- 20/03/19, 02:14 #1Bonjour,
Je ne suis pas PVTiste mais je me permets de poser mes questions ici car j’y trouverai peut-être une réponse. En effet, ma situation est assez complexe, et je vais essayer de ne pas trop m’étendre ! Je tiens à préciser que je me suis déjà un peu renseigné ici et là, mais que je confonds encore pas mal de choses (CSQ, résidente permanente, etc...).
Mais pour faire court : Le Canada me tente, je vais être trop âgé pour le PVT, j'ai un diplôme et de l'expérience professionnelle aux USA, mais je suis en pleine reconversion professionnelle...J'essaye de prendre les devants pour voir comment je devrais m'y prendre avec la résidence permanente/CSQ, ou s'il vaudrait mieux que je tente un visa de travail tout simplement...
Voici ma situation : je vais avoir 35 ans fin mai, donc limite trop âgé pour un PVT. De toutes façons, je dois conserver mon travail actuel pour pouvoir mettre de l'argent de côté.
J’ai obtenu aux USA un Master en espagnol et j’enseigne l’espagnol depuis 8 ans (10 si je compte les années de mon Master), ainsi que le français depuis cette année.
Je possède également un certificat CELTA de l’université de Cambridge pour l’enseignement de l’anglais.
Je suis célibataire et sans enfants.
Peu de raisons me poussent à revenir en France, à part la famille (parents) et amis.
Je n’ai pas de carte verte, je n’ai pas de possibilité d’en avoir car je suis en CDD renouvelable et mon visa durera maximum jusqu’en 2022 : donc il faudra que je quitte les USA.
Je me dis que les diplômes et l’expérience professionnelle en langues, ce n’est pas forcément ce que le Canada recherche, mais c’est toujours ça (prof d’ELS au Québec pour les français qui arrivent et ne parlent pas bien anglais ?...)
Mon gros souci, à part que je commence à être un peu âgé, c’est que je ne désire absolument plus continuer dans l’enseignement.
Ça va faire 4 ans que je me forme à côté pour devenir illustrateur et concept artiste, principalement pour les jeux-vidéos. Je n’ai pas encore un niveau professionnel (gros problème de temps, vu que je dois alterner entre mon job et ma formation à côté), mais ça vient : d’ici 2022 je devrais pouvoir avoir un portfolio suffisamment pro. En attendant je mets de l'argent de côté, car je serais sans emploi à mon retour définitif des USA. Pour être honnête, je sens que je prendrai alors un an pour me consacrer à fond à ma formation, histoire d'avoir un portfolio nickel.
Sur le long terme, je souhaite travailler comme freelance, à mon compte…Impossible de faire cela au Canada sans résidence permanente ou visa de travailleur autonome !
Et j'aurais minimum 37 ans avant que je ne commence à faire les démarches, lors de ma dernière année aux USA ! Je me dis qu'il est inutile de faire des démarches auparavant, tant que je n'aurais pas un niveau professionnel...
Maintenant, le plus important pour un illustrateur et concept artiste ce n'est pas le diplôme, c'est surtout son portfolio. Certains se forment même en autodidactes sans passer par une école. C’est ce que je fais avec des formations en lignes par ici et par là.
Ça risque d’être un problème avec les services d’immigrations car les seuls diplômes que j’ai sont ceux des USA et une Maîtrise en LEA obtenue en France en 2007. J'ai aussi des "certificate of completion" des écoles en lignes où je prends des cours (CG Masteracademy par exemple), mais je doute que ça serve à quelque chose...
Voilà ! Du coup, sachant tout cela, quelles seraient mes options ? J'y ai réfléchi depuis quelques mois, et voilà ce qui me vient en tête pour le moment :
1) A mon avis la solution la plus logique serait de trouver un boulot comme concept artiste à Montreal (il y a énormément de de boîtes de jeux-vidéos là-bas) pour décrocher un visa de travail, même s’il n'est que temporaire, puis migrer vers la résidence permanente. J’ai quelques contacts dans le milieu et sur place, qui peuvent toujours m’aider à trouver du travail ou me pistonner ici ou là.
Le plus gros problème est que je n’ai pas de diplôme d’illustrateur…Donc je pose la question : si jamais on trouve un travail au Canada ou au Québec, et que l'on veut faire jouer ses diplômes pour l'obtention d'un visa puis d'une résidence permanente, ça pose problème si nos diplômes n'ont rien à voir avec le boulot qu'on a trouvé ?
2) Plus compliqué : tenter la demande de CSQ/résidence permanente en tant que travailleur qualifié, en faisant jouer les diplômes et l’expérience que j’ai déjà aux USA, même si je sais pertinemment que mon objectif professionnel est tout autre : je ne suis pas certain que les services d’immigration apprécieraient (je pense même que je ne leur dirais rien de ma reconversion). Et que ce passerait-il si entre-temps je trouve un boulot comme concept artiste ? Vous voyez un peu le problème : "bonjour ! Je fais ma demande de résidence permanente avec mes qualifications de prof de langue, mais je vais bosser comme concept-artiste : ça vous va ?"...
3) Me mettre à mon compte en France et, en espérant que je m’en sorte suffisamment bien en tant que freelance, tenter de faire la demande de visa comme travailleur autonome puis transférer mon "entreprise" au Québec. Mais à mon avis ça ne risque pas de passer, car je ne pense pas que le Canada soit intéressé par des artistes en freelance.
4) Sacrifier mes économies personnelles pour intégrer une école de concept art au Québec (j’avais en tête Syn Studio). Même si ça reste possible financièrement, c'est tout de même beaucoup trop cher, mais le fait d’obtenir un diplôme Québécois pourrait faciliter les démarches d’immigration si je ne me trompe pas (pour la CSQ, non ?).
5) Là ce serait vraiment la dernière option, mais en désespoir de cause : je trouve un boulot comme prof de langues au Québec ou au Canada, et vu que ça colle avec mon expérience et mes diplômes, je parviens à obtenir un visa de travail facilement.
Problème : je me retrouve coincé pour X années avec un travail qui ne me plait pas, et sans possibilités de me reconvertir vers ce que je veux vraiment faire. Il faudrait que soit j’attende d’avoir une résidence permanente (si ça marche), soit une fois sur place trouver un autre emploi comme concept artiste et espérer que mon visa de travail soit « transféré » pour ce nouveau boulot. Bref : à ce rythme là, ma reconversion ne se terminera pas avant que j'ai la quarantaine passée.
6) D’autres idées ?...Car à part être embauché par Ubisoft France et ensuite être muté au Québec, je ne vois pas. ^^"
Bref, voilà ma situation...Je vous l'ai dit, c'est complexe !
Je crois que les deux problèmes son le fait que je me réoriente professionnelle sans nouveau diplôme, et mon âge : j'ai l'impression de faire la course contre la montre ! Il y a 10 ans je ne me serais pas pris la tête : j’aurais pris mon temps pour me former et j’aurais vu alors quelles options s’offraient à moi (sans doute le PVT).
Malheureusement, il faut que je conserve mon travail actuel le temps de mettre de l'argent de côté, et je commence à me faire trop âgé et pour le marché du travail (je vais être en concurrence directe contre des jeunes de 22 ans) et pour la résidence permanente, vu que d’ici peu ça me fera gagner moins de points.
Bref, que me conseilez-vous ?
Merci d'avance!
- 20/03/19, 17:18 #2Bonjour,
Je vois que ton profil indique 34 ans. Ça te laisse encore une année complète au moins pour tenter le PVT puisque tu peux faire une demande jusqu'à la veille de tes 36 ans.
Heu, le Québec n'a aucune volonté de favoriser la pratique de l'anglais pour ses nouveaux arrivants, ils préfèreraient plutôt favoriser la pratique du français pour les nouveaux arrivants allophone.
Je ne connais pas de visa de travailleur autonome
Si tu vises un permis de travail fermé au Québec, alors il sera soumis à une EIMT et un CAQ afin de montrer que tu ne prends pas la place d'une ressource disponible sur le marché de l'emploi local.
Si tu n'as rien pour sanctionner tes compétences, ça va être difficile de montrer que c'est toi qu'il faut pour le poste (et donc le permis de travail) et pas un citoyen ou résident.
