20 ans à vos côtés pour réaliser votre projet PVT !

Quand on prépare un grand voyage ou un PVT, on l’imagine souvent comme une aventure extraordinaire, une parenthèse unique, un rêve qui se réalise. On fantasme des paysages à couper le souffle, des rencontres marquantes, une liberté totale… Et pourtant, une fois sur place, la réalité ne correspond pas toujours à ce que l’on attendait. Peut-on alors être déçu par ses voyages ? La réponse est oui. Et cela arrive plus souvent qu’on ne le pense.

Une image idéalisée… nourrie par les réseaux

Aujourd’hui, une grande partie de notre rapport au voyage est influencée par les réseaux sociaux, les blogs ou encore les vidéos YouTube. On y voit des plages désertes en Australie, des cafés branchés à Séoul, des temples silencieux au Japon, des road trips parfaits au Canada… Mais ce que l’on ne voit pas, ce sont les galères du quotidien : les démarches administratives, les journées sans motivation, le mal du pays, ou encore la difficulté à se faire des amis sur place.

Ce décalage entre ce qu’on imaginait et ce que l’on vit peut provoquer de la frustration, parfois même un sentiment de culpabilité : “Je suis à l’autre bout du monde, je devrais être heureux, alors pourquoi je ne le suis pas ?”.

Pourquoi peut-on se sentir déçu ?

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles un voyage, même longuement préparé, peut ne pas répondre à nos attentes.

1. Des attentes trop élevées

On a parfois tellement idéalisé un pays qu’on ne peut qu’être un peu déçu. Par exemple, beaucoup rêvent de Tokyo pour son ambiance futuriste et ses traditions… mais une fois sur place, certains trouvent la ville trop bruyante, impersonnelle ou stressante. Ce n’est pas qu’elle est moins bien que prévu, c’est simplement qu’elle ne correspond pas à l’idée qu’on s’en faisait.

De la même manière, la Patagonie en Argentine peut décevoir certains voyageurs partis hors saison : conditions météo difficiles, sites inaccessibles, villes vides… L’aventure peut vite devenir monotone, voire frustrante.

Autre exemple : Sydney, souvent perçue comme une ville dynamique et ensoleillée, peut sembler froide et impersonnelle quand on arrive sans connaître personne ou sans emploi. L’image de la plage tous les jours ne colle pas toujours avec la réalité du quotidien en ville.

2. La fatigue, le stress, les imprévus

Voyager n’est pas toujours reposant. Ceux qui ont parcouru la Nouvelle-Zélande en van, par exemple, le savent : entre les pannes, les nuits glaciales, les douches dans des campings bondés ou encore les galères de stationnement, l’aventure peut vite devenir épuisante.

À cela s’ajoutent parfois des soucis de santé : une intoxication alimentaire, un virus mal soigné ou une blessure en randonnée peuvent vite gâcher une partie du voyage. C’est aussi pour ça qu’une bonne assurance PVT, type Globe PVT, est indispensable : en plus d’être obligatoire pour la majorité des destinations, elle permet de partir plus sereinement, en sachant que l’on sera bien couvert en cas de problème.

3. Le sentiment d’isolement

Partir seul à l’autre bout du monde peut parfois provoquer un grand sentiment de solitude. Certains pvtistes s’attendent à vivre une immersion totale dans une ville animée, chaleureuse et accueillante. Mais une fois sur place, la barrière de la langue, les différences culturelles et le rythme de vie local peuvent rendre l’intégration plus difficile que prévu.

4. Un choc culturel difficile à vivre

Le choc culturel peut aussi prendre des formes inattendues. Même quand on s’est bien renseigné avant de partir, la réalité sur place peut bousculer nos habitudes et notre façon de penser. Ce n’est pas toujours lié à la langue ou à l’isolement, mais plutôt à des différences de valeurs, de rythme de vie, ou de rapports humains.

En Corée du Sud, par exemple, certains pvtistes sont surpris par la forte hiérarchisation de la société, la pression liée à l’apparence ou à la réussite, ou encore les interactions sociales très codifiées. Ce qu’on interprète en tant qu’Occidental comme de la froideur ou de la distance est souvent simplement culturel, mais cela peut créer un sentiment de mal-être ou de rejet, surtout au début.

