Parmi les destinations PVT un peu atypiques, le Japon se pose souvent en tête des pays que l’on connaît finalement peu et sur lesquels on a beaucoup de préconçus.
De plus en plus de pvtistes débarquent dans le « pays du Soleil-Levant » dans l’unique but d’être complètement dépaysés pendant un an, en s’immergeant dans une culture à des années lumières de la culture française. Pour ceux qui hésitent encore à franchir le pas, voici quelques clichés sur le Japon que nous allons reprendre un à un. On espère que cela va vous décider à poser votre candidature pour ce PVT !
1 – Au Japon, ils parlent peu anglais
Vrai
C’est un stéréotype assez répandu mais dès que vous aurez mis un pied à Tokyo, vous pourrez constater qu’il se vérifie souvent. Au Japon on parle japonais, et peu anglais, chinois ou français. Et pourtant, on trouve beaucoup de mots anglais dans la langue japonaise !
Si dans les quartiers très touristiques vous arriverez à retomber tant bien que mal sur vos pattes avec des affichages en anglais pour les touristes, il va en être différemment lorsque vous allez devoir communiquer avec les habitants (et surtout à la campagne).
Le Japon est souvent moqué pour être un mauvais élève en Asie en matière de langues étrangères, mais heureusement la bonne volonté et la gentillesse des habitants pallie à ce manque.
Cette faible pratique de l’anglais pourrait se comprendre pour plusieurs raisons : sa longue isolation du reste du monde pendant la période d’Edo, le fait que l’anglais puisse être rattaché à l’occupation américaine post-Seconde Guerre Mondiale, l’enseignement de la langue qui se concentre davantage sur l’écrit que sur l’oral ou encore le faible nombre d’étrangers (dont plus des trois quarts viennent de pays dont l’anglais n’est pas la langue officielle). La maîtrise de l’anglais est aussi parfois perçue comme une forme d’élitisme (puisqu’il faut avoir eu les moyens d’étudier à l’étranger).
Notez quand même que certains Japonais parlent anglais, et même parfois français !
2 – Le Japon est un pays cher
Vrai (mais ça dépend où vous vivez)
Oui, le Japon est un pays cher et vous ne vivrez pas d’eau fraîche et de quelques sous ici comme vous pourriez le faire dans d’autres pays d’Asie. En 2020, le pays du Soleil-Levant était classé 4e pays au monde où le coût de la vie était le plus élevé.
Mais attention ! En PVT, vous ne serez très probablement pas confronté à ce qui vaut au Japon cette réputation de pays très cher (à moins que vous ayez une subite envie d’acheter un bien immobilier en plein centre de Tokyo et de payer une taxe foncière).
Certes, il sera difficile de couper aux dépenses inévitables que sont les transports et les loyers.
De plus, le Japon est un pays de consommation, voire de surconsommation, vous allez être tentés absolument partout, de jour comme de nuit. Difficile d’économiser donc…
Cependant, le coût de la vie est en proportion aux salaires et, si vous faites pas mal d’heures au travail (disons un temps plein de 40 h par semaine), alors vous aurez probablement une meilleure qualité de vie ici que vous n’auriez en France. La nourriture est aussi bien moins chère. En plus, depuis la réouverture des frontières, la politique monétaire gouvernementale a conduit à une baisse drastique de la valeur du yen, ce qui est très avantageux lorsque l’on a des euros ou des dollars canadiens.
Bref, le Japon est cher, mais cela dépend pour qui et comment vous vivez, et comme partout, il existe des bons plans et astuces pour économiser. Inutile donc d’économiser des milliers d’euros si vous prévoyez de travailler un peu durant votre PVT.
3 – Les Japonais sont propres, organisés et polis
Vrai
Les touristes sont toujours surpris par cet aspect, surtout lorsqu’ils arrivent dans la tentaculaire Tokyo qui voit passer des millions de gens tous les jours et qui maintient pourtant un niveau d’organisation et de propreté peu communs. Tout est organisé au millimètre près au Japon, les gens marchent dans le même sens, prennent les escaliers en groupe du même côté, fument dans les espaces réservés et restent discrets dans les lieux publics pour ne pas déranger les gens autour d’eux.