Tu ne peux pas prévoir l'avenir. Si tu déposes un profil dans ARRIMA, tu le fais avec les compétences que tu as, toutes, sans mentir (de plus, tes compétences côté JV étant informelles, elles n'auront pas de valeur dans l'étude de ton profil). Mais ensuite, ce que tu feras dans l'avenir, tu ne peux pas le prédire. Le seul engagement que tu prends quand tu fais une demnde de CSQ, c'est de t'installer au Québec, pas de travailler dans ton domaine d'études.
Je ne comprends toujours pas de quoi tu parles avec ce "visa de travailleur autonome".
ça dépend du diplôme que tu passes.
Mais en effet, selon les cas ça peut t'ouvrir la possibilité d'un permis post diplôme et/ou d'une demande de CSQ par le PEQ (cf nos dossiers respectifs sur les permis et visas pour le Canada et sur la demande de CSQ par le PEQ)
Ce n'Est pas parce qu'un boulot colle à tes expériences et ta formation que tu obtiens facilement un permis de travail pour.
ça dépend du type d'emploi, de la province, du marché de l'emploi, etc.
Un permis de travail ne se "transfère" pas d'un emploi à l'autre.
Si tu changes d'emploi, tu recommences la procédure de permis de zéro (notamment en ce qui concerne CAQ et EIMT, si on parle du Québec)
Ce n'est pas tellement complexe en fait, c'est une problématique assez habituelle de quelqu'un qui veut émigrer mais sans savoir comment s'y prendre. La complexité est plus de ton côté que de celui de l'immigration.
Rien de précis.
En fait, ça dépend de tes priorités.
Tu parles uniduqment CSQ : ça veut dire que tu veux t'installer absolument au Québec ?
Alors certes au Québec il y aura plus d'opportunités dans les Jeux vidéo mais ailleurs au Canada il y aura plus de facilité à obtenir un permis de travail. (va voir le dossier sur le permis Mobilité Francophone, un permis qu8i te dispense d'EIMT)
Ensuite, étudie nos différents dossiers
Tous les permis et visas pour le Canada - pvtistes.net
Guide des programmes de résidence permanente au Canada - pvtistes.net
Le permis de travail sans EIMT grâce à Mobilité francophone au Canada - pvtistes.net
Résidence permanente : le programme de l'expérience québécoise
Enseigner au Canada - pvtistes.net
Prends en compte les quelques éléments que je t'ai indiqués et... construit ton projet
- 20/03/19, 18:53 #3Bonjour Muriel, merci pour ta réponse.
Je vais regarder les liens que tu m'as donné, car je suis assez perdu avec ces histoires d'EIMT, CAQ, ARRIMA, etc, je n'avais jamais vu ses termes auparavant.
C’est vrai que j'y avais pensé à un moment, mais du coup je perdrais quand même une année de travail assez bien payée, à un moment où je dois justement mettre de l'argent de côté pour le futur. En plus, je ne pense pas que je serai professionnellement prêt pour être concept artiste à ce moment-là : si ma demande de PVT est acceptée, je risque de débarquer au Canada et de ne pas trouver d'emploi (ou bien un petit boulot qui n’aura rien à voir avec le concept-art) et de perdre mes économies. :/
Quitte à faire, autant intégrer l’école que j’ai en tête et ensuite migrer vers un permis d’étudiant pour pouvoir rester (la formation à l’école dure 18 mois), uniquement dans le but d’avoir un CSQ plus facilement.
Bref, ça reste une idée, mais j'aimerais conserver mon travail actuel jusqu'au bout. C'est vraiment bête : ma dernière année serait celle de mes 37 ans !
En effet, pardon, j'aurais dû dire ailleurs au Canada. ^^
Mais justement, est-ce que je pourrais tenter la demande de résidence permanente en mettant en avant mon Master et mes compétences en langues ? Ou bien je risque de perdre du temps car le Canada vise d’autres compétences en priorité (je me dis, sans doute à tort, qu’on cherche avant tout des scientifiques, des ingénieurs, etc…).
