Bonjour, peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour, je m’appelle Maxime. J’ai 28 ans et je suis originaire de Saint-Julien, un petit village de 2 000 habitants, dans les Côtes-d’Armor, en baie de Saint-Brieuc (Bretagne).
J’ai un BTS en constructions métalliques et une licence en développement et commerce international.
Après mon BTS, ne sachant pas quoi faire et n’aspirant pas vraiment à travailler dans la construction métallique (même si le chemin semblait tout tracé), je suis parti seul au Canada avec un PVT pendant 10 mois.
Je suis arrivé en mars 2013 avec comme objectif premier (comme beaucoup d’autres) d’améliorer mon superbe niveau d’anglais de sortie de lycée, de voyager aussi bien sûr, de découvrir de nouveaux univers, de me découvrir et de vaincre ma timidité.
Et de l’avis de mes proches, et de moi-même en fait, j’ai atteint mon objectif ! Je parle anglais couramment, j’ai découvert de nouveaux horizons qui ont totalement modifié mes projets d’avenir, je me suis découvert des compétences et j’ai aujourd’hui des amis de par le monde …
J’en ai profité aussi pour faire du HelpX/WWOOFing et tester l’activité de guide musher/handler que je considère maintenant comme mon métier.

Et c’est comme ça qu’a commencé ta carrière, grâce à un PVT au Canada !

Oui, j’ai été musher/handler à deux reprises au Canada. Une première fois à Mattawa (Ontario) chez une famille dont la mère étudiait à Toronto et n’avait pas le temps de s’occuper de ses chiens et à Yellowknife (TNO), dans un lodge plutôt luxueux où j’avais plusieurs activités : bûcheron, entretien des chambres en location, menuisier, homme à tout faire quoi ! Et donc entre autres, handler avec une Japonaise que j’aidais. Je nettoyais l’enclos et nourrissais les chiens.
J’ai trouvé ces deux endroits fabuleux, aux contextes de vie radicalement différents, par le site Helpx.

Pour le premier, en Ontario, j’étais dans une famille. J’étais seul toute la journée. Le matin et le soir, j’allais de temps en temps chercher ou amener les enfants à l’école quand ils ne voulaient pas prendre le bus, quand ils le rataient ou encore lorsque le bus ne passait pas à cause de la neige. En semaine, la mère étudiait à Toronto par période de 2/3 jours.

Je suis resté 2 semaines la première fois. Et je suis finalement revenu pendant 1 mois et demi à la fin de l’année. J’y ai ainsi fait la fin de l’hiver en mars-avril et le début du suivant en novembre-décembre.

À Yellowknife, dans les Territoires du Nord Ouest (TNO), c’était juste magnifique et, je pense, ma meilleure expérience canadienne. Je vous dresse le tableau … Une équipe de 10 personnes de différentes nationalités, toutes volontaires comme moi.
Seules deux personnes étaient salariées : le cuisinier et une gouvernante. Le propriétaire venait de temps en temps voir si tout se passait bien.
Je suis parti en avion d’Edmonton pour arriver à Yellowknife, j’ai pris un hydravion le lendemain pour rejoindre ce lodge au milieu de nulle part. C’était le seul moyen de transport pour relier la première ville, Yellowknife, qui est à 80 km. Pas ou presque pas de pollution lumineuse.

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C’est là que j’ai vu mes premières aurores boréales et pas mes dernières mais ça je ne le savais pas encore … J’ai vu plusieurs ours, dont un qui était à moins de 2 mètres de moi. J’ouvrais la porte pour retourner au travail et il était là tranquille sur la terrasse où je devais faire mes travaux de menuiserie.

Les conditions de vie étaient bonnes car on mangeait très bien, on avait la possibilité de prendre des douches tous les jours et on avait internet en illimité, plutôt pas mal quand on voit où était situé cet endroit.
Pour dormir, c’était autre chose. On vivait à 5 dans une espèce de cabane qu’on devait chauffer au bois grâce à un poêle.