En Argentine, à l’inverse, ce sont parfois les comportements très expressifs et spontanés qui déstabilisent : tutoiement rapide, contacts physiques fréquents, horaires très décalés (manger à 23 h, sortir à 2 h du matin), ou encore un rapport au temps plus souple que ce à quoi nous sommes habitués.

Même dans des pays comme le Canada, réputé proche culturellement de la France, certains pvtistes se sentent déstabilisés par le politiquement correct, le formalisme dans le monde du travail ou encore l’enthousiasme perçu comme exagéré dans les échanges quotidiens.

Ces écarts culturels ne sont ni bons ni mauvais en soi, mais ils peuvent provoquer une vraie remise en question ou une forme de fatigue mentale, surtout quand ils s’accumulent dans les premières semaines du séjour.

5. Une mauvaise période pour partir

Il arrive aussi que l’on parte au mauvais moment. Si l’on traverse une période difficile sur le plan personnel (deuil, rupture, burn-out…), le voyage ne fait parfois qu’amplifier ce mal-être.

Par exemple, si on débarque en Nouvelle-Zélande en espérant que les grands espaces nous apaisent, on peut vite se sentir seul au milieu de nulle part, surtout quand on passe beaucoup de temps sur la route ou dans des petits villages isolés. Même chose au Canada : en hiver, le froid, la nuit qui tombe tôt et l’éloignement avec les proches peuvent vite peser si on n’est pas au top dans sa tête.

Le voyage ne règle pas tout. Et parfois, on réalise sur place qu’on avait besoin de se poser, pas forcément de partir loin.

Ce n’est pas un échec, c’est une expérience

Se sentir déçu par son voyage ne signifie pas que celui-ci est un échec. Cela veut simplement dire que le voyage est une expérience humaine, avec ses hauts et ses bas. De nombreux pvtistes racontent avoir traversé des moments très difficiles avant de trouver leur équilibre.

Parfois, c’est en changeant de ville ou de rythme que les choses s’améliorent. Il suffit d’un détail pour que tout prenne un nouveau sens.

Ce n’est pas parce qu’un pays plaît à beaucoup de voyageurs qu’il vous plaira forcément. Et ce n’est pas grave. Certains adorent Montréal, d’autres ne s’y font jamais. Certains s’épanouissent dans la nature néo-zélandaise, d’autres trouvent ça trop calme. Il est important de reconnaître ses goûts, ses besoins, ses limites.

Quelques conseils pour mieux gérer ces moments

  • Ne pas comparer son expérience à celle des autres. Chaque parcours est unique.
  • Accepter les moments de creux, sans culpabiliser.
  • En parler à d’autres pvtistes, à ses proches, sur des groupes Facebook, dans un carnet de voyage.
  • Changer d’environnement : un nouveau lieu, une activité différente peuvent faire renaître l’envie.
  • Se rappeler pourquoi on est parti : retrouver le sens initial du voyage.

Apprendre de ses déceptions

Oui, on peut être déçu par un voyage. Cela ne signifie pas que l’on n’est pas fait pour partir, mais simplement que le voyage parfait n’existe pas. C’est aussi ça, l’aventure : se découvrir soi-même, dans des situations inhabituelles, faire face à ses attentes, ses peurs, et parfois, revoir ses priorités.

Et souvent, ce que l’on retient à long terme, ce ne sont pas que les beaux paysages ou les fêtes entre backpackers/pvtistes… ce sont aussi les défis, les remises en question et la force que l’on a gagnée en les surmontant.