Cela s’explique par le fait que la société japonaise est basée sur le système civil confucéen, où les relations sociales dépendent d’une hiérarchisation entre les personne supérieures et inférieures (par exemple les senpai, les élèves « avancés » VS les kōhai, les « jeunes » élèves). D’autres facteurs sont à prendre en compte comme l’importance du collectif, la pression sociale pour rentrer dans le moule mais aussi le tatemae, terme qui désigne l’importance d’agir tel que ce qui est attendu par la société.
Concernant la propreté, les deux religions dominantes, le bouddhisme et le shintoïsme, y sont pour beaucoup, puisque la purification et le nettoyage sont des pratiques symboliques valorisées.
Cependant vous entendrez souvent les expatriés dire que ce n’est qu’une politesse de façade… Ainsi dans les transports à Tokyo, il est rare de voir les gens céder leur place aux personnes prioritaires, la plupart faisant mine de dormir ou d’être trop absorbés par leur téléphone pour laisser leur siège.
4 – Le Japon est à la pointe de la technologie
Vrai et Faux !
Évidemment, qui dit Japon dit robots, ordinateurs ou gadgets bizarres (et souvent inutiles). Mais vous serez tout autant surpris de voir que les entreprises utilisent encore beaucoup le fax au lieu de l’email (un quart des Japonais utilisaient le fax quotidiennement en 2021 !!!), que les sites web officiels sont archaïques et ont un design qui date des années 1980, que le Wifi est loin d’être accessible partout, et j’en passe…
D’ailleurs, la plupart des démarches administratives ne peuvent se faire qu’en personne, avec des documents papiers et non sur Internet. Et beaucoup de données sont encore uniquement conservées dans des dossiers papier ! Mieux encore, c’est en… août 2022 que le gouvernement a annoncé débuter sa « guerre » contre les disquettes. En fait, on se méfie pas mal de la numérisation et de la digitalisation (même si depuis très récemment, l’Agence nationale pour la digitalisation a commencé un dépoussiérage intensif de la paperasse japonaise).
Bien que le Japon soit un pays innovateur en matière de technologies, c’est aussi un pays où les choses changent très lentement, où les patrons sont souvent des vieux monsieurs aux idées arrêtées partisans du « c’était mieux avant » et où on n’encourage pas l’innovation. Ainsi, le pays est souvent englué dans des processus datant des années 80, période où les patrons actuels ont pris le pouvoir et contrôlent depuis d’une main de fer tous leurs employés.
5 – Au Japon on mange du poisson cru et des choses bizarres
Vrai
Si vous êtes aventurier en matière gastronomique, au Japon vous allez être servi ! On trouve de tout, et surtout des choses inhabituelles chez nous. En dehors du poisson cru, et des choses que l’on mange encore vivantes (bon appétit !) vous allez découvrir toutes ces spécialités gluantes et fermentées dont les Japonais raffolent (natto, tororo…) pensant qu’elles sont excellentes pour la santé, des snacks aux goûts inexplicables et des alcools qui réveilleraient des morts.
Mais rassurez-vous, puisque l’on trouve à peu près de tout ici, on trouve aussi des choses plus courantes chez nous, cuisine italienne en tête qui est très à la mode et relativement bon marché.
6 – Au Japon, on dort et on mange par terre
Plutôt faux
Bien que l’image de la maison traditionnelle soit encore très véhiculée dans la culture pop (mangas et animés en tête), la plupart des Japonais équipent maintenant leur maison à l’occidentale avec tables et chaises, canapés et lits. Les futons (matelas posés à même le sol) sont plutôt signe de pauvreté ou de vie étudiante, les Japonais continuent d’en acheter (et de les sortir sur les rebords de fenêtres) mais pour les poser sur des lits, par-dessus un matelas et un sommier.
Si vous êtes à la recherche de ce mode de vie traditionnel, c’est plutôt à la campagne qu’il va falloir aller ou alors dans des hébergements traditionnels type Ryokan ou Minshuku qui ne sont pas forcément bon marché.