Pardon, erreur de ma part. En fait j'avais vu la mention de travailleur autonome sur le graphique pour le Québec (la case en haut à droite), donc je m'étais dit "ah, il y a un visa de travailleur autonome". En fait ce serait plutôt un CSQ, via le programme des gens d'affaires. https://pvtistes.net/wp-content/uplo...-aout-2018.pdf
Hm, je vais devoir interroger ceux qui ont trouvé un travail semblable au Canada (concept-artiste) et ont été embauché alors qu'ils n'avaient pas de diplômes, mais vu qu'ils étaient plus jeunes que moi, ils sont peut-être partis en PVT
Que se passe t-il si un employeur veut clairement une personne pour le poste, mais qu'elle n'a pas de diplôme pour cette compétence et n'est ni citoyenne ni résidente ? Est-ce qu'il suffit que l'employeur "prouve" que personne d'autre ne peut avoir le poste pour obtenir le permis de travail, ou bien il y a un gros risque que les services d'immigration disent "non" ?
D’accord, merci, c'est bon à savoir ! J’ai regardé ce que c’était ARRIMA, il vaudrait peut-être mieux que je commence par ça plutôt que de me lancer dans une demande de résidence permanente à l’aveuglette.
Par contre je viens de remarquer ta dernière phrase : si je comprends bien, le CSQ n'est que pour le Québec du coup (je n'ai pas le droit d'accepter un travail ailleurs) ? Le seul moyen de pouvoir travailler partout au Canada serait la résidence permanente, c'est ça ?
Ok, il faudrait que je vois si le diplôme de cette école compte pour le PEQ et CSQ.
Ok, du coup j'oublie l'option de trouver un travail dans les langues, vu que je veux absolument me réorienter.
La priorité immédiate est d’avoir un niveau pro, ce qui n’est pas le cas. Sinon j’aurais déjà laissé tombé mon travail actuel et j’aurais commencé à postuler. 😊
Je visais le Québec, enfin Montréal, pour les opportunités dans les jeux-vidéos justement. Et puis car j’ai pour le moment un contact sur place dans le milieu.
Maintenant je peux toujours aller ailleurs, c’est vrai.
La priorité niveau travail est clairement dans l’illustration et le concept-art, surtout si on ne peut pas « transférer » un permis de travail : je n’ai aucune envie de me retrouver coincé avec permis de travail pour un boulot duquel je veux sortir (prof de langues : je sens que je ne ferais jouer ce diplôme et ces compétences que dans le cas d'une demande de résidence permanente).
- 20/03/19, 19:55 #4As-tu regarde dans la Classification Nationale des professions à quel type d'emploi tu corresponds ?
Bienvenue à la Classification nationale des professions 2016
Ce serait déjà un bon début pour voir si tu es bien dans les catégories A, B ou 0 (nécessaires par exemple pour un permis Mobilité Francophone)
Je ne connais pas les conditions mais je pense qu'il faut avoir un sacré projet d'entreprise pour être admissible...
L'EIMT est en effet la procédure qui vérifie qu'il est bien nécessaire de donner un permis de travail au candidat parce qu'il est le seul à pouvoir occuper le poste (ou en tout cas que c'est compliqué de trouver quelqu'un d'autre.)
Hum ni l'un ni l'autre tout à fait.
Déjà, lis bien notre dossier : Guide des programmes de résidence permanente au Canada - pvtistes.net
Ensuite, pour résumer, CSQ est une étape d'obtention de la Résidence permanente. La Résidence permanente, c'est un sorte de carte de séjour canadienne. Mais comme les provinces veulent avoir leur mot à dire sur les nouveaux immigrés, elles ont le droit de préselectionner les candidats à la RP.
Ainsi, le CSQ est la préselection du Québec. Il te donne le droit d'aller faire ta demande de RP au fédéral. Mais, en faisant une demande de CSQ,tu t'engages à avoir l'intention de résider au Québec (ben oui, le Québec ne va pas te préselectionner pour que tu ailles en Ontario ou en BC).
Ceci dit, une fois la RP en poche, tu es libre d'aller et venir au Canada. Mais ne pas respecter ton engagement initial envers la province qui t'avait sélectionné pourrait limiter ton accès à certains services (par exemple système d'assurance santé public)
Si tu faisais ça, tu serais coincé le temps d'obtenir la RP, en effet. Mais complètement libre une fois la RP obtenue.
