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PVT Corée du Sud : le choc culturel vécu par Laura

Lucie
07-10-2025
PVT Corée du Sud : le choc culturel vécu par Laura
Résumé de l'article
Laura, photographe du sud de la France, partage son expérience de PVT en Corée du Sud, un pays qu'elle rêvait de découvrir depuis son adolescence. Attirée initialement par la K-pop et les dramas, son intérêt s'est élargi à la culture, l'histoire, et la société coréenne. Une fois sur place, elle a été confrontée à des différences culturelles marquantes, notamment dans la gestion des logements et les interactions sociales, mais aussi des aspects positifs comme la sécurité et l'efficacité des services publics. Son adaptation s'est faite progressivement, en apprenant à accepter et à s'amuser des différences quotidiennes. Pour découvrir comment Laura a transformé les défis culturels en une aventure enrichissante, plongez dans son récit complet !
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Bonjour, peux-tu te présenter ?
Bonjour, moi c’est Laura et je viens d’avoir 27 ans. J’habite dans le sud de la France, je suis photographe et créatrice de contenu. Je suis partie en PVT Corée du Sud.
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Qu’est-ce qui t’a motivée à choisir la Corée du Sud pour ton PVT ?
Mon lien avec la Corée remonte à mes 15 ans, quand j’ai découvert la K-pop et les dramas (comme beaucoup de monde, je sais). C’était un peu ma porte d’entrée dans la culture coréenne. En grandissant, je me suis intéressée à beaucoup plus que ça : l’histoire, la langue, les coutumes, la société avec ses bons et ses mauvais côtés, la cuisine, les paysages incroyables…

Du coup, quand j’ai terminé mes études et que j’ai eu l’opportunité de partir un an à l’étranger, le choix était assez évident. Après toutes ces années à rêver de la Corée de loin, j’avais vraiment envie de la découvrir pour de vrai, au quotidien.
PVT Corée du Sud Et puis il y a aussi une autre raison qui a compté : la Corée, c’est juste à côté du Japon. C’est un pays que je rêve de visiter depuis mes 12 ans. Du coup, en choisissant un PVT en Corée, je savais que je pourrais non seulement vivre cette expérience-là, mais aussi avoir la possibilité d’aller au Japon plus facilement et donc d’enfin réaliser ce rêve d’enfance (spoiler : I did it ! Et c’était incroyable).
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Comment as-tu vécu les différences culturelles à ton arrivée ?
Avant de partir, je pensais honnêtement être bien préparée. J’avais passé des années à m’intéresser à la Corée, à consommer sa culture et à me renseigner. J’étais convaincue que je n’allais pas être trop déboussolée. Mais la réalité m’a vite montré que je me trompais.
Le premier mois a été magique : tout était nouveau, beau, intriguant. Chaque rue, chaque plat, chaque rencontre me donnait l’impression de vivre une aventure.
Mais rapidement, les vrais challenges sont arrivés. Le premier a été de trouver un appartement (c’est un peu la hantise de tous les pvtistes). Et là, j’ai découvert un univers complètement différent de ce que je connaissais en France.

Avec notre agent immobilier, c’était toujours “l’affaire du siècle”, “vous ne trouverez pas mieux à ce prix”. Sauf que l’appartement en question était minuscule et délabré. Et puis tout allait trop vite : si on avait un coup de cœur, il fallait donner l’argent en cash, sur-le-champ, sans reçu. En Corée, la parole vaut contrat, alors qu’en France tout est écrit, signé, encadré. Pour quelqu’un qui vient d’un pays où on a besoin de preuves pour tout, c’était vraiment déstabilisant, je n’étais pas rassurée, je me souviens que j’étais vraiment stressée à cette période. De plus, peu après, on a même failli se faire avoir par un service de location de meubles destiné aux étrangers… Heureusement, j’ai flairé le piège avant de perdre trop d’argent. Ça m’a appris une chose : ne jamais faire confiance trop vite, surtout quand l’excès de gentillesse paraît un peu trop beau pour être vrai.
PVT Corée du Sud
Un autre décalage que j’ai ressenti, c’est dans la façon d’occuper l’espace public. J’ai vite compris que la considération pour les autres n’est pas vécue de la même manière qu’en France. Les bousculades sans excuse, les crachats, parfois les gens qui rotent à côté de toi dans la rue, ou encore le fait qu’on ne te tienne jamais la porte. Au début, ça surprend, voire ça agace. Mais avec le temps, on comprend que c’est culturel.

