Parce que l’étranger fait beaucoup rêver, et parce que certains d’entre vous n’imaginent pas qu’ils pourraient rencontrer des difficultés une fois en PVT, voici quelques recommandations.
- Tout d’abord, en optant pour le PVT, vous partez à la découverte d’un pays en ayant l’autorisation d’y travailler.
Votre recherche de travail sera peut-être courte, longue, facile, difficile, personne ne peut le savoir à l’avance.
Certains trouveront un emploi en claquant des doigts car leur profil plaît, car ils arriveront au bon endroit, au bon moment, car ils connaîtront une personne qui pourra les aider ou pour toute autre raison ! Il est en effet possible que tout se déroule comme vous l’aviez rêvé.
Mais il est également possible qu’il vous faille quelques semaines avant de trouver un emploi, que vous deviez changer de ville ou d’État/province. Il se peut que vous ne parliez pas assez bien anglais, espagnol, japonais ou autre ou encore que vous n’ayez pas assez d’expérience. Vous pouvez aussi arriver à un moment où peu d’emplois sont disponibles.
Le meilleur conseil que nous pouvons vous donner, c’est de ne pas trop rêver à une expérience sans difficulté. Partez sans trop penser à ce qui vous attend, vous vivrez votre expérience une fois sur place, au gré des événements, des opportunités et des rencontres et ce sera là la meilleure façon de vivre votre PVT !
- Partez avec assez d’argent ! Les différents pays du PVT vous recommandent de partir avec un minimum d’argent, ce n’est pas de trop et cela vous permettra de subvenir à vos besoins un certain temps si vous ne trouvez pas de travail tout de suite. Vous préparez ce voyage depuis des mois, voire plus, ne prenez pas le risque de devoir rentrer après quelques semaines, faute d’argent. Vous allez devoir vous loger (et pourquoi pas verser une caution), vous nourrir, vous déplacer (notamment pour travailler) et sortir.
- Partez avec un billet d’avion aller-retour ! C’est une bonne façon de pouvoir, à tout moment, rentrer chez soi, si on manque d’argent ou en cas de problème. Ceci dit, les allers simples sont une bonne option pour ceux qui souhaitent voyager à plus long terme ou pour ceux qui ne savent pas ce qu’ils feront ensuite. Si vous optez pour un aller simple, assurez-vous d’avoir toujours de l’argent pour vous payer un billet retour au cas où.
- Assurez-vous ! Prendre une assurance PVT doit être une priorité. Vous serez à des milliers de kilomètres de chez vous, vous devez être en mesure de vous faire soigner, hospitaliser, voire rapatrier en cas d’accident très grave, sans y laisser toutes vos économies. Ne faites pas cette économie, ça ne vaut pas le coup !
- Préparez-vous ! Lisez notre contenu sur pvtistes.net (guides, dossiers, interviews de pvtistes…) 🙂
- Gardez votre passeport en sécurité ! Pensez également à vous inscrire sur le Registre des Français établis hors de France (ou au consulat de Belgique, pour les Belges) et à faire une copie et un scan de votre passeport. Vous garderez la première à un autre endroit que votre original (mais en lieu sûr également) et vous vous enverrez le second par e-mail pour pouvoir, à tout moment, en imprimer une copie.
- Amusez-vous bien ! Eh oui, n’oublions pas l’un des objectifs essentiels de votre voyage !
(14) Commentaires
En effet, le sujet revient beaucoup dans les médias et c’est tant mieux. La vision donnée sur les séjours PVT en Australie en France est souvent idéaliste et il est important de rappeler certaines réalités. Je trouve les articles modérés, que ce soit celui-ci, celui de la jeune pvtiste en Australie https://chroniquesdaustralie.com/2013/06/15/la-realite-du-travail-en-australie/ ou celui de liligo https://www.liligo.fr/blog-voyage/news/2013/07/10/pvt-la-fin-de-leldorado-australien-2-16005/
parfait, j’allais justement faire un article sur mon expérience et mes opinions, mais j’y retrouve tout ce que je voulais y apporter,plus que parfait !!!!!!
Ca me semble surtout du bon sens cette article…;)
Très bonne article. Merci bien.
Super cet article !
L’image de l’Eldorado n’est pas véhiculé que par les médias. Perso quand je change de pays/ville j’espère toujours que ma vie changera en mieux (même quand je me fais une nouvelle de coupe de cheveux j’espère que ma vie changera en mieux). En appelle ça l’espoir, les rêves, se faire des films. Après on se rend compte sur place que c’est pas comme dans les rêves (ou dans le miroir que cette coiffure c’est vraiment la déprim). Ou on accepte, on s’adapte ou la situation est vraiment plus tenable et il faut être assez intelligent pour partir.
Pour certains le pvt tourne au vinaigre, pour d’autres c’est l’eldorado et pour je pense la grosse majorité, c’est ni l’un ni l’autre. C’est une expérience d’un an suffisamment enrichissante pour vouloir s’expatrier dans un autre pays (ou pas), mais pas assez pour tenter de rester plus longtemps dans le pays en question.
Ca y est, mon rêve est brisé (ou pas) 🙂
Reste plus qu’à trouver rapidement un job, j’y vais en janvier et je crois que c’est une bonne période pour ça…mais attention aux idées pré-conçues !
Bonjour !
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec cet article surtout concernant l’Australie, pays où je me trouve actuellement. Je ne sais pas si vous étiez en France ces derniers mois, mais on ne peut pas nier que ce pays a été excessivement présenté comme un Eldorado … Peut-être pas sur pvtistes.net, mais dans tous les autres médias (émissions TV notaamment), il était montré des gens partis à l’aventure là-bas et qui réussissaient facilement, que le travail se trouvait en claquant simplement des doigts et reflétait une réalité qui a peut-être existé, mais qui n’est plus.
Je peux le dire car ma copine et moi sommes confrontés à cette situation à laquelle on s’attendait peu, surtout quand on parlait de notre projet à des proches et encore plus à ceux qui avaient tenté l’expérience quelques mois/années plus tôt et pour qui ça s’était bien passé. Force est de constater que les choses ont changé et que même en ayant des qualifications et un domaine d’activité censé être porteur, notamment en Australie (nous sommes tous deux géologues), la galère commence a nous peser et on se demande vraiment ce qu’on fait ici …
Les différents témoignages lus ces derniers temps, je pense surtout à l’échange que vous avez relayé entre le Consul de Sydney et la jeune PVTiste, ne sont pas là pour nous remonter le moral. Alors, je voulais pousser un petit coup de gueule par rapport à cet article et dire que si, certains pays ont été présentés comme des Eldorado et que j’imagine que beaucoup de gens vivent de plein fouet la désillusion des espoirs qu’ils avaient mis dans ce projet … comme c’est le cas pour nous à l’heure actuelle.
Au delà de ça, je voulais tout de même féliciter l’équipe du site pour tous ces dossiers que vous nous offrez et qui sont d’excellentes sources d’informations, parfaitement pertinentes et toujours à jour.
Et puis, on garde la patate en se disant qu’on est quand même heureux de se balader avec 20/25’C en plein hiver …
J’ai l’impression qu’autrefois, ce type de séjour (WHV) attirait surtout une certaine catégorie de personnes, naturellement attirés par les nouvelles cultures, ayant déjà une forte curiosité naturelle et ayant déjà voyagé plus jeunes, etc. donc peut-être mieux outillés et avec les qualités pour faire face aux difficultés.
Mais maintenant, cela attire aussi ceux qui veulent partir ailleurs pour des raisons moins intrinsèques. C’est parfois pour fuir un environnement moribond, ou sinon pour suivre la vague: c’est « in » de partir à l’étranger, c’est « cool » d’être backpacker et une expérience qui sera positive sur un CV! Comme les médias (chez vous en France) ont fait de nombreux reportages depuis un certain temps, ça ajoute à l’illusion que ça sera facile, du coup ce n’est pas tout le monde qui se prépare adéquatement (quand on s’imagine que ce sera facile, on a tendance à être moins préparés et à bien s’informer avant de partir).
(Attention, je tiens à préciser que je ne dis pas que c’est votre cas personnellement, mon commentaire se veut très général!).
Merci Julien pour ton témoignage, c’est important d’en avoir ! Il y a quelques années les choses étaient plus simples en Australie mais le succès appelant le succès, la concurrence est rude aujourd’hui malheureusement 🙁
Si jamais vous galérez trop mais que vous voulez vivre des choses sympa (sans gagner d’argent mais ce n’est pas forcément un but en soi si on n’est pas complètement à sec), vous pouvez tenter de faire du WWOOFing ou du HelpX.
Vous êtes où en ce moment ?
Ouillle la faute… ont fait parlER d’eux
C’est corrigé 🙂
Bon résumé 🙂
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