7 – Tokyo est la plus grande ville du monde
Vrai
Les façons de calculer diffèrent, mais oui, au niveau de la population, Tokyo reste encore aujourd’hui la plus grande ville du monde (ou plutôt la plus grande « métropole » au monde si on veut être précis). La population « intra muros » est de 13 millions d’habitants et passe à 42 millions en comptant le grand Tokyo. Tokyo n’est pas vraiment une ville au final, mais plutôt le regroupement de plusieurs villes en une, chacune avec des ambiances relativement différentes.
8 – Leur écriture, c’est du chinois
Vrai et faux
Il est indéniable qu’une bonne partie de l’écriture japonaise vient de l’écriture chinoise, cependant depuis le temps les deux ont évolué et sont donc assez différentes aujourd’hui (d’autant plus que la Chine a simplifié son écriture dans les années 50). Par ailleurs, leur lecture est complètement différente et un Chinois pourra comprendre le sens – grosso modo – d’un menu dans un restaurant au Japon mais sera incapable de prononcer ce qu’il lit, et vice-versa.
L’écriture japonaise est composée de trois alphabets qui se complètent : les hiragana, les katakana et les kanji. Seuls les derniers, les kanji viennent du chinois, les deux autres alphabets ont été créés et ne sont utilisés qu’au Japon. Il faut être capable de déchiffrer les trois pour lire en japonais.
Ainsi, les étrangers tels que les Chinois ne peuvent pas lire les hiragana et katakana, il leur manque donc une partie des phrases et du sens quand ils lisent les journaux par exemple.
9 – Il y a beaucoup de xénophobie au Japon
Vrai
Un cliché qui n’est pas forcément connu des touristes occidentaux est la xénophobie latente de la population.
Le mot « gaijin », que l’on entend à tout va, est en fait une manière très péjorative de désigner les « gaikokujin », c’est-à-dire les étrangers.
Vous ne verrez pas de crimes ou d’actes xénophobes haineux au Japon, mais un étranger, même marié à un citoyen japonais, parlant parfaitement la langue et vivant ici depuis toujours restera un étranger.
Toute votre vie on va vous demander d’où vous venez, pourquoi vous êtes ici et on s’extasiera sur votre niveau de japonais, langue si difficile à apprendre pour les étrangers.
De même, pour certains métiers, il y aura clairement une discrimination faite, dans le cas des professeurs d’anglais ou de français par exemple, mieux vaut être blanc pour obtenir un poste. Les gens d’Asie du sud font particulièrement les frais de cette discrimination à l’embauche. Mais, de manière générale, les discriminations ne sont pas faites en fonction de la couleur de peau ou de la religion mais bien sur le simple fait de ne pas être Japonais.
Une enquête explique ces sentiments xénophobes latents (et particulièrement envers les Coréens) par l’absence de distinction entre « étranger » et « immigré » (par exemple, on reste pour toujours dans la catégorie « étranger » même avoir obtenu la nationalité japonaise), le discours de la « menace à l’ordre public » et l’importance donnée à la sédentarité et à l’assimilation (et au fait de rentrer dans le moule en général).
Ainsi, bien que vous ne subirez probablement jamais de violence à votre égard, vous aurez du mal à vous sentir totalement le bienvenu ici, que ce soit au niveau de la population qui ne vous verra jamais comme l’un des leurs, des difficultés administratives ou des éternels renouvellements de visas.
10 – Il y a tout le temps des tremblements de terre au Japon
Plutôt vrai
Si vous utilisez les applications pour les alertes séismes (Yurekuru Call en tête) vous allez être surpris du nombre de tremblements de terre journaliers ici. Bien sûr, vous ne sentirez pas la majorité d’entre eux, mais il y en a des moyennement forts ressentis par la population tous les trois mois environ, dans des régions différentes. Ainsi, sur un PVT d’un an, vous pouvez n’en sentir aucun ou alors plusieurs !
Les tremblements de terre ne doivent cependant pas vous empêcher de tenter l’aventure PVT Japon. Le pays est extrêmement bien équipé, les constructions respectent les normes sismiques et les habitants sont entraînés dès le plus jeune âge à réagir correctement aux tremblements de terre.
Bien qu’impressionnants au début pour nous Français/ Canadiens qui ne connaissons quasiment pas ce phénomène, le danger est minime. Le taux de vulnérabilité du Japon face aux tremblements de terre est d’ailleurs bien inférieur à celui de l’Hexagone !