Il y a aussi eu l’adaptation alimentaire. La cuisine coréenne est délicieuse, mais très différente de ce que je mange habituellement. Avec mes propres restrictions, mon estomac a mis du temps à s’habituer.
PVT Corée du Sud
Et puis, j’ai aussi trouvé la population plus froide que ce que j’avais imaginé. Pas froide au sens d’hostile, mais plutôt réservée, moins dans l’interaction spontanée que ce à quoi j’étais habituée.

Mais il y a eu aussi des chocs culturels très positifs. Le métro, par exemple, est d’une efficacité incroyable : propre, rapide, pratique à toute heure. Et le système de santé, lui aussi, m’a bluffée par sa rapidité et son efficacité (rien à voir avec la France, et j’avoue que ça me manque). Une autre chose : en Corée, on ne vole pas, tu peux laisser ton ordinateur, ton porte-monnaie et ton téléphone sur une table dans un restaurant ou café, personne ne viendra te le prendre. J’avais perdu mon porte-monnaie un jour. Une heure après, j’appelais pour qu’on me dise que quelqu’un l’avait déjà ramené et tout était à l’intérieur. En France, c’est impensable.
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Comment as-tu réussi à t’adapter à ces différences culturelles au quotidien ?
Au début, j’ai compris qu’il fallait vraiment que j’arrête de comparer avec la France. J’étais dans un autre pays, avec d’autres codes, et si je voulais en profiter, je devais accepter ça et rester ouverte. Une fois que j’ai dépassé ce réflexe de comparaison, j’ai même trouvé ça plutôt drôle d’essayer de m’adapter aux petites différences du quotidien. Finalement, c’est un peu ce que j’étais venue chercher.
Peu à peu, j’ai commencé à adopter certaines habitudes “à la coréenne”. Je ne me suis jamais sentie totalement intégrée, surtout à cause de la langue, mais j’ai fini par trouver ma petite routine et à me sentir à ma place malgré tout.
PVT Corée du Sud
Avec le temps, j’ai aussi appris à comprendre certains comportements qui me paraissaient vraiment étranges au début. Les différences sont restées, mais je ne les ai plus vécues comme un obstacle.

Et c’est ça que j’ai adoré dans cette expérience : le fait de vivre ces décalages et de les surmonter. Être plongée dans une culture si différente de la mienne m’a fait me sentir vivante. Chaque jour, j’avais envie d’en découvrir et d’en apprendre un peu plus. Pour moi, ça a été une expérience aussi enrichissante que stimulante.
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As-tu un souvenir ou une expérience en Corée du Sud qui t’a particulièrement marquée ou impressionnée ?
Olala j’en ai tellement… mais celle qui m’a le plus marquée, c’est le Yeondeunghoe, le Festival des Lanternes de Lotus à Séoul. Chaque printemps, la ville s’illumine de milliers de lanternes pour célébrer cet événement vieux de plus de 1 200 ans et inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Il marque l’anniversaire de Bouddha.

Une fois la nuit un peu tombée, dans les rues, les lanternes en papier de hanji prennent vie : fleurs de lotus, dragons, éléphants… un véritable océan de lumière et de couleurs. Avec la musique traditionnelle qui résonnait et les costumes colorés des participants, j’avais vraiment l’impression d’être dans un rêve. Il y avait des gens de tous âges et de différentes nationalités et j’ai eu l’impression d’assister à quelque chose d’universel, comme si tout le monde partageait la même émotion.
PVT Corée du Sud
Pendant le défilé, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire et de saluer toutes les personnes autour de moi et tous mes sourires m’étaient rendus. J’ai ressenti une immense bienveillance et beaucoup d’amour. À un moment, un garçon et une femme m’ont offert chacun une fleur en papier et plus tard, une dame âgée m’a donné sa lanterne. J’étais tellement heureuse et reconnaissante ! J’ai tout ramené avec moi en France, chaque objet est encore sur mon bureau et me rappelle ce moment magique. Assister à ce festival a vraiment été l’un des plus beaux spectacles de ma vie : une nuit entre rêve et tradition (j’ai même versé ma petite larme, c’est pour vous dire !).
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Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite partir en Corée du Sud pour un PVT ?
Si je devais donner des conseils à quelqu’un qui souhaite partir en PVT en Corée du Sud, je dirais d’abord qu’il est important d’avoir un budget de départ solide. La vie à Séoul peut être assez chère, surtout avec le logement, les sorties et les transports, donc c’est rassurant d’avoir une réserve si jamais on ne trouve pas de travail rapidement. Je recommande aussi d’apprendre quelques bases de coréen. Même un niveau débutant suffit pour se débrouiller au quotidien et surtout pour créer du lien avec les locaux. Dans le même esprit, planifier son séjour est essentiel : la Corée ne se résume pas à Séoul, il y a énormément de choses à découvrir ailleurs dans le pays et même dans les pays voisins.

Il faut aussi être vigilant concernant le logement. Les cautions sont très élevées et certaines agences internationales surfacturent. Il est donc préférable de se renseigner, de comparer et de ne rien signer trop vite. Certains essaieront de vous mettre la pression mais pitié, ne cédez pas et prenez votre temps !

Pour l’aspect social, je conseille vraiment de bouger et de participer à des événements, des meetups ou des clubs si votre envie est de rencontrer des gens qui viennent d’un peu partout. Sinon, on a vite tendance à rester uniquement avec les autres expatriés francophones.
PVT Corée du Sud
Enfin, je dirais que le plus important est de rester ouvert d’esprit. La culture, les codes sociaux et les critères de beauté ne sont pas toujours comme on les imagine. Il faut accepter les différences, s’adapter et voir ça comme une richesse. Prendre le temps de comprendre et de respecter les coutumes : comme enlever ses chaussures en entrant chez quelqu’un ou éviter certains faux pas à table, facilite énormément l’intégration.

En résumé, partir en PVT en Corée demande de la préparation, de la curiosité et de l’adaptabilité. Mais avec le bon état d’esprit, c’est une expérience incroyablement enrichissante qui m’a fait énormément grandir.
PS : Ah oui ! Profitez vraiment à fond de chaque instant car ça passe très vite !
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Quels sont tes projets pour la suite, après ton expérience en Corée du Sud ?
Ah, la grande question des projets ! Pour l’instant, je prévois encore de voyager, aussi bien en Europe qu’en Asie, parce que je n’ai clairement pas terminé de découvrir le monde. Ensuite, j’aimerais me poser un peu, trouver un travail pour gagner en expérience et préparer la suite ainsi que me concentrer sur mes projets personnels sur les réseaux et en photo.

Et qui sait… peut-être repartir pour un nouveau PVT ? Je pense surtout au Japon, c’était mon premier choix de base quand j’ai découvert ce visa et en plus de ça j’ai eu la chance d’y voyager pendant un mois lors de mon PVT en Corée et cette expérience m’a vraiment donné envie d’y retourner plus longtemps. Alors peut-être à bientôt pour un deuxième témoignage ?
Lucie

Je m’appelle Lucie, j’ai 22 ans et je suis en alternance pour deux ans chez pvtistes.net dans le cadre de mon master en communication et marketing.
Mon interview : https://pvtistes.net/interviews/lucie-equipe-pvtistes/
My name is Lucie, I'm 22 years old, and I'm doing a two-year work-study program with pvtistes.net as part of my Master's in Communication and Marketing.
My interview: https://pvtistes.net/en/interviews/lucie-pvtistes-team/

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