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(85) Commentaires

maud I |

hello amis pvt.
Je lis la pluspart des commentaires, et je suis sur le cul. Pour ma part le quèbec est magique, je vie une expèrience de fou. j’ai trouvais plusieurs job en 2/ 3 jours grand max. j’ai trouvais un apartement en colocation très rapidement aussi. les chauffeurs de bus me salue tous, je me suis intègrès très facilement. Aprés j’ai pas beaucoup de pote quèbecois mais ca arrive tout doucement. Ont à pas la même culture. mais faut sortir un peu de son nid, faut bouger aussi de mont royal, car ta d’autre chose, d’autre endroit et prouver que nous on peut aussi s’intègrè. Aprés je trouve que le canadiens qui à laisser ce com, est pas très sympa. mais t’en a d’autres qui le sont.
Et pour ma part c’est un pays ou tu t’ennuie pas, ta toujours quelques choses a faire et à barouder. aprés c’est mon ressentiment. je me vois bien vivre ici, sans stresse… bref je tripe a fond et c’est vraiment le fun ici 🙂

larousse I |

Que tu te plaises au Québec et que tu as eu une belle expérience…bien c’est super! Sinon, mon commentaire est tout simplement la réalité: le Canada est présenté en eldorado dans de nombreux reportages et ce, depuis plus d’une décennie. Je pense que c’est une erreur, car embellir le portrait ne rend service à personne, à part ceux qui ont à y gagner du fric (commerçants, compagnies d’assurances, etc.) Quant à ne pas me trouver sympa, c’est te baser sur une dizaine de lignes que j’ai écrit, c’est comme si je disais d’un Français qui critique le Québec qu’il n’est pas sympa juste parce qu’il a dit quelque chose de négatif. Je suis en couple avec un immigrant belge, et on a a cotoyé de nombreux Français qui étaient de passage au Québec (pvtistes ou autre), dont certains sont restés de vrais amis. Je crois qu’il y a 2 types de pvtistes: sont qui sont fait pour l’aventure et qui ont une capacité de faire leur place et une volonté de s’adapter, et ceux qui ne l’ont pas…et les reportages ultra positifs donnent l’impression à ces derniers que tout est facile. Voilà pour mon avis bien personnel! 😉

luc I |

Qui te dit qu’on a pas bougé de notre nid?
Y aussi le nid mental politiquement correct qui fait dire « bouh la France,top le Canada! »
On a le droit à la nuance.Mais dans plein de pays j’entends des jeunes français toujours en train de cracher sur leur pays…
De cette manière ils se sentent comme une élite.:)
Le Québec faut faire un paquet de bornes pour changer de paysage par exemple,comme dans les pays scandinaves…

Comme je l’ai écrit dans un autre post:
« La France est un paradis peuplée de gens qui se croient en enfer » Sylvain Tesson (et il a voyagé le bonhomme!!)

Moi je kiffe voyager et je surkiffe revenir dans mon sud.

🙂

Julie I |

Luc, bonne intervention !! Je suis d’accord avec tout :p

Florence I |

Très bon commentaires Luc!!! et ta citation que je connaissais pas est superbe !!

Baptiste I |

Pour parfaire mes origines normandes je vais repondre ni oui et non. Un roadtrip de malade un arrivée sur Montréal avec le soleil, la fête à tout va, etc etc. Au retour du roadtrip il a fallu trouvé du travail et la l’Eldorado change vite d’allure, plein d’amis sont repartis, je suis resté, le boulot que j’ai trouvé est génial, mais j’ai zéro ami québécois peu d’amis français et beaucoup de chose à reprocher à ce pays. Le retour se fera donc bien plus tôt. Je dirai que les gens qui aiment être posés, construire leur petite vie pépère être dans les règles et gagner de l’argent seront bien ici. Pour ce qui est des autres baroudeurs, Montréal n’est vraiment pas fait pour nous… J’ai rencontré plus de Québécois (et des bons) en faisant les cueillettes dans la vallée d’okanagan à 6000km à l’ouest d’ici ! Cependant je suis vraiment vraiment heureux, une expérience unique. Prochain départ direction l’Argentine !