11 – Les Japonais sont réservés et travaillent beaucoup
Vrai
La culture du travail nippone tend à faire des Japonais des employés dévoués corps et âmes à leur entreprise et qui font passer leur travail avant leur vie privée. La dénatalité inquiétante du pays vient en partie de là.
Ce ne sont pourtant pas les employés les plus efficaces au monde, une lourde hiérarchie, un manque d’initiative et de prise de position empêchent bien des employés de briller au travail et de montrer leurs compétences. D’ailleurs, on monte en hiérarchie selon l’ancienneté et non selon les compétences, donc il est tout à fait possible d’avoir des supérieurs peu compétents. Les Japonais sont là, pendant de longues, longues heures à leur bureau (on est quand même sur une moyenne de 22 heures supplémentaires par mois), et ils sont encore là après le travail pour aller boire un verre entre collègues et parler… boulot.
Dans une vie où le travail prend une telle place, et où il vaut mieux rester dans le rang pour garder son job, la conséquence évidente semble être ce côté réservé des Japonais en général. Beaucoup d’entre eux ne sont pas vraiment heureux, ils obéissent à des codes et des règles parce que c’est comme ça, ils ne peuvent pas dire ce qu’ils pensent, ils sentent que leur vie leur échappe.
Le Japon est un pays où l’on se suicide beaucoup et où tous les ans des personnes adoptent des comportements asociaux et se coupent du reste du monde (cas des Hikikomori par exemple, phénomène né au Japon).
Ici, on doit éviter tout meiwaku, c’est-à-dire un problème pour l’harmonie du groupe. On est donc tacitement forcé à toujours prendre sur soi et à peu exprimer ses émotions et opinions (le gaman). On pourrait donc voir ce comportement comme une forme de résilience du fait d’une mentalité insulaire ou d’une exposition fréquente aux catastrophes naturelles par exemple.
12 – Le Japon est dangereux depuis Fukushima
Hmmm… On ne sait pas !
En effet, entre Hiroshima et Nagasaki pendant la guerre et Fukushima récemment, le Japon donne des sueurs froides aux gens concernés par le nucléaire. Lors de la catastrophe du Tohoku en 2011, de nombreux expatriés ont fui le Japon par peur des conséquences sur leur santé. Certains sont revenus, depuis l’eau a coulé sous les ponts et nous ne savons toujours pas vraiment ce qui se trame dans cette région sinistrée du nord…
La population étant assez fataliste, il semble difficile de connaître réellement les dangers auxquels nous nous exposons en vivant au Japon après Fukushima (d’autant plus que le gouvernement se tourne de nouveau vers le nucléaire, après avoir pourtant insisté sur l’importance d’utiliser des énergies renouvelables). On dit que la décontamination de la région devrait prendre jusqu’à 40 années.
Cependant, si vous vivez suffisamment loin du site, vous ne devriez pas vous sentir plus concernés ici qu’ailleurs. Seul l’avenir nous le dira.
Notez aussi que la grande préoccupation actuelle du Japon est d’anticiper le « Big One », un séisme censé toucher Tokyo tous les 30 ans et dont la force devrait être similaire à celui du Tohoku en 2011 (magnitude 7 à 9 !).
13 – Les Japonais lisent tous des mangas et regardent des dessins-animés
Plutôt faux
Il est vrai qu’il y a quelques années, on pouvait voir des gens d’âges, de catégories sociales et professionnelles différents lire des mangas dans le métro. Il y a des mangas pour tous les goûts, tous les sujets, tous les âges au Japon, et cela vaut aussi pour les dessins-animés qui sont en majorité tirés des mangas à succès.
Mais depuis l’avènement des smartphones, les jeux sur téléphones ont petit à petit remplacé la distraction qu’était le manga. Ainsi, si vous jouez les indiscrets et vous penchez sur l’épaule de votre voisin dans le métro, vous verrez maintenant autant de personnes jouant à divers jeux, lisant des articles ou regardant la télé que de gens lisant des mangas sur leur téléphone.