- 21/03/19, 18:14 #5
Ok, merci beaucoup Muriel ! Je vais regarder la Classification Nationale, me pencher sur les liens que tu as donné, guides, ARRIMA et tout ça.
En attendant j'essaye de contacter des français qui ont été embauché depuis la France comme concept artistes, pour voir comment ça s'est passé pour eux.
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- 27/03/19, 23:58 #6Navré pour le double-post, j'espère que ce n'est pas contre les règles du forum.
J'ai contacté l'école que j'avais en tête depuis et, malheureusement, ils délivrent une attestation d'études collégiales de 1200 heures, donc celle-ci ne permet pas de bénéficier du PEQ !
Par contre ils peuvent délivrer un permis de travail post-diplôme de 18 mois (la durée de leur formation. Et l'école apparaît bien dans la liste des établissements d’enseignement désignés sur le site Canada.ca).
Par contre, je crois que les permis post-diplômes sont limités dans le temps justement parce qu'ils sont pour les personnes ne désirant pas rester sur le territoire à long terme...Ou bien est-ce que je me trompe, et il est possible de migrer d'un permis de travail post-diplôme à un permis de travail fermé ordinaire si a un employeur qui veut nous garder ?
Sinon, je crois que je vais tout simplement tenter la résidence permanente avant mes 35 ans, histoire d'essayer d'avoir le maximum de points...Rien n'est encore sûr, j'y réfléchis (première étape : essayer de visiter Montréal pendant l'été, pour voir au moins comment c'est !).
- 28/03/19, 00:30 #7Pour info, Ubisoft a récemment ouvert un studio à Winnipeg, il n'y a pas que le Québec au Canada.
Il faut vérifier si une équivalence au CELTA serait demandée / exigée mais il y a un vrai besoin d'anglais ELS. Tous les résidents permanents ont droit à des cours d'anglais gratuits et la liste d'attente chez moi est de plus d'un an. Il y a un besoin de profs, mais aucune école ne te fera de visa de travail puisqu'il y a des gens qualifiés sur place.
Tente Entrée Express, c'est la solution qui me semble la plus simple (mais qui t'engage à vivre hors Québec)
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- 28/03/19, 01:46 #8
Salut Kenzaa,
Et bien j'avais pensé à l'entrée express également (mais plutôt pour Toronto) !
Mais j'hésite : je suis vraiment tenté par Montréal. Je sais que ça a l'air bête dit comme ça, mais quand on est légèrement obsédé par certaines villes !
C'est pour cela que je veux essayer d'y aller pendant l'été, pour me faire une idée.
Et puis il y a beaucoup de boîtes de jeux-vidéos à Montréal, et c'est vers ça que je veux me tourner.
Autre chose, toute bête : la demande de CSQ puis de RP prend quelques années, alors que l'entrée express est assez rapide.
Si je décide de rentrer par le Québec, le temps que la la CSQ et la RP arrivent (si elles sont acceptées), et bien ça pourrait me permettre de garder mon travail actuel un peu plus, le temps que mon visa américain arrive à échéance : donc je mets plus d'argent de côté, et ça me donne quelques années de plus pour me former à l'illustration et le concept art.
Je n'ai pas non plus envie de "trop" me précipiter et d'arriver au Canada à moitié fauché et avec un mauvais portfolio (et je ne dois pas non plus attendre trop longtemps, sinon je commencerai à perdre des points à cause de mon âge...J'ai l'impression de faire un drôle numéro d'équilibriste !).
Sinon, je crois que le CELTA est reconnu un peu partout. Et j'ai mon master en espagnol également.
Mais je préfère faire jouer ces diplômes pour obtenir une RP plutôt qu'un permis de travail pour un poste d'enseignant en langues : pas envie de me retrouvé coincé avec un travail dans un domaine qui ne me passionne plus. De toutes manières, tu viens de dire qu'aucune école de langue ne fera de permis de travail vu qu'il y a des gens qualifiés sur place, donc...
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