Et puis, on faisait 36 heures de travail par semaine. Beaucoup pour du volontariat, vous me direz ! Mais pour des travaux de volontariat, il faut savoir peser le pour et le contre de ce qu’on nous demande, des conditions de travail et de vie, et de ce que ces personnes nous offrent en retour. Et là, je trouvais que ce n’était pas mal !

La fin de ton PVT n’a pas pour autant sonné la fin de ta nouvelle passion !

En revenant du Canada, la tête remplie de souvenirs, je fais une demande pour une licence en commerce international où je suis accepté. 7 mois à attendre avant la rentrée en septembre…

Je repars donc en Islande pour 4 mois et je redeviens handler pendant 1 mois grâce à une nouvelle expérience HelpX, à Akureyri. Nous étions trois volontaires chez ce couple originaire de Suisse. 30 heures de travail hebdomadaires, peu d’autonomie et pas beaucoup de marques de confiance de leur part n’en ont pas fait ce que j’appelle une bonne expérience ! Je suis donc parti de ce lieu plus tôt que prévu, ce qu’ils n’ont d’ailleurs pas trop apprécié. Ils m’ont clairement « jeté » de leur maison à 5 h 30 du matin.

J’ai trouvé cela très injuste dans la mesure où je considère qu’ils m’avaient exploité pendant un mois.
J’ai trouvé ensuite deux autres volontariats en Islande, plus à l’est et au sud. Deux expériences riches et de belles rencontres avec des Islandais respectueux des volontaires accueillis et fiers de partager la beauté de leur pays !

Début de ma licence, difficile de revenir sur les bancs de l’école après tout ça. Après des heures dans une salle de cours à rêver de grands espaces et de voyages, je dois valider ma licence avec un stage. C’est ainsi que je repars pour 6 mois à Montréal.

En revenant, licence en poche, je recherche sérieusement du travail en import-export, plutôt à l’étranger cela va de soi !
Quand, sur le site de Pôle Emploi International, complètement par hasard je trouve un poste de musher/handler dans le nord de la Norvège à Kirkenes. Banco ! Allez, j’essaye ! Pourquoi pas moi ?

J’envoie mon CV et je reçois une réponse positive quelques jours plus tard me demandant de venir dès que je le pouvais.
Me voilà parti pour presque 20 mois à travailler. Deux hivers, un été avec les chiens de traîneau, le froid, les aurores boréales…
Une expérience unique, tellement unique que je veux la prolonger ! J’en suis tombé amoureux !

En avril 2017, alors que tant de personnes recherchent un séjour pour profiter de l’été, moi je ne cherche qu’à prolonger l’hiver !

C’est cette passion qui t’amène alors à partir en Argentine, à nouveau avec un PVT ?

Après des recherches assidues de boulot en Nouvelle-Zélande, au Chili et en Argentine, je trouve un travail de musher à Ushuaïa en envoyant mon CV par e-mail tout simplement. Les personnes m’ont répondu très rapidement. Elles étaient curieuses de mon expérience du Nord.
Me voilà donc PVT en poche début juin 2017, parti en Argentine, pour travailler avec des chiens de traîneaux. Tierra del fuego, Fin del mundo me voici !

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J’ai toujours rêvé des grands espaces, des pays froids, du nord. La Patagonie m’attirait, me voilà donc parti pour les neiges du sud. Pourtant, quand on pense Argentine, le froid, l’hiver et la neige ne sont pas les premières choses auxquelles on pense.
Je repense à la réaction de mon entourage me disant : « Ah ! Enfin tu vas avoir du soleil et un peu chaud « … Humm, non pas vraiment !
L’Argentine n’est pas particulièrement réputée pour les chiens de traîneaux. J’ai même appris que des villes comme Bariloche interdisent cette activité. Je vais vite me rendre compte pourquoi…

Je précise que je ne parle pas espagnol en partant. C’est justement un de mes objectifs, de mieux parler cette langue.
Arrivé là-bas, j’ai vite déchanté… Mes conditions de vie et les conditions de vie des chiens sont très mauvaises et pourtant j’ai vécu dans des conditions parfois très difficiles avant ! J’aime cette vie proche de la nature avec moins de confort, moins de technologie, un retour à la vie simple… Mais il y a des limites… Là, je les avais franchies !

