Raphaël, une hospitalisation en Nouvelle-Zélande
J’ai choisi la Nouvelle-Zélande pour plusieurs raisons. Tout d’abord, étant un grand, grand fan de rugby, la culture du rugby ici m’a toujours fasciné. J’admire énormément le fait qu’un si petit pays ait développé une culture si forte et se soit imposé comme l’une des meilleures équipes du monde, si ce n’est la meilleure.
Ensuite, j’ai fait une licence d’histoire et j’ai beaucoup étudié l’histoire du Pacifique. Pour une raison que j’ignore encore, j’aime énormément apprendre sur les cultures indigènes autour du monde, et les peuples du Pacifique en font partie. Je ne connaissais la culture maori qu’à travers le haka que les joueurs de rugby néo-zélandais réalisent avant chaque match, et je voulais en apprendre davantage. Alors quoi de mieux qu’un séjour sur place !
Enfin, je n’oublie pas la beauté des paysages ! Que ce soit les volcans, les fjords, les montagnes, les forêts ou les plages, j’avais très envie de découvrir tout ça par moi-même.
J’ai absolument adoré chaque étape de ce voyage jusqu’à présent. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes toutes aussi accueillantes et chaleureuses les unes que les autres et de découvrir des paysages magiques. Je ne me suis pas trompé sur la destination, ce pays est magnifique !
Je précise ici qu’il y a un peu plus de 2 ans, on m’a opéré et enlevé ma rate à la suite d’un choc qui a provoqué sa rupture. Malgré le fait que j’ai réalisé plusieurs vaccins et que je prends depuis ce jour un antibiotique au quotidien, mon système immunitaire ne fonctionne pas normalement et est plus affaibli. Je suis plus vulnérable à certaines infections bactériennes et dois être vigilant dès l’apparition de certains symptômes, notamment la fièvre. C’est pour cette raison que j’ai souhaité être pris en charge rapidement et que j’ai été hospitalisé.
J’en reviens à mon hospitalisation. N’ayant pas la possibilité de me soigner à cause d’une capacité insuffisante et suspectant une grave infection bactérienne, l’hôpital Mercy Ascot m’a dit de me rendre au service d’urgences de l’Auckland City Hospital, l’hôpital principal de la ville, où je pourrai être pris en charge immédiatement. Une fois arrivé là-bas, on m’a fait sauter la file d’attente afin d’être examiné au plus vite. On m’a attribué une chambre au sein du service d’urgence et des infirmières sont rapidement venues pour faire des premiers tests (prise de sang, test salivaire, analyse d’urine). J’ai passé une première nuit peu reposante. Les premiers résultats sont arrivés dans la matinée, rassurants. On m’a prescrit des antibiotiques que j’ai commencé à prendre en perfusion (03/09/2024). On m’a transféré dans le service de médecine générale, où je suis resté jusqu’au lendemain midi. Je partageais la chambre avec 3 autres personnes. De simples rideaux séparaient nos lits, j’aime beaucoup la colocation mais j’avoue qu’à l’hôpital je m’en serais bien passé ! Entendre des gens malades autour de soi en permanence mine un peu le moral.
Les antibiotiques ont fait effet rapidement et ont réduit progressivement les symptômes. J’ai passé une bien meilleure deuxième nuit, et des médecins sont venus me voir vers midi pour me dire qu’ils n’avaient pas encore les résultats de toutes les analyses mais que mon état s’était très rapidement amélioré et que je pouvais partir si je le souhaitais (04/09/2024). Je n’ai pas hésité une seconde, j’ai pris mes affaires et me suis rendu à l’accueil de l’hôpital, où j’ai dû patienter un peu plus de 3 h pour récupérer mon dossier médical. Un peu plus de 36 h après mon arrivée, je suis enfin sorti!
Mon père est reparti en France le lendemain du début de mon hospitalisation et ma mère a décidé de rester. Elle a pu décaler son vol via sa propre assurance et elle est repartie le lendemain de ma sortie de l’hôpital.
Je n’ai pas été couvert par l’ACC. Il me semble qu’elle couvre seulement ce qui est causé par un accident et ce n’était pas mon cas.
J’ai dû aller voir un médecin sur l’île de Waiheke un mois après mon hospitalisation pour d’autres raisons et tout s’est très bien passé aussi.
Je ne vois pas un seul point négatif !
- Non parce que je continue à beaucoup me plaire en Nouvelle-Zélande, je suis très heureux ici.
- Oui car depuis cet épisode, j’ai eu d’autres petits soucis de santé et l’accumulation me fait considérer un retour anticipé pour revoir mes proches.
N’hésitez pas à poser des questions au personnel médical si vous avez des doutes sur vos symptômes, votre état de santé général, votre traitement ou quoi que ce soit d’autre. Le personnