Une fois arrivé en Argentine, ce serait dommage de ne pas en profiter pour parcourir le pays... Voici le récapitulatif de tous les moyens de transport et les bons conseils pour les utiliser !

Le bus

Le bus est un très bon moyen de circuler en Argentine, le réseau est excellent et les tarifs intéressants. Attention, cependant, les distances sont très grandes et les temps de trajet bien supérieurs à ce dont on a l’habitude.
Pour acheter un billet, il suffit de se rendre dans un terminal de ómnibus ou de micros (gare routière), de choisir votre compagnie et d’acheter son billet ! Inutile de s’y prendre à l’avance, sauf lors des vacances ou des finde. Si vous ne souhaitez pas vous déplacer à la gare, vous pouvez également consulter les horaires et acheter vos billets en ligne sur Plataforma10.
À bord, il y aura toujours des sièges confortables et inclinables, la climatisation (un peu trop forte, parfois, prévoir un pull), la télévision, des toilettes et, à partir de 3 h de trajet environ, un café ou un thé avec un alfajor (pâtisserie argentine) est inclus.
Pour les longs trajets, il existe différentes classes : cama (couchette) pour bénéficier d’un siège entièrement inclinable, semi-cama, presque aussi confortable, et común (siège ordinaire). Les repas sont inclus. On dort et on mange très bien dans ces bus, ne pas hésiter à prendre ceux de nuit, donc ! Un Buenos Aires – Cordoba dure 10 h et de Buenos Aires jusqu’aux chutes d’Iguazú, il faut environ 17 h. En général, les bus arrivent et partent de la gare de Retiro à Buenos Aires.
Si, pour leur belle vue, on vous conseille les places avant du 1er étage, évitez ! La sécurité routière reste moyenne en Argentine et, en cas d’accident, ce sont les places les plus vulnérables. Les places les plus sûres, et aussi les plus confortables pour ceux qui sont sujets au mal des transports, sont en bas, au milieu. Préciser lors de l’achat la place (asiento ou butaca) souhaitée.
Dernier point, les bus partent généralement à l’heure. Par contre, pour l’heure d’arrivée, c’est une autre histoire. C’est pourquoi il faut toujours prévoir une marge assez large, voire arriver la veille, surtout si vous avez une correspondance. Il est d’usage de laisser un pourboire au bagagiste qui sort votre valise de la soute.

BON PLAN : Busbud compare différents prix de bus en Argentine et propose aux utilisateurs de pvtistes.net une réduction de 10 % sur le trajet de leur choix. En savoir plus.

L’avion

L’avion permet également de relier les principaux points du pays. Cependant, ce moyen de transport a longtemps été réservé aux personnes les plus aisées et aux touristes.
Pendant de nombreuse années, Latam et Aerolines Argentinas ont été les deux principales compagnies du pays, même s’il y avait très peu de vols et qu’ils étaient coûteux. Depuis quelques mois, la concurrence s’est ouverte et de nouvelles compagnies sont arrivées sur le marché : Sky, Flybondi, Norwegian ou encore Jetsmart (le petit dernier arrivé tout droit du Chili). Cela a eu pour conséquence une baisse importante des prix des billets en particulier pour les destinations du nord du pays (Salta, Iguazu, etc), sur le modèle des lowcost européens.
Il y a plusieurs aéroports à Buenos Aires : Ezeiza (l’aéroport international), Aeroparque (situé près du quartier de Palermo) et enfin El Palomar (le petit nouveau d’où partent la plupart des compagnies lowcost). Pour avoir plus d’informations sur ces aéroports, vous pouvez consulter notre dossier sur la capitale argentine.
Les retards sont assez fréquents, souvent en raison des conditions météo des provinces éloignées. Les grèves perturbent également régulièrement le trafic aérien.

 

Le train

Après avoir été l’un des réseaux ferroviaires les plus développés au monde, un grand nombre de lignes de trains sont aujourd’hui hors service suite au manque d’entretien ou aux conflits sociaux engendrés par les privatisations des années 1990. Les trains encore en circulation sont dans un assez mauvais état et souvent en retard, à l’exception des trains touristiques comme le Tren del Fin del Mundo à Ushuaïa et le Tren a las Nubes dans le nord du pays.
Cependant, depuis quelques mois, beaucoup d’efforts ont été fait pour réhabiliter les lignes de train : La ligne Buenos Aires – Mar del Plata a réouvert et il y a également un train qui permet de rejoindre la capitale à la ville de Cordoba. Cependant, le temps de trajet est souvent plus long qu’en bus.
A Buenos Aires, le système de train pour relier le centre à la banlieue est assez bien développé et il coûte souvent moins cher de prendre le train que le bus. La gare de Constitucion permet de rejoindre les quartiers sud, l’ouest et le Nord.