Je vivais dans une cabane avec un poêle au milieu, pas d’isolation ou très peu. Sans poêle, la température intérieure ne dépassait guère les 5/6 degrés. Je me suis même réveillé certains matins avec mes couvertures couvertes de gel. Douche froide et encore quand elle marchait, électricité par générateur quand il marchait, eau parfois potable, autrement il fallait aller chercher l’eau à la rivière, pas d’internet, 1 jour de congé par semaine, minimum 11 heures de travail par jour.

Mais le pire concernait les chiens. Tout ce que je redoutais de voir, je l’avais sous les yeux : des chiens qui, pour la plupart, ne courent pas, ne sortent pas de leur niche.  Les propriétaires utilisent leurs chiens comme business pur avec une logique d’argent et de rentabilité… On faisait des tours de 2 km maximum alors que j’ai pu en faire sur 70 km en Norvège. Cette race de chiens qui adore courir et est très amicale et intelligente.

Ceux-là ne voulaient pas sortir ! Ils étaient très timides… Pour certains, la peur se lisait dans leurs yeux.
Mes collègues de travail qui pensaient tout connaître et finalement ne connaissaient pas grand-chose, s’en sont rendu compte d’eux-mêmes avec les informations que je leur communiquais. C’est l’une des périodes les plus tristes que j’ai pu vivre…

Après avoir essayé de faire tout ce que je pouvais pour améliorer la vie et l’environnement des chiens, soigner leurs blessures pour certains, couper leurs ongles et rallonger leurs chaînes, j’ai perdu le moral et le sommeil… J’ai quitté ce travail faute de pouvoir raisonner les propriétaires pour qu’ils investissent un peu plus pour les chiens plutôt que dans des motoneiges ou des 4×4 rutilants !

Pour moi qui faisais ce travail pour l’amour des huskies et du boulot, ça a été un gros choc !
C’est très facile d’oublier ces personnes, mais bien plus difficile d’oublier les chiens. Déçu, coupable …? Je ne sais pas comment décrire ce que je ressens…

Le Nord me manque, beaucoup. L’encadrement qu’apportent les pays du nord aux chiens de traîneau est beaucoup plus marqué (Finlande, Norvège, Canada).
C’est à ce moment-là et pour la première fois de ma vie de voyageur que j’ai ressenti une envie très forte de rentrer.
Ayant tissé de bons liens avec d’autres personnes et une famille en particulier à Ushuaïa et pour ne pas rester sur cette mauvaise expérience, je tente donc un nouvel endroit où travailler avec les chiens de traîneau. Les chiens sont mieux entretenus, mieux nourris, mais malheureusement, là encore, c’est l’argent et le business avant l’amour du métier et des chiens. Des tours de 4 km maximum à longueur de journée en boucle, 10 fois par jour. Bonjour la routine ! Et pas que pour le musher

Je ne veux pas travailler dans ce genre d’endroits, donc je quitte ce second endroit également ! Les chiens de traîneaux en Argentine c’est bel et bien fini pour moi !
Seul un musher que j’ai rencontré à Ushuaïa, possédant 12 chiens et travaillant par passion, entretenait et entraînait ses chiens parfaitement ! Et ça se voyait ! Cette personne a travaillé deux ans en Norvège auprès de Sigrid Ekran, musher très connue en Norvège !

(PS : si vous voyagez en Argentine et que vous vouliez faire un tour en chiens de traîneaux, SVP ne participez pas à ce business. Faites-le en vérifiant que les chiens sont bien traités, par des gens compétents qui aiment leurs chiens et leur métier et n’en font pas qu’un business.)

