personnes ressentant l’envie de se développer personnellement (lever certaines pensées et comportements limitants, se retrouver, mieux communiquer, avoir plus de confiance, passer à un niveau de conscience supérieur..), ainsi que les entrepreneurs qui veulent se lancer ou qui souhaitent aller à un niveau supérieur.
Un constat vraiment intéressant que j’ai fait assez rapidement, c’est qu’un certain nombre de personnes qui viennent pour se faire accompagner sont des immigrés qui souhaitent se mettre à jour avec eux-même.
Vivre l’expatriation est une réelle aventure en soi qui donne cette possibilité d’être pleinement soi ! D’être qui nous sommes au plus profond de nous sans avoir les étiquettes que la famille ou encore les amis collent consciemment ou inconsciemment.
Un constat vraiment intéressant que j’ai fait assez rapidement, c’est qu’un certain nombre de personnes qui viennent pour se faire accompagner sont des immigrés qui souhaitent se mettre à jour avec eux-même.
Vivre l’expatriation est une réelle aventure en soi qui donne cette possibilité d’être pleinement soi ! D’être qui nous sommes au plus profond de nous sans avoir les étiquettes que la famille ou encore les amis collent consciemment ou inconsciemment.
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Est-ce que tu penses que se reconvertir professionnellement est plus facile au Canada qu’en France ?
Je dirais instinctivement que oui de par l’expérience des personnes qui m’entourent et la mienne.
Avant de venir au Québec, j’étais technicien de maintenance / gestionnaire de site. Je faisais de la maintenance et dépannage de climatisation, électricité, plomberie ainsi que de la relation client et gestion de budget…
Je sentais depuis des années que je n’étais plus aligné avec mon ancienne profession et j’avais entrepris une formation en coaching de gestion (formation qui était en ligne au Québec). La journée j’avais ma casquette de technicien et le soir j’essayais de développer la partie coaching.
En arrivant au Québec, je me suis promis à moi-même de ne plus revenir en arrière professionnellement et de ne plus faire un job qui ne me plait plus. Je me suis donc lancé à 4 000 % dans le développement de mes projets. J’ai rapidement constaté que la réceptivité de ce que je proposais était présente. Évidemment, cela demande un côté entrepreneurial, une belle dose de proactivité et de motivation mais je suis convaincu que ces ingrédients additionnés à la terre fertile du Québec ont permis de pouvoir faire fleurir mes projets plus facilement qu’en France. Toutes les personnes que j’ai pu rencontrer m’ont soutenu et ont cru en mes projets, ce qui m’a permis d’ouvrir de très belles portes et ainsi de pouvoir collaborer avec des personnes inspirantes et impactantes dans leurs secteurs professionnels.
Dans mon entourage, j’ai des personnes proches qui ont fait des switch de carrière d’ingénieur agro-alimentaire en France à massothérapeute au Québec, ou encore dans le secteur de la mode au domaine de la foresterie.
Ce que je constate pour les personnes qui souhaitent faire une reconversion, c’est qu’une multitude de formations sont possibles et même sans ça, la pénurie d’employés fait que les chefs d’entreprise sont ouverts à donner la chance à une personne qui n’a peut-être pas les compétences mais qui est pleinement motivée. Chose qui, à mon sens, en France est plus rare.
Avant de venir au Québec, j’étais technicien de maintenance / gestionnaire de site. Je faisais de la maintenance et dépannage de climatisation, électricité, plomberie ainsi que de la relation client et gestion de budget…
Je sentais depuis des années que je n’étais plus aligné avec mon ancienne profession et j’avais entrepris une formation en coaching de gestion (formation qui était en ligne au Québec). La journée j’avais ma casquette de technicien et le soir j’essayais de développer la partie coaching.
En arrivant au Québec, je me suis promis à moi-même de ne plus revenir en arrière professionnellement et de ne plus faire un job qui ne me plait plus. Je me suis donc lancé à 4 000 % dans le développement de mes projets. J’ai rapidement constaté que la réceptivité de ce que je proposais était présente. Évidemment, cela demande un côté entrepreneurial, une belle dose de proactivité et de motivation mais je suis convaincu que ces ingrédients additionnés à la terre fertile du Québec ont permis de pouvoir faire fleurir mes projets plus facilement qu’en France. Toutes les personnes que j’ai pu rencontrer m’ont soutenu et ont cru en mes projets, ce qui m’a permis d’ouvrir de très belles portes et ainsi de pouvoir collaborer avec des personnes inspirantes et impactantes dans leurs secteurs professionnels.
Dans mon entourage, j’ai des personnes proches qui ont fait des switch de carrière d’ingénieur agro-alimentaire en France à massothérapeute au Québec, ou encore dans le secteur de la mode au domaine de la foresterie.
Ce que je constate pour les personnes qui souhaitent faire une reconversion, c’est qu’une multitude de formations sont possibles et même sans ça, la pénurie d’employés fait que les chefs d’entreprise sont ouverts à donner la chance à une personne qui n’a peut-être pas les compétences mais qui est pleinement motivée. Chose qui, à mon sens, en France est plus rare.
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Quels sont pour toi les avantages et les inconvénients d’être travailleur autonome pendant son PVT au Canada ?
Comme pour tous, il y a des avantages et inconvénients. Je dirais que le simple fait d’être travailleur autonome (qu’importe le pays finalement) est pour moi déjà un grand avantage de pouvoir organiser mes journées à ma guise et me reconnecter au pourquoi je me lève le matin. Outre ces avantages de cette liberté, plus concrètement ce qui est intéressant au Québec avec ce statut, c’est la facilité administrative pour l’avoir, ainsi que la possibilité de déduire une multitude de nos frais d’entreprise (plus qu’en France). En lien avec les inconvénient qui me vient en premier et le fait de ne pas avoir la RAMQ et la difficulté pour répondre aux exigences pour demander la résidence permanente.
