4Quels types de contrat en vigueur dans la restauration ?


Félicitations, vous venez de décrocher un poste ! Les affaires commencent maintenant. Voici donc quelques éléments importants pour cette nouvelle étape. En Australie, il existe trois types de contrat : part-time, full-time et casual.
Les conditions de travail varient fortement entre ces trois types de contrat, en voici les principales caractéristiques :

Le contrat part-time (temps partiel)

Il représente 8 à 38 heures de travail par semaine, que ce soit dans le cadre d’un contrat à durée déterminée (“fixed term employment contract”) ou indéterminée (“permanent contract”). Votre nombre d’heures hebdomadaires doit être indiqué sur votre contrat (“guaranteed hours”). Vous aurez la possibilité de récupérer votre solde de congés annuels si vous ne les avez pas utilisés pendant l’année, lors de votre dernière paie.

Le contrat full-time (temps plein)

Pour être à temps plein, vous devrez fournir 38 heures de travail minimum par semaine. Comme pour le part-time, vous aurez la possibilité de récupérer vos congés payés sur le dernier salaire (équivalent à notre “solde de tout compte”).

Le contrat casual (flexible)

Un emploi casual (qui est le type d’emploi le plus courant en restauration) est par définition très flexible. Vous n’êtes pas obligé·e de signer un contrat : rien ne vous lie à votre employeur. Vous pouvez mettre un terme à votre expérience quand vous le désirez et évidemment, l’employeur peut en faire de même.
Toutefois, chaque resto, bar ou café, peut vous faire signer un petit contrat stipulant que vous devez le prévenir avec un préavis si vous souhaitez démissionner.
Pour résumer, en casual, seules les heures travaillées sont payées et vous êtes payé plus cher de l’heure (25 % supplémentaires) – c’est le “casual loading” – car ce type de “contrat” ne permet pas de prétendre à des congés payés (“annual leaves”) ou aux arrêts maladie (“sick leave”).

Attention au travail au noir !

Le travail non-déclaré est monnaie courante en Australie et particulièrement dans le domaine de la restauration, considéré avec le travail en agriculture comme des secteurs à haut risque.
Comment ça se passe ? Tout simplement, parfois dès l’annonce pour un poste, les employeurs vous proposent de vous payer directement en liquide (“cash in hand”), sans faire de contrat ni de papiers officiels. Leur argument premier est vous n’aurez pas d’impôts à payer sur votre salaire.
Certes, mais…. encore faut-il que salaire il y ait ! Sans contrat ou formulaire d’engagement, rien ne prouve que vous travaillez bien dans l’établissement et vous n’aurez que peu de recours en cas d’arnaque. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre article  : Travail au noir pendant son PVT. De plus, en Australie vous pouvez bénéficier du tax return, c’est-à-dire que vous récupérez une partie de vos impôts à la fin de votre séjour. On vous explique tout dans notre dossier Impôts en Australie, tax return et superanuation.

Cependant, il se peut aussi que vous vous retrouviez dans l’illégalité malgré vous : certains employeurs vous font miroiter des contrats qui n’arrivent jamais, des fiches de paies introuvables, etc. Soyez très attentifs à cela et exigez vos fiches de paie (“pay slip”) sur lesquelles doivent apparaître vos informations personnelles (nom, adresse…), le poste que vous occupez, le taux horaire auquel vous êtes payé, la période et bien évidemment le détail de vos heures ainsi que les taxes.
Enfin, Fair Work a mis en place une appli à télécharger sur votre smartphone pour enregistrer vos heures de travail, notamment grâce à la géolocalisation, ce qui peut être une preuve redoutable en cas de conflit avec votre employeur. Toutes les infos sont consultables sur le site de Fairwork.

D’après les témoignages de pvtistes qui ont travaillé illégalement, les avantages financiers ne sont pas très probants face aux risques que vous encourez. En effet, la plupart des employeurs ne vous paieront pas autant qu’ils le devraient si vous étiez en casual ou en permanent. S’il peut être parfois tentant de faire un peu de “black” pour arrondir les fins de mois, réfléchissez bien aux conséquences : le jeu n’en vaut pas toujours la chandelle…

Attention aux essais non rémunérés !

Une autre dérive est courante : les essais non rémunérés. Une fois encore, le domaine de la restauration s’illustre particulièrement dans ce cas de figure ! Au-delà de deux heures, un essai doit être rémunéré, quoi qu’il se passe par la suite (que votre employeur décide de vous garder ou non). Comme son nom l’indique, un essai doit vous permettre de prouver que vous avez les compétences pour le job, pas plus. N’acceptez pas de faire plusieurs jours d’essais et si votre essai se prolonge, demandez la rémunération que vous recevrez pour ce faire (cela vous donnera directement un aperçu du sérieux de l’établissement pour lequel vous postulez…).

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Floriane

Passionnée de voyages, j'ai commencé mon "expatriation" par un semestre d'échange au Québec, dans la région du Lac St Jean, puis enchainé sur un PVT d'un an en Nouvelle-Zélande, avant de rentrer en France pour faire un Master de recherche en sociologie où j'ai travaillé sur... le PVT! Depuis, je suis repartie en PVT au Chili pendant 8 mois et demi (2017/2018) et je prépare actuellement mon départ pour un PVT en Australie !

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(1) Commentaire

zlamarla I |

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