Mon blog : https://www.laventurierviking.fr

luc I |

C’est sûr que quand on est latin on peut se sentir à l’étroit dans ces pays anglo saxons où rien ne doit dépasser du troupeau…

luc I |

Evidemment qu’on peut être déçu!
Mais quand on est jeune (et français) on croit que tous les autres pays sont géniaux et on se force à trouver tout génial même ce qui ne l’est pas.
Montréal n’est pas une belle ville par exemple. 🙂
Et je me sens de plus en plus européen,là où je vis tous les 20 km on change de paysage sans jamais devoir payer pour aller dans a nature etc…

Faut arrêter avec cette dictature de tout trouver bien ça donne souvent l’effet inverse!

Comme l’écrit Sylvain Tesson le voyageur:

« La France est un paradis peuplé de gens qui ont l’impression de vivre en enfer »

A méditer…

ced I |

alias larousse ton commentaire dur et vraiment déplacé !

larousse I |

Je ne vois pas en quoi mon commentaire est dur ou déplacé…au contraire, je ne fais que souligner la réalité.

Nathalie I |

je ne trouve pas non plus que ça soit déplacé. C’est la juste réalité des choses… Ce n’est pas parce qu’on rêve d’aller au Canada qu’ils vont forcément nous accueillir à bras ouverts. Le français a un peu trop l’illusion qu’il va tout de suite réussir, qu’il va s’intégrer… C’est pas comme ça que ça marche. Il faut la mériter notre place.
En sens inverse, nous ferions pareil en France

larousse I |

Je suis Canadienne et j’ai pris le temps de regarder sur internet les très nombreux reportages vantant le Canada. Des exemples de Français qui débarquent ici et font tout de suite carrière, les grands espaces, l’amabilité des gens, etc. Ça me fait un peu rire car c’est une vision un peu déformée du Canada. Je trouve que ça crée trop d’attente, surtout chez futurs résidents (les touristes c’est autre chose, ils sont en mode vacances et non installation).Aussi, j’ai l’impression qu’avec ces reportages, les Français (et Belges) s’imaginent qu’on les attend à bras ouverts, mais les Canadiens ont déjà leur vie, leurs habitudes, leurs amis, en fait ça ne change rien pour nous que vous veniez ici…l’étranger, c’est vous, pas nous!

Ann I |

Ce type d’articles est très important, merci de l’avoir écrit. Je rejoins également Larousse, les Canadiens ne nous attendent pas les bras ouverts, nous sommes en pays étranger pas en pays à conquérir.
J’arrive à la fin de mon voyage après plus d’un an passé au Canada et mon ressenti en ce moment est « wow ! Quel voyage, j’ai hâte d’y retourner mais je sais que je ne m’y installerai pas ». Je n’ai pas été déçue puisque je n’attendais rien de particulier. En revanche des choses au Canada ne me conviennent pas mais c’est un autre sujet 🙂

ced I |

j’ai dit sa car la façon dont tu as écrit est tout simplement méchante! dire «  »qu’on ne nous attend pas les bras ouvert » » et que «  »l’étranger c’est nous ( les français ) et pas vous » » sa veut dire quoi qu’on veut pas des français sur le canada ?? en tout cas les français avec un PVT rapporte plusieurs dizaine de milliers de dollars à ton cher canada, et celons les secteurs d’activités les petits français vous êtes bien content de les voir pour bénéficier de leurs expériences professionnelles ( et pas qu’au canada ). ton commentaire est tout simplement raciste. pour une femme mariée à un européen je trouve que tu manques d’ouverture d’esprits. les reportages montrent le canada comme un eldorado ou tout est facile est génial c’est plutôt flatteur pour ton pays, après il y a des gens à qui sa plaira et à d’autres pas du tout mais cela reste un reportage filmé sur quelques semaines. la vie est la même de partout sauf qu’il y a des endroits ou elle est moins difficile.

larousse I |

Honnêtement, je ne vois pas pourquoi ça te choque quand on écrit « qu’on ne nous attend pas les bras ouvert » » et que « »l’étranger c’est nous ( les français ) et pas vous » » , surtout que ta compatriote écrit la même chose et qu’elle est d’accord. Je ne fais qu’exposer la réalité (c’est tout simplement vrai), désolée si ma manière de le dire t’a déplu, je n’y peux rien si tu l’as pris personnel nulle n’était mon intention. Mais de là à dire que je manque d’ouverture et que je suis raciste basée sur une phrase qui t’a déplu, c’est tellement ridicule (et faux) que bon, ton idée semble faite.

