Bonjour, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Samuel, j’ai 26 ans, et je suis en Nouvelle-Zélande depuis le 21 août 2018. Avant de partir, je travaillais à Helsinki (Finlande) dans une entreprise de logiciel. Je suis passionné de photo et d’ornitho, et je combine tout ca dans la photo animalière.
Pourquoi as-tu décidé de partir en PVT et pourquoi en Nouvelle-Zélande ?
Je voulais partir à l’aventure. À Helsinki, en revenant du boulot, j’étais fatigué et je n’avais pas le temps de travailler sur mes projets. De même, arrivé le week-end, je n’avais que trop peu d’énergie pour partir en vadrouille, me lever avant le soleil et aller faire de la photo. Je voulais aller voir autre chose. Après avoir découvert le PVT, je me suis dit que c’était le plan parfait, et donc j’ai décidé de partir.
C’est la première fois que je partais en voyage sans avoir de plan, sans savoir ce que j’allais faire. Je voulais partir dans un pays plutôt « occidental », où je ne serais pas trop perdu. On voit toujours des images époustouflantes venues de Nouvelle-Zélande, du coup je savais depuis toujours que c’était un pays à visiter. Le fait qu’il y ait énormément de ressources disponibles pour les pvtistes a achevé de me convaincre (oui, j’avais un peu la trouille de me lancer dans le vide comme ça). Bizarrement, je ne suis pas parti pour les oiseaux… mais une fois décidé ma destination, forcément j’ai commencé à chercher ce qu’il y avait à voir, au-delà des kiwis et des kéas !
Tu es passionné par les oiseaux, tu dois être heureux en Nouvelle-Zélande ! Quels oiseaux tu as pu voir jusqu’ici ?
Je trouve que, côté nature, la Nouvelle-Zélande est un pays un peu ambivalent. D’un côté, il y a des merveilles de nature, des paysages à couper le souffle, des oiseaux absoluments uniques et magnifiques… de l’autre, les hommes ont tout fait pour en détruire le plus possible et installer des vaches et des moutons à la place (et ça continue). Du coup, quand j’observe les oiseaux ici, j’ai toujours ce petit goût amère dans la bouche, du genre « qu’est-ce que ca serait si on en avait pris un peu plus soin ? ».
Cela dit, oui, il y a des oiseaux incroyables ici, et beaucoup se laissent approcher facilement, voire viennent inspecter les visiteurs, comme les miros ou les rhipidures. Une des espèces endémiques les plus communes est le méliphage tui, que l’on appelle aussi « cravate-frisée » à cause de ses boules de plumes blanches sous la gorge.
Au large, on peut observer plusieurs espèces d’albatros, et bien sûr il y a des manchots ! Oh, et vous avez entendu parler des kiwis ?
Les kiwis vivent cachés, où as-tu réussi à en voir ? As-tu des conseils pour maximiser ses chances d’en voir ?
Ce sont des oiseaux nocturnes, et rares. Le plus facile, c’est sans doute d’aller à Stewart Island, la troisième île du pays. Là-bas, on peut en voir dans les rues du village principal, Oban. Beaucoup de gens les cherchent, donc c’est parfois un peu le cirque, mais avec de la chance la rencontre peu être extraordinaire. Un de ces gros oiseaux est venu me picorer les chaussures et le pantalon alors que j’étais immobile au milieu de la route ! Il vaut mieux sortir quand la nuit est calme, pour pouvoir les repérer à l’oreille alors qu’ils fouillent le sol des sous-bois.
Parle-nous de ton voyage dans les îles subantarctiques !
Je suis parti sur un bateau pour deux semaines, direction le sud. Les îles subantarctiques (Snares, Auckland, Campbell, Macquarie, Antipodes, Bounty, Chatham) sont situées entre la Nouvelle-Zélande et l’Antarctique, personne n’y habite, elles sont strictement protégées et abritent des milliers de manchots, d’albatros et autres bestioles en tous genres !
J’ai bénéficié d’une bourse Enderby Trust offerte par l’organisateur du voyage, Heritage Expeditions. Pour cela, je leur ai présenté un projet photographique sur ces îles, et ils ont accepté. J’ai quand même dû payer 3 500 €, un budget conséquent mais qui en valait la peine. J’ai vu près de 50 nouvelles espèces, marché au milieu des manchots, découverts des endroits autrement inaccessibles… et pu faire des photos dont je suis très fier ! L’ambiance à bord était toujours chaleureuse, beaucoup de bonne humeur, de passion pour la nature. En bref, c’a été une expérience incroyable.
La galerie photo est à voir ici.
Quelles expériences de travail ou de volontariat as-tu eues en Nouvelle-Zélande ?
Au début de mon séjour, j’ai fait 2 semaines de wwoofing dans deux endroits différents, sur la péninsule de Coromandel. J’ai adoré partager le quotidien de locaux, au lieu de rencontrer uniquement des voyageurs. J’ai utilisé le site HelpX.
