Outre son accent bien distinctif, il y a d’autres moyens de reconnaître un Québécois en France, ou même ailleurs dans le monde. Le Québec a sa propre culture qui se reflète de façon bien évidente à l’étranger. Surtout, au vu de sa petite population, la probabilité d’en rencontrer est minime. Après avoir lu cet article, vous allez pouvoir, Français et Belges, les reconnaître au-delà de la voix.

1. Il s’excuse tout le temps pour tout

Le Québécois n’aime vraiment pas déranger. Il va s’excuser pour littéralement tout. Même qu’il va s’excuser quand c’est quelqu’un d’autre qui le bouscule. Les mots qu’il dit le plus sont pardon, excuse-moi et désolé, tout ça répété plusieurs fois. « Excusez-moi… pardon… vraiment désolé… pardon… je m’excuse ». Un peu plus, le Québécois s’excuse de respirer. Il est susceptible ce Québécois aussi, c’est peut-être pour cette raison qu’il s’excuse autant.

2. Il fuit les conflits

Vous aurez compris, le Québécois n’aime pas déranger, mais particulièrement être impliqué dans les conflits. Il n’est pas comme le Français à vouloir régler le problème de suite ou à dire directement ce qui le dérange. Le Québécois préfère se retirer et oublier. En bref, la résolution de problèmes du Québécois se limite, la plupart du temps, à s’excuser (étonnant, non ?) et à passer à autre chose. Une grève ? Le Québécois est celui à contre-sens de l’événement et qui a un gros point d’interrogation en pleine figure.

3. Il trouve que l’emmental est un fromage fort

Ce n’est pas avec le fromage « squick squick » qu’il a pu développer son goût. Devant cette grande variété de fromage dans les supermarchés français, le Québécois est un peu perturbé, particulièrement parce qu’il ne retrouve pas forcément son précieux fromage « en crotte » pour se faire des poutines. Durant les apéros, c’est celui qui n’apprécie ni l’odeur, ni le goût puissant du fromage. L’emmental est un fromage assez fort pour lui…

4. C’est celui qui tient la porte aux autres (trop longtemps)

Si gentil, même si vous êtes à 2 km de lui, le Québécois vous tiendra quand même la porte patiemment. C’est aussi cette personne qui regarde toujours derrière elle pour vérifier s’il y a quelqu’un. Il se sentirait trop mal que la porte referme sur quelqu’un. Il arrive parfois que les Québécois s’obstinent entre eux pour savoir qui va tenir la porte. Ils sont si serviables !

5. Il attend patiemment son tour

Au Québec, les gens ne se précipitent pas pour prendre place dans le métro ou le bus. Ils vont se mettre en file et attendre patiemment que ce soit leur tour de monter à bord. En France, celui que vous voyez un peu perplexe devant la porte du métro qui attend son tour, c’est probablement un Québécois. Limite, il a failli manquer son transport parce qu’il attendait son tour. Autrement, le Québécois aime bien avoir sa bulle personnelle, il risque de garder une bonne distance entre les personnes également.

6. Il attend lorsque le bonhomme est rouge

Le Québécois n’attend pas seulement son tour pour les transports ou à la porte d’entrée. À la traverse piétonne (= le passage piéton), la personne qui attend patiemment que le bonhomme devienne vert est probablement un Québécois. On se rappelle, il aime attendre, mais il n’aime pas déranger. On ne l’imagine pas gêner une voiture parce qu’il traverse la rue.

7. Il laisse les voitures passer au passage piéton (sans feu)

Ce n’est vraiment pas une légende urbaine, le Québécois est vraiment gentil (et parfois trop patient), tellement qu’il laisse passer les voitures… même au passage piéton ! S’il arrive en même temps qu’une voiture, il est d’une certitude qu’il fera un petit signe de la main pour le laisser passer. Parfois, on assiste même à une guerre entre les deux. Qui abandonnera et passera en premier ?

8. C’est le seul qui ne chante pas les classiques français

C’est inévitable. Fiers de nature, les Français vont d’office mettre des chansons françaises dans une soirée. Les sunlight des tropiques, les corons, les lacs du Connemara (celle-ci termine la soirée), et j’en passe… Oui, lui qui ne chante pas, ou ne comprend pas le délire de taper dans les mains en chantant « la la la » à la fin des lacs du Connemara, est Québécois. Par contre, si vous mettez du Céline Dion ou du Cowboy fringant, il pourra probablement vous accompagner dans le karaoké.

9. Vêtements léger tout au long de l’année

10 degrés, c’est l’été pour le Québécois. Si vous voyez passer quelqu’un avec des vêtements courts fin mars ou bien un petit manteau léger en décembre, il y a de fortes chances que ce soit un Québécois. Il devient en quelque sorte cette personne du secondaire (collège/lycée) qui portait un short en plein hiver. On a tous connu cette personne au Québec…

10. Il est surpris d’avoir un espresso quand il commande un café

Un café pour un Québécois, c’est un mélange entre un café allongé et un latte, avec une masse de sucre s’il vous plaît. Ce n’est plus son café Tim Horton du matin qu’il a en France. Un grand gobelet de café allongé bien sucré, c’est presque impossible ici. Le Québécois a un visage de déception lorsqu’il reçoit un café bien noir au goût prononcé.

11. C’est le seul à aller au restaurant pour 17 h – 18 h

Cette personne qui se pointe au restaurant vers 17-18 h, c’est probablement un Québécois. Eh oui ! Il a l’habitude de manger hyper tôt au Québec. Il s’étonnera de voir des restaurants n’ouvrir qu’à 19 h. Autre indice au restaurant : c’est celui qui ne nettoie pas son assiette avec son pain.

12. Il stationne certainement sa voiture dans le sens de la circulation

S’il y a une place de libre de l’autre côté, il prendra la peine de se retourner pour être dans le sens de la circulation. Pourquoi ? Parce qu’au Québec, il n’est pas « légal » de se stationner en sens contraire. Le Québécois va se casser la tête pour être dans le bon sens. Il est patient, on se rappelle !

13. Il laisse parfois ses choses sans surveillance

Au Québec, les gens ont l’habitude (et confiance aux autres) de laisser leurs affaires sans surveillance, étant donné la sécurité dans les villes. En France, le Québécois a encore cette mentalité. Il sera dans les transports en commun avec son sac ouvert. Il laissera ses affaires sans surveillance quelques secondes avant de se rappeler qu’il n’est pas au Québec et qu’il doit garder ses effets personnels avec lui. Une chose est sûre, vous pouvez avoir confiance en lui pour qu’il surveille vos sacs.

Meghan

Je suis Meghan, rédactrice web pour Pvtistes. Je suis Québécoise, originaire de la Côte-Nord. Je suis en PVT France depuis un peu plus de 1 an déjà. Je me suis installée dans le département du Nord, à Lille.

I’m Meghan, a writer for Pvtistes. I’m originally from the Côte-Nord region of Quebec. For my working holiday, I settled in Lille, the Nord department of France, and I’ve been here for just over one year now.

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(1) Commentaire

Mathieu I |

Excellent article !