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Aurais-tu des conseils pour ceux qui souhaiteraient se lancer ?
Si tu trouves ce qui te fait vibrer et que tu veux te lancer, FONCE ! C’est une réel expérience à expérimenter si on en ressent l’appel. Un organisme qui m’a bien aidé c’est le fonds d’emprunt à Québec, questions statuts et impôts il y a souvent des conférences ou consultations gratuites offertes par Revenu Québec où nous en apprenons plus sur comment ça se passe, ce que nous pouvons déduire ou non, etc.
Le réseautage et l’accompagnement par des personnes qui sont aussi passées par là est toujours un plus.
Je sais qu’il y a aussi divers organismes comme le SOIT (Service d’orientation et d’intégration des immigrants au travail) ainsi qu’Accès Études Québec pour les personnes qui souhaitent faire une reconversion.
Le réseautage et l’accompagnement par des personnes qui sont aussi passées par là est toujours un plus.
Je sais qu’il y a aussi divers organismes comme le SOIT (Service d’orientation et d’intégration des immigrants au travail) ainsi qu’Accès Études Québec pour les personnes qui souhaitent faire une reconversion.
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Être travailleur autonome ne te permettait pas de prétendre à une demande de résidence permanente. Comment as-tu fait pour rester au Canada ?
Effectivement, il est complexe de demander la résidence permanente avec le statut de travailleur autonome. À la suite de mon PVT, mon amie à repris les études ce qui m’a permis d’avoir un permis de travail ouvert en tant que conjoint de fait le temps de ses études, ainsi que pendant son permis post-diplôme.
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Qu’est-ce que tu apprécies le plus au Canada ? Le moins ?
Je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller ailleurs qu’au Québec et l’Ontario, mais d’années en années, je ressens une réelle appartenance à ce pays d’adoption. Ce qui m’a fait craquer dès la première fois que je suis venu en vacances s’est ancré en moi progressivement. Mon chez moi est ici.
Assez cliché mais je dirais que ce que j’apprécie le moins serait la longueur des hivers après quelques années (je me souviens encore d’une randonnée au lac des cygnes le 1er juin avec la neige qui tombe).
Assez cliché mais je dirais que ce que j’apprécie le moins serait la longueur des hivers après quelques années (je me souviens encore d’une randonnée au lac des cygnes le 1er juin avec la neige qui tombe).
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Quel est ton meilleur souvenir au Canada pour le moment ?
Il est vraiment difficile d’identifier le meilleur souvenir, entre les magnifiques rencontres, les succès professionnels, les beaux moments en nature, comme en ville, les festivals, les rencontres improbables avec des orignaux, les sorties en kayak, en ski hok, les chalets entre amis… En étant connecté à l’instant présent, chaque moment devient un nouveau meilleur souvenir.
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Le moins bon ?
Le moins bon serait le premier et finalement dernier petit coup de mou au niveau moral. Ça faisait 2 mois que j’étais au Québec et ma vie sociale était moins active comparée à celle que j’avais en France. Ce petit coup de mou m’a permis de me donner une motivation pour être proactif à rencontrer des personnes avec qui ça “fit” pleinement et faire diverses activités.
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Comment tes proches ont réagi à ton départ ?
En annonçant le départ ainsi que cette volonté de reconversion, les premières questions récurrentes sont “tu vas quitter ton CDI ?”, “ tu penses à la retraite?”, “ tu connais personne là bas ?”, “et si ça fonctionne pas ? “…
Ce sont souvent les peurs qui surgissent de nos proches ayant une carte du monde différente des nôtres, ça leur met en lumière l’inconnu qui peut faire resurgir leurs propres peurs. Je dirais que finalement il ne faut pas prendre ça comme un manque de soutien mais plutôt comme une preuve d’amour car ils tiennent à nous.
Ce sont souvent les peurs qui surgissent de nos proches ayant une carte du monde différente des nôtres, ça leur met en lumière l’inconnu qui peut faire resurgir leurs propres peurs. Je dirais que finalement il ne faut pas prendre ça comme un manque de soutien mais plutôt comme une preuve d’amour car ils tiennent à nous.
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As-tu des conseils pour les futurs expatriés ou ceux qui hésitent à se lancer ?
Je dirais sans hésitation de vivre cette aventure ! Que ça soit pour 4 semaines, 4 mois ou 4 ans, c’est une réelle expérience de développement personnel. L’expatriation est une occasion unique de pouvoir sortir complètement de ce que nous connaissons et nous faire grandir en tous points. Que cette expérience soit éphémère ou plus longue, ça donne l’occasion de vivre !
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Et pour finir, quels sont aujourd’hui tes projets ?
Je continue mes projets de développement d’affaires et j’entreprends une formation pour pouvoir enseigner la PNL. Les frontières étant ouvertes de nouveau, je compte aussi profiter pour aller visiter les pays d’Amérique Latine durant l’hiver qui s’en vient !
Marie
En PVT au Canada de novembre 2021 à 2023, je répondrai à vos questions avec plaisir. Après un road trip en Amérique latine (Colombie, Bolivie, Pérou, Guatemala), je suis rentrée en France en juin 2024.
On a Working Holiday Visa in Canada from November 2021 to 2023, I will gladly answer your questions. After a road trip in Latin America (Colombia, Bolivia, Peru, Guatemala), I returned to France in June 2024.
Les Guides de pvtistes.net
Nos guides des pvtistes sont disponibles gratuitement au format PDF, pour que vous puissiez les consulter à tout moment, même sans connexion !
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