Tu as abandonné l’idée de travailler en Argentine mais tu en as profité de ton PVT pour visiter le pays ?

Heureusement que dans les moments difficiles, on rencontre des personnes de qualité ! J’ai été accueilli dans une famille pendant près de 3 semaines. Je me suis fondu dans la culture sud-américaine, j’ai découvert le maté, véritable religion là-bas, et fait des randonnées dans les montagnes bordant Ushuaïa.
Ensuite j’ai décidé de partir voyager en Patagonie. On positive !!! Je viens de découvrir des endroits magnifiques tels que El Chalten.

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En hiver, les randos sont plus difficiles car il y a de la neige mais il y a aussi beaucoup moins de monde. Les auberges sont aussi beaucoup plus abordables. En négociant un peu, je n’ai payé que l’équivalent de 35 € pour 4 nuits. Perito Moreno est également à découvrir même si le site est un peu trop touristique à mon goût. Personnellement, moins y a de monde mieux je suis !

Je suis donc finalement revenu plus tôt que prévu en France mais cela m’a permis de me concentrer sur ma recherche d’un emploi dans le Nord pour la prochaine saison d’hiver.

Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui souhaitent se lancer dans le mushing, pour bien choisir leur hôte helpX ou l’entreprise avec laquelle ils vont bosser ?

Je conseillerais de commencer par un volontariat. Avec plus de 15 familles et autant d’expériences différentes en HelpX, toutes activités confondues, je conseillerais de converser par e-mail avec son futur hôte, pour pouvoir cerner un peu plus ses motivations et ses besoins. Il est bon aussi de pouvoir savoir ce que l’on veut et connaître ses limites.
Pour le métier de musher, le volontariat est une bonne opportunité d’apprendre la routine du travail et savoir si l’on aime vraiment cela : ramasser les crottes, donner à manger aux chiens, apprendre à mettre les harnais, gérer les attelages, couper les ongles, soigner les blessures, parfois séparer les chiens qii se bagarrent…
C’est un travail physique ! Il faut transporter des seaux d’eau et de nourriture le soir et le matin, parfois très tôt car les chiens doivent avoir mangé 2 heures avant le premier entraînement, pour la digestion.

En hiver, quel que soit le temps dehors (pluie, neige, vent, voire tempête) il faut s’en occuper. Par -30, -35°C, ce n’est pas forcément marrant de ramasser les crottes !
Il ne faut pas être trop apprêté ni trop sensible quand il s’agit des odeurs de chiens ou de nourriture de viande crue qu’il faut mixer à l’eau. Il faut tout simplement être conscient que ce ne sont pas des chiens d’appartement.
En Norvège nous étions environ 10 pour 185 chiens. Il nous faut aussi apprendre le nom de chaque chien (même s’il y en a 185 !) et à force on connaît leurs qualités et leurs défauts : une vraie relation se crée entre l’humain et l’animal.

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Le dimanche, les jours fériés, on travaille. Au bout d’un moment, on n’y pense plus vraiment. Je me rappelle très bien mon 1er de l’an 2016 où je me suis levé à 5 h 30 pour donner à manger aux chiens. Il devait faire -20°C. J’ai quand même pensé à mes copains de France qui devaient sans doute aller se coucher après la nuit « agitée » du 31. Mais cela ne me manquait pas ; j’étais dans mon élément, heureux simplement je pense.

Il faut être conscient aussi que ce n’est pas un travail très lucratif  !
On le fait par passion tout d’abord.
Les touristes de toutes nationalités, à qui il faut répondre poliment en toutes circonstances même quand tu es fatigué d’avoir tous les jours les mêmes questions, et parfois même des questions très, très idiotes comme par exemple : « est-ce le soleil de minuit est un soleil différent ? » ou l’été alors qu’il fait jour tout le temps on te demande « où sont les aurores boréales ? », ou les entendre se plaindre qu’il fait froid… À croire qu’ils ne savent pas où ils atterrissent !

Il faut savoir gérer ses chiens, son traîneau et ses clients, qui parfois se croient tout permis sous prétexte qu’ils ont payé ! Il y a aussi ces touristes curieux, admiratifs de tout ce qu’ils découvrent et avec qui j’ai plaisir à partager quelques moments.
Malgré tous ces éléments très contrastés, je n’échangerais pour rien au monde mon travail.
Grâce à ces expériences, je sais à présent quel genre de vie me convient et que je suis complètement et irrémédiablement attiré par les pays du Nord. Le froid de l’hiver avec ses immensités blanches, ce sentiment unique de quiétude partagé avec mes chiens et la féerie des aurores boréales me fascinent.
Je suis maintenant en préparation de mon prochain travail qui me mènera probablement en Finlande.

Toi qui as travaillé dans plusieurs pays en tant que musher/handler, comment vois-tu le monde des chiens de traîneaux ?

Cette question est assez difficile car mes expériences ont été très différentes les unes des autres. Je crois aussi que je n’en ai pas fini d’expérimenter. Je n’ai vu qu’une petite partie de ce que je rêve de découvrir : l’Alaska, le Groenland, le nord du Québec ou encore la Nouvelle-Zélande où les cultures peuvent être si différentes.
Un Groenlandais que j’ai côtoyé parce qu’il venait nous aider quand il y avait beaucoup de touristes en Norvège, me racontait que, pendant l’été, il envoyait ses chiens sur une île et ils se géraient tout seuls. Il venait les nourrir une fois par semaine. Quand la glace était assez solide, il allait les chercher, les attelait au traîneau et faisait sa saison. Quand l’eau dégelait, il renvoyait ses chiens sur l’île. Tout cela pour montrer que chaque culture et chaque pays peut avoir un rapport à l’animal différent.
Personnellement, je suis assez en accord avec l’idée de trouver un équilibre entre l’aspect économique de l’activité de chiens de traîneau par lequel le musher va vivre et faire vivre ses chiens et le bien-être du tandem homme/animal en harmonie avec la nature qui l’environne.

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Pour toi, le commerce international et l’import-export, c’est oublié alors ?

Oublié oui et non ! Oui, car je ne me vois clairement plus retravailler dans cette branche et surtout en bureau. Mais non, car j’ai des projets plein la tête et les connaissances que j’ai pu acquérir pendant ma licence et mes expériences de vie me serviront, pourquoi pas, pour mon propre business de chiens de traîneau dans le futur !

Quelques conseils personnels à ajouter ?

Si je pouvais donner un ou plusieurs conseils très personnels aux prochains/futurs pvtistes, je dirais qu’il faut partir pour vous et pas pour prouver quelque chose aux autres ou à votre famille.
Si vous revenez d’un pays après 1 semaine, 1 mois, 3 mois, alors que votre but était peut-être 1 an. Et alors ? Ce pays n’était peut-être pas fait pour vous… Cette expérience restera gravée à jamais en vous. Bonne ou mauvaise, elle est, je pense, toujours bénéfique et apporte toujours quelque chose professionnellement ou personnellement !
Une chanson de Coldplay dit «  if you never try you’ll never know ». Alors lancez-vous !
Et, qui sait, peut-être que votre expérience à l’étranger vous mènera comme moi à bien plus qu’une simple expérience et changera le cours de votre vie !

Quelques petites citations en anglais que j’adore pour finir :

« It’s not how much you have but how much you enjoy that makes happiness. » Charles Spurgeon
« Difficult road often leads to beautiful destinations. » Zig Ziglar
« Be happy for this moment, this moment is your life. » Omar Khayyam

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Pour suivre les aventures de Maxime, c’est par ici :
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Et vous pouvez aussi regarder la vidéo de Nicolas, qui a fait du volontariat comme musher pendant son PVT Canada.

Maxime




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(2) Commentaires

Hélène I |

Encore merci Maxime pour ce récit qui m’a mis des puppies et des paysages plein les yeux. 🙂 Bonne chance pour la suite 🙂

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duchan I |

bonjour