Quant au reportage, si c’est flatteur…bien ça ne me fait rien. On n’a pas besoin de me vendre le Canada puisque j’y suis née ^_^ Moi, je connais les défauts et qualité de mon pays, alors quand je vois une vision un peu déformée (ou parfois un peu exagérée) bien je le constate, c’est tout. Des PVT j’en ai délivré par centaines au point d’entrée et je pense que la plupart des gens apprécient leur expérience en général et c’est tant mieux.

Malika I |

Etre accueillit les bras ouverts c’est pas ce que l’on attend (et puis avec le nombre d’immigrant on passe vite inaperçu c’est pas comme quand tu pars dans un autre pays avec beaucoup moins d’immigration et donc finalement les gens ont de l’intérêt pour toi, ils sont content que t’ai choisi de t’expatrier dans leur pays et essaie de rendre ton séjour agréable et de partager avec toi leur culture).
Mais perso j’aime parfois juste discuter le temps de l’attente du bus, sourire à un/une inconnue, à Toronto je peux aller me pendre pour avoir droit à ça lol (ça arrive mais c’est extrêmement rare, on répond déjà pas à mon bonjour quand je rentre dans l’ascenseur) Donc non le problème c’est pas que nous sommes des immigrants (tout le monde est immigrant dans ce pays 😉 ) c’est juste que ça doit pas faire partie de la culture canadienne et ça me va (peut être dans les toutes petites villes c’est différent je verrai ça plus tard dans mon PVT)
Et puis je dois avouer qu’au Quebec votre accent est traitre, votre accent parait chaleureux donc si après votre attitude n’est pas en accord, pauvres français venus seuls ils tombent de haut.

Syriane I |

J’ai hésité un petit moment avant d’écrire pour x raisons. Mais, j’avoue qu’à la lecture de ton message Larousse, j’ai eu les poils qui s’hérissent un peu ! lol Non, pas sur les 6 premières phrases de ton commentaire où je suis complétement en accord avec ce que tu écris ! Mais, tes 4 dernières phrases peuvent prêter à confusion. Et, je ne suis pas étonnée que certains aient pu le prendre comme un point de vue « raciste ». D’ailleurs, je n’ai pas trop compris cette phrase. Cela donne l’impression que les français viennent en conquérant, qu’ils viennent essayer de vous « voler » ou « changer » votre pays. Sauf que j’aimerais revenir sur un point, tu dis que les Canadiens n’ont pas besoin de nous (allez, je me mets dans le lot ! lol). Mais, il semblerait que le GOUVERNEMENT canadien LUI ait besoin de nous …Sinon, pourquoi aurait-il cette politique d’immigration ? Pk permettrait-il à tant de gens de venir s’installer et d’essayer d’avoir une meilleur vie ? Tu penses sérieusement que les immigrés qui viennent ici viennent pour « envahir » le pays, changer vos habitudes ? NON, ils veulent juste avoir une meilleur vie et le gouvernement canadien leur donne cette chance ! Alors, très franchement, je ne pense pas que les gens viennent pour vous.
Et je trouve que ta dernière phrase « les étrangers c’est vous…pas nous » (qui d’ailleurs, est à mon sens la phrase de trop) et quand même bien significative de tous les pauvres immigrés qui essaient de s’intégrer et qui n’y arrivent pas car on les voit toujours comme des étrangers …

Florence I |

Les propos de Larousse sont assez cash, c’est rare pour des québecois plus adeptes de l’hypocrisie 😉 mais je suis assez d’accord avec ce qu’elle souligne et je ne trouve pas ça du tout raciste. Le québec est trop vendu comme du rêve en France…Puis je pense que par le ‘ca ne change rien que vous veniez ici » , elle parle plus des amis que du travail. C’est effectivement difficile de côtoyer de prêt des québecois. Mais mettons nous à leur place, ils ont déjà leur vie leurs amis, pk trainer avec des francais qui ne sont là que pour une courte durée… Puis est ce que nous en France on reste avec beaucoup d’étrangers… pas sur…