 

La voiture

Le permis de conduire international est indispensable (à demander avant votre départ, il est gratuit), et doit être toujours accompagné du permis français.
Le code de la route est peu respecté mais les feux de croisement doivent être allumés sur route, même la journée. Les véhicules les plus gros sont prioritaires. Beaucoup d’Argentins préfèrent ne pas rouler la nuit, pour des questions de sécurité (accidents comme vols) et il est plus sage de faire comme eux.
Pour louer une voiture, il faut être en possession de son permis de conduire original, de son permis de conduire international, de son passeport et d’une carte de paiement international type MasterCard ou Visa. Les loueurs internationaux (Hertz, Europcar, Avis) pratiquent les mêmes prix qu’en Europe et les loueurs argentins ne sont pas beaucoup moins chers.
Pour sortir du pays avec une voiture de location, il faut demander une autorisation de sortie de territoire aux autorités.
Il est plus simple d’acheter une voiture quand on possède le DNI, notamment si on souhaite sortir du territoire argentin avec. Dans tous les cas, il faut obtenir le certificat d’immatriculation (tarjeta verde), ce qui peut être assez long. Il y a également une patente (vignette) à payer une ou deux fois par an suivant les provinces.
L’assurance est obligatoire mais il faut posséder le permis de conduire argentin pour y souscrire. Cependant, comme les assurances ne sont pas nominatives mais couvrent tout conducteur d’une voiture donc il est envisageable de demander à une autre personne de souscrire à l’assurance de votre voiture.
Quant au permis de conduire argentin, il faut être en possession du DNI pour l’obtenir. En tant que PVTiste, vous pouvez vous servir de votre permis de conduire français et international pour conduire dans le pays. Cependant, si vous souhaitez rester en Argentine après votre séjour et demander votre résidence temporaire ou permanente il faudra alors faire une demande de permis argentin (pour plus d’information rendez-vous sur le site du consulat).

 

Le vélo

Suivant la région, il peut y avoir des endroits très agréables à parcourir en vélo (vignobles, parcs…). On trouve facilement des vélos de location ou à acheter dans les grandes villes, du bout de ferraille sans vitesse au VTT performant.
Les villes commencent également à développer des systèmes de location de vélo temporaire comme par exemple ecobici à Buenos Aires.

 

Les transports en commun

Dans les grandes villes, on trouve toujours un service de colectivos, voire des tramways, plus ou moins évident à comprendre. Les plans sont rares et les moyens de paiements dépendent de chaque ville. A Buenos Aires, vous devez absolument vous procurer une carte SUBE afin de pouvoir payer vos tickets de bus, de métro ou bien de train. La bonne nouvelle est que plusieurs villes de pays ont adopté le même système et votre carte SUBE vous permet également de vous déplacer à Bariloche. En général, vous pouvez contacter les offices de tourisme de votre destination et ils vous enverront les plans et horaires des bus locaux !
Pour les transports de Buenos Aires en particulier, direction notre dossier sur Buenos Aires !

Dossier initialement publié en 2012 et entièrement remis à jour en 2019.

Morgane

Catégories :
Ajouter à mes favoris
5
1 avis

Connectez-vous pour pouvoir voter.

(4) Commentaires

Zonko I |

Je ne sais pas si la partie sur les trains a été mise à jour, mais il faudrait ! J’ai pris plusieurs fois le train (de longue distance) de/vers Buenos Aires, et c’était toujours très bien (mieux qu’un train corail !), et aucun problème de retard. Il est vrai que c’est plus long que le bus par contre, mais c’est aussi beaucoup moins cher.
Les lignes sont listées sur internet ici : https://www.argentina.gob.ar/trenes-argentinos/horarios-recorridos-tarifas/servicios-regionales-larga-distancia

Romain I |

Je ne suis pas d’accord pour le permis international, j’ai déjà loué une voiture à Salta en Septembre 2013 et ils ne m’ont pas demandé de permis international juste mon permis français, et c’était chez Avis.

Johanna I |

Il arrive effectivement que certains loueurs acceptent le permis de conduire français seul et, ce, dans tous les pays.
Néanmoins la législation argentine exige le permis de conduire international, donc tout loueur est en droit de l’exiger.

Le permis de conduire international étant gratuit, il est plus que recommandé de l’avoir quand on est à l’étranger. Il peut également servir de 2nd pièce d’identité puisqu’il est traduit dans un grand nombre de langues et peut être exigé lors d’un contrôle de police auprès du conducteur.

Vincent I |

Bonjour! Le permis international peut être une bonne chose, d’autant plus qu’il est gratuit et rapide à obtenir. Néanmoins, après avoir loué des voitures dans plusieurs provinces argentines, ils ne me l’ont jamais demandé, se contentant sans problème du permis français. Dans les faits, la règle veut que tu présentes ton permis français si tu n’as que ton passeport et un permis argentin si tu as le DNI (temporaire ou définitif, après 3 renouvellement). Jusqu’à présent, lors des contrôles, je montrais simplement le permis français et le passeport, mais maintenant que le tampon du DNI est sur mon passeport, je vais devoir passer le permis argentin (juste l’examen théorique) même si la plupart du temps, la maréchaussée n’a aucune idée de ce que doit présenter un étranger, a fortiori extra-Mercosur.