De plus, bien que passe-temps tout à fait acceptable chez nous, les Japonais seront un peu réticents à avouer lire des mangas une fois rentrés dans le monde du travail, de peur de passer pour des otaku (geeks) ou des personnes immatures et déconnectées de la réalité. Il semble plus acceptable de jouer à Monster Strike (jeu sur smartphone numéro un au Japon) entre collègues que de se passer des mangas.
14 – Le Japon est un pays sûr
Vrai
Chaque année, deux métropoles nippones se retrouvent sur le podium du classement des villes les plus sûres au monde. En 2023, Tokyo est classée ville la plus sûre au monde et Osaka la 3e ! Le Japon place donc ses deux plus grandes villes dans le top 5 des villes les plus sûres, appréciez l’exploit !
Il y a au Japon des crimes comme partout : des vélos sont volés, des femmes suivies par des pervers, la mafia fait son business à la vue et au su de tous. Mais par rapport à la densité de la population, le nombre de crimes est très bas et la délinquance quasiment inexistante.
Il y a des koban (mini postes de police) un peu partout, des caméras de surveillance, des wagons réservés aux femmes en heure de pointe, des vigiles dans les magasins ; il n’y a presque pas de tags ou de biens publics détruits, on voit des enfants aller aux cours du soir seuls dès leur plus jeune âge.
Ce sentiment de sécurité ambiante ne doit pas vous empêcher d’être vigilant comme partout, mais il est vrai qu’ici, on se sent vraiment en sécurité au quotidien.
15 – Le pays se dépeuple
Vrai
Ce sujet fait les choux gras de la presse internationale depuis peu et donne du fil à retordre au gouvernement. Le Japon se dépeuple, les Japonais ne font pas assez d’enfants et la nouvelle génération devient même réticente à toute vie amoureuse ! Le rythme de travail, les jeux vidéos et la réalité virtuelle, le coût de la vie, l’éclatement du modèle familial, le féminisme et la libération de la femme sont tous pointés du doigt sans que l’on sache exactement à qui la faute (et qu’une quelconque corrélation ne soit objectivement démontrable).
Cela implique des changements dans la société plus ou moins importants. De plus en plus d’étrangers viennent travailler pour remplacer les Japonais (surtout pour des petits boulots assez mal rémunérés), on développe la robotique également pour pallier au manque de main-d’oeuvre et les animaux de compagnie tendent à remplacer les enfants dans les poussettes (le marché de l’animalerie ne s’est jamais aussi bien porté !).
Voilà, nous sommes arrivés au bout de notre liste des 15 choses à savoir sur le Japon, on aurait pu la rallonger tant ce pays est fascinant mais on vous laisse le plaisir de découvrir aussi par vous-même sur place.
Si vous avez d’autres idées, remarques ou questions, laissez-nous un commentaire.
Article initialement publié en septembre 2017 et mis à jour en mai 2023.
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(9)Commentaires
Sur le sujet de la discrimination au Japon, on parlerait plus de xénophobie que de racisme. C'est le fait de ne pas être japonais qui peut poser problème plus que la couleur de peau ou la religion. Il est assez rare aussi que les Japonais fassent preuve de violence verbale ou physique.
Merci pour ton retour Angélique ! En effet, la vie est bien différente en ville et à la campagne et les gens aussi. Quand je vivais à Nagano, je n'ai jamais vu de petits vieux rester debout dans le métro, les gens leur laissent naturellement leur place, mais dans les grandes villes ce n'est pas la même chose malheureusement... Ton retour d'expérience nous sera aussi très utile
Ce serait super intéressant d'avoir ton retour également, si un jour tu as envie de venir nous donner tes impressions, n'hésite surtout pas
Bien sûr tous les pvtistes (ou expat) vivant au Japon ont une expérience différente, vivent dans des lieux différents, perçoivent le monde autour d'eux différemment, mais je trouve que cet article touche assez bien toutes les particularités du Japon que connaissent en général les pvtistes.
Il y a plein de choses dans cet article que je conçois différemment parce que je vis à Nagasaki, et que la vie y est différente, mais je pense qu'on ne peut pas toucher plus près de la vérité que ce que tu as écrit si on prend le Japon dans la vision que connaissent en général les pvtistes.
Alors merci à toi pour cet article.
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