Magali I |

Venir au Canada en voulant absolument y trouver une « vie meilleure » c’est peut être là tout le problème justement non ?
Et si le gouvernement facilite les choses pour les PVT ou les visas temporaires, il n’en est vraiment pas de même pour ce qui est d’une réelle installation à long terme, la tâche est rude et longue.
Par exemple : https://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201304/29/01-4645499-travailleurs-etrangers-temporaires-ottawa-serre-la-vis-aux-entreprises.php

Evidemment qu’on est les bienvenus au Canada, personne ne dit le contraire, mais ce que voulait dire Larousse sans vouloir offenser personne c’est juste que la vie des Canadiens ne va pas changer qu’on soit là ou pas, même si ils sont contents d’avoir des amis Francais 🙂

Syriane I |

Désolée, non, je ne comprends toujours pas l’intérêt de cette phrase. Car, j’ai essayé de peser mes mots pour pas trop créer de polémique. Mais, pour être honnête, je pense sincèrement que les immigrés ne sont pas là pour les canadiens dt certains doivent s’en foutre comme de leur première chemise. Un immigré lorsqu’il vient, j’imagine, c’est pour avoir un meilleur taff, un meilleur salaire, un meilleur style de vie… Il ne vient pas dans le premier but de se faire des potes canadiens.
Quand tu dis qu’ils ont déjà leurs amis et vie ? J’ai envie de dire et alors ? En quoi, ça les empêche de sympathiser avec d’autres personnes ? D’ailleurs, tu parles de courte durée (1 an n’est selon moi pas une courte durée). Mais, le problème se pose aussi pour des personnes qui sont là depuis longtemps. Evidemment, il ne faut pas faire de généralisation, mais, j’en connais certains qui sont là depuis un certain temps qui me disent combien il est difficile d’avoir des amis québécois …et je comprends pk maintenant quand je lis la dernière phrase de Larousse …
En ce qui concerne la France, je pense que oui, on est plus sujet à sympathiser facilement avec les étrangers …

Les Canadiens n’ont pas besoin de nous. Mais, je reste persuadée que le PAYS LUI a besoin des immigrés…que oui, il tend les bras ouverts à une certaine catégorie. Mais qu’effectivement, le Canada n’est pas l’Eldorado qu’on ns vante à longueur de temps !

Mais, je crois qu’on s’éloigne du sujet principal ! 😉

Malika I |

si je pouvais syrianne je t’épouserai 😀
En plus j’ai envie de rajouter c’est pas écrit sur notre front que l’on a un visa temporaire.

larousse I |

@ syriane:

« Sauf que j’aimerais revenir sur un point, tu dis que les Canadiens n’ont pas besoin de nous (allez, je me mets dans le lot ! lol). Mais, il semblerait que le GOUVERNEMENT canadien LUI ait besoin de nous … »

Deux choses: quand j’ai dit que les Canadiens n’avaient pas besoins de « vous », je parlais des citoyens, pas du gouvernement.

Ensuite, je rappelle que le PVT est un programme d’échange culturel, pas un programme d’immigration définitive (la nuance est importante ici). Le but de l’échange est de découvrir un nouveau pays, et de repartir chez soi (même s’il existe des mécanismes pour rester plus longtemps). Donc ce n’est pas parce que le gouvernement a BESOIN de pvtistes, mais parce qu’il a signé un accord bilatéral avec d’autres pays pour ce programme destinés aux jeunes de 18-35 ans.

Et non, je ne pense pas que les immigrés viennent pour nous envahir, mon père est immigrant et mon conjoint est immigrant, je serais un peu mal placée pour dire une chose pareille! 😉 Le seul endroit où je me trouve envahie, c’est sur le Plateau Mont-Royal et ça va de soit, il y a plus de Français au pied carré que d’autres nationalités 😉

Ensuite, je ne comprendrai jamais pourquoi le mot « étranger » est péjoratif aux yeux des Français, Quand je vais ailleurs (j’ai vécu aux États-Unis et à Londres), c’est moi qui suis étrangère, donc le contraire est aussi vrai. Être étranger n’est pas un tare, ni une insulte, ni un défaut, étranger signifie: qui vient d’ailleurs. C’est un fait. Une personne qui vient au Canada pour 1 an ou 2, bien c’est pas une locale, c’est une étrangère. Il n’y a aucun mal à le dire.

