Charlotte : un PVT plein de bons souvenirs en Nouvelle-Zélande
Charlotte est partie en PVT en Nouvelle-Zélande. Elle nous raconte ses meilleurs souvenirs, la vie en van et son quotidien à l’autre bout du monde.
Quand on me parlait de la Nouvelle-Zélande, j’imaginais des grands espaces, de la verdure à perte de vue, des paysages splendides, des road trip en van… Étant proche de la nature, ça me correspondait, donc j’ai attaqué les procédures.
Mais 10 jours = trop long. Même en ayant traîné pour faire les papiers, tout était bouclé au bout d’une semaine. Tout est très simple là-bas !
Dès que nous avons eu notre van, nous avons quitté la ville sans plus tarder ! Quel bonheur…
Être en couple c’est bien dans le sens où on sait qu’on a un repère, on sait qu’on peut compter l’un sur l’autre, se soutenir et puis même se découvrir, apprendre de l’autre ! Même si c’est une expérience de voyage, c’est aussi une expérience de vie.
Bien-sûr, tout n’est pas parfait. Qui dit voyager à deux, surtout en couple, dit dépendre de l’autre, être l’un sur l’autre dans le van les jours de pluies (et il pleut beaucoup là-bas…). Les rencontres avec les gens, que ce soit des locaux ou d’autres backpakers, sont sûrement différentes de celles des personnes seules. Les gens, viennent moins facilement vers nous et inversement. Mais cela n’empêche pas qu’on a rencontré beaucoup de monde, avec qui nous avons gardé contact !
Le « piège » à éviter, comme beaucoup de personnes le disent, et qui n’est pas si évident que ça, c’est de trop fréquenter nos chers compatriotes. Sans pour autant les fuir comme la peste quand même ! Mais le fait de rester entre Français n’aidera en rien la progression. Surtout pour les couples, déjà que l’on parle constamment français entre nous, c’est encore plus complexe, mais pas impossible !As-tu travaillé pendant ton PVT ?Nous n’avons pas été « victimes » du picking ou du thinning ou autre chose dans le genre. ? A quelques jours du départ, on a vu une annonce sur un des groupes Facebook. Un café qui cherchait en cuisine et en service. Il se trouvait dans la Bay of Plenty, qui est d’ailleurs une des régions les plus ensoleillées du pays, et il y en a peu…
On s’est dit pourquoi pas ? Donc on a tenté. 2 heures d’essai après, c’était parti pour 3 mois. C’était très intense, ça m’a changée de mon boulot habituel. Mais j’ai appris plein de choses, comme faire le café ! C’était une équipe de « frenchies », donc pas de dépaysement au niveau de la langue, mais nous avons bien aimé !
Notre second job, nous l’avons trouvé grâce au site backpakerboard.co.nz. Il y a toute sorte d’offres d’emplois, c’est super pratique quand on n’est pas sur place. On était en route pour l’Île du Sud, on a vu une offre dans une auberge qui faisait resto et Irish pub. Ça tombait bien, l’hiver arrivait. Donc on a abandonné notre « Dumbo » (notre van) pour une chambre bien chauffée pendant 3 mois. J’étais au ménage et Max en cuisine. Bien payés ! Personnellement, j’ai moins ressenti la pression que j’ai pu connaître en France ou même au café précédent. C’est très cool, je prenais mon temps, j’étais seule la plupart du temps.
Il y a aussi la possibilité de faire du WWOOFing ou du Helpx aussi, pour ceux qui souhaitent se rapprocher des locaux, être en totale immersion dans la vie des Kiwis et créer des liens. Nous avons essayé une semaine chez une dame. Le principe était de « travailler » environ 4 heures par jour et nous avions le week-end de libre. Nous sommes bien tombés, elle avait juste besoin de faire balader ses 2 toutous, qu’on lui concocte de bons petits plats (Max était aux anges avec sa cuisine toute équipée) et que l’on fasse un peu de ménage et jardinage. Elle avait une grande maison face à la mer c’était royal !
Nous avons fait en sorte de tout voir, même les recoins les plus perdus, tout en essayant d’éviter les lieux trop touristiques qui dénaturent la chose… Du style le village de Maoris à Rotorua ou encore les « réserves naturelles » où l’on peut voir des kiwis… Nous avons préféré en voir en pleine nature mais on n’a pas eu de chance, c’est le jeu !
Nous avons principalement voyagé au début de l’hiver dans le Nord et au printemps dans le Sud. Mais le printemps dans le Sud, c’est un peu toujours l’hiver… Malgré les duvets, les polaires, les plaids, les pulls, on a eu froid, très froid ! Mais, se réveiller à côté de montagnes enneigées, même avec le nez glacé, c’est juste indescriptible. Ça n’a pas de prix.Quelles sont les choses que tu as le plus aimées en Nouvelle-Zélande ?Nous avons particulièrement aimé la gentillesse des gens, leur façon de vivre et d’être vraiment à la cool, toujours souriants et de bonne humeur, disponibles, et leur simplicité surtout. Ils sont toujours prêts à aider.
Et bien sûr les paysages, la diversité de la faune, le chant perpétuel des oiseaux, le vert des collines et des forêt (merci la pluie !).
Merci Charlotte pour ce témoignage !
Après un an passé à découvrir l'Australie en PVT, puis un an à Toronto et 6 mois dans l'ouest canadien (toujours en PVT), je suis ensuite partie en vadrouille un peu partout autour du globe.
I spent one year exploring Australia on a working holiday, followed by another year in Toronto and 6 months in Western Canada. After that, I travelled around the globe.
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