Par ailleurs, je fais en ce moment du volontariat pour le Department of Conservation : les soirs de week-end, je m’assois sur la plage non loin de Dunedin, et j’observe les manchots rentrer au nid ! Il s’agît de manchots antipodes, une espèce rare et en déclin, qui a besoin de toute l’aide qu’on peut lui offrir. Le plus intéressant reste de discuter avec les visiteurs, qui ont toujours pleins de questions. J’adore les voir tout excités quand un manchot sort de l’eau !
Qu’est-ce que tu as le plus aimé en Nouvelle-Zélande ?
Les gens, je crois. Tout le monde est ouvert, accueillant, généreux, ca fait chaud au cœur. J’ai rencontré plusieurs personnes qui ont proposé de m’accueillir quelques temps chez eux, il est facile de faire du stop ou de trouver de l’aide…
As-tu connu des difficultés pendant ton PVT ou y a-t-il des choses qui t’ont déplu en Nouvelle-Zélande ?
La première chose à laquelle je pense, c’est l’absence de respect des conducteurs pour les piétons. Après avoir vécu en Finlande. c’est choquant. Faites attention quand vous voulez traverser la route, les voitures ne s’arrêteront pas !
Ensuite, comme je le disais plus haut, la façon dont la nature a été systématiquement détruite est désolante. On a en tête ces sublimes images de nature, mais en fait, la Nouvelle-Zélande, c’est surtout des petites poches de nature préservées, entourées par des champs, des vaches et des moutons. Je ne m’y attendais pas du tout, et c’est assez déplaisant.
À part ca, pas de réelle « difficulté ». La vie est tranquille et facile ici.
Si tu devais faire une sorte de bilan, qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
C’est difficile à dire. Je dirais que c’est la confirmation qu’on peut faire ce qu’on veut dans la vie, il serait dommage de s’enfermer dans un chemin tout tracé.
D’un côté plus personnel, j’en ai beaucoup appris sur moi-même : ce qui me rend heureux, comment je réagis dans telle ou telle situation… En fait, le voyage c’est une école de la vie ! L’expédition dans les îles subantarctiques m’a aussi ouvert de nouveaux horizons, et j’aimerais devenir guide sur ce genre d’expéditions.
Quels sont tes projets maintenant ?
Je ne sais pas. J’ai encore 5 mois en Nouvelle-Zélande, et il me reste quelques choses à voir. Après… tout reste ouvert. L’Australie n’est pas loin, la Mélanésie et la Polynésie me tentent pas mal. Je sais juste qu’il est trop tôt pour rentrer ! J’aimerais mettre à profit mon expérience pour évoluer vers un boulot de photographe/guide animalier, plutôt que de passer ma vie dans un bureau.
Si on veut admirer tes photos ou te suivre sur Internet, c’est par où ?
J’ai un site web, où vous pourrez trouver ce que je fais de mieux. On y trouve tous les liens vers mes autres supports.
J’écris un blog. C’est là où l’on peut voir le plus de photos, je publie 4 ou 5 articles par mois, chacun relatant un nouveau chapitre de mes aventures 😉
Les articles sont relayés sur Facebook et Twitter où je publie aussi régulièrement des images. Je suis aussi sur Instagram, j’y publie une nouvelle photo chaque jour si ma connexion internet s’y prête.
(9) Commentaires
est ce qu’il y’a PVT entre NOUVELLE ZELANDE LE MALI
Salut,
Malheureusement, il n’existe pas d’accord entre la Nouvelle-Zélande et le Mali en ce qui concerne le PVT. Tu peux retrouver les différents visas sur le site de l’immigration néo-zélandaise.
Belle journée,
Pamela
Bonjour Pamela.
Je suis en République de Guinée et j’aimerais tenter un Pvt pour la nouvelle zelande. Est ce possible ?
Salut,
Malheureusement, le PVT Nouvelle-Zélande n’est pas disponible pour les citoyens de République de Guinée. Tu peux retrouver les visas disponibles sur le site de l’immigration.
Belle journée,
Pamela
Suis en République démocratique du Congo comment je peux faire pour travailler comme pvt en Australie
Bonjour,
Malheureusement, l’Australie n’a pas d’accord avec le Congo pour le PVT. Mais tu peux regarder du côté des autres types de visas possibles https://pvtistes.net/dossiers/visas-tourisme-etudes-travailler-en-australie/
Bonjour, il y aurait-il une ville la plus optimal pour trouver du travaille comme Perth en Australie, dans le secteur des fermes ( picking, packing, etc..).
Salut Giuseppe,
Tu peux trouver ces types de jobs un peu partout en Nouvelle-Zélande. Les régions de Tauranga, Hawke’s Bay, et Nelson sont des régions plutôt abondantes (parmi tant d’autres).
Belle journée 🙂
bonjour je souhaite m’installer en nouvelle Zélande
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