Caroline I |

@Larousse
Je suis plutôt d’accord avec tout ce que tu dis et je comprend que ta démarche était davantage de prévenir les futurs arrivants que les reportages mènent à l’idéalisation et ne reflètent pas forcément la réalité de tous. Ils montrent des gens qui ont réussi, c’est plus vendeur que de montrer le gars en plein choc culturel, qui n’a pas de boulot, déprime et se sent perdu, ça parait logique. Ensuite, avant de partir dans un pays pour 1 an ou plus, c’est essentiel de se renseigner sur tous les aspects, ce que certains oublient de faire visiblement…
Ça fait 3 ans que je vis ici, je me considère comme une étrangère même si je me sens chez moi et considère que c’est à moi de m’adapter et au bout de 3 ans ma compréhension de la culture Canadienne n’est pas finie.
A partir de là c’est plus pour toi Larousse 😉
Je pense que les Français ont une vision péjorative de l’immigration, la France n’est pas un pays ouvert à l’immigration, le pays les a fait venir en masse à une époque où il y avait un fort besoin de moins d’oeuvre et ensuite, ils sont devenus « en trop ». La politique française te fait passer le message que immigré = mauvais. Il m’est arrivé d’entendre des français me dire que j’étais pas vraiment une immigré parce que pour eux un immigré ça vient d’Afrique (nord ou sud).
Ce que je viens d’écrire n’est pas ce que je pense des immigrés mais une tentative d’explication du pourquoi le mot étranger et immigré sonne négativement pour les français…
De mon côté, ça m’arrive de penser à la façon dont mon pays traite ses immigrants et de me sentir insultée en tant qu’immigrante et de me dire que j’ai la chance que le Canada ne me traite pas comme la France traite les étrangers.

larousse I |

@ caroline: Voilà, tu as tout dit. Être immigré n’est pas vu de manière négative et péjorative au Canada (et probablement aux États-Unis, Australie, UK). Une diversité culturelle c’est un enrichissement pour un pays, surtout quand on facilite l’intégration des étrangers au lieu des confiner dans des ghettos, sans boulot. Je pense que la France a beaucoup de chemin à faire à ce sujet…Mais bon, là il s’agit d’un autre débat qui touche plus la politique!

Caroline I |

Excusez d’avance ma blague de mauvais goût, ou ne l’excusez pas je l’assume.
Ce que tu dis me fait penser que c’est peut être pour ça que beaucoup de français créé leur ghetto … le plateau … et acceptent de payer plus cher pour ça…

luc I |

@Caroline,franchement je saispas au Canada mais dire que la France traite mal les « étrangers »,je trouve ça pas vrai et pour le moins cliché…

Caroline I |

Tu trouves vraiment que la politique française est favorable l’immigration ?

luc I |

@Caroline, pourquoi favoriser l’immigration quand il n’y a plus d’emplois?
A quel pays compares-tu?Prends les pays du golfe où tu es obligé de partir dès que ton contrat se finit en payant un max…

Ensuite, la situation française n’a rien à voir avec la canadienne et il y eut bien plus d’immigration en France en dehors de l’immigration de travail (regroupement familial)…

Ensuite, sur tout ce qui est asile politique, Aide médicale gratuite etc…je trouve qu’il n’ y a pas à avoir honte mais sans doute ne suis-je pas un immense humaniste! 😉

larousse I |

Je pense que politique d’immigration ou pas, à partir du moment qu’un pays accepte des immigrants, même si c’était il y a longtemps, elle se doit de bien les intégrer à la société.

luc I |

Oui je suis d’accord.Enfin ça doit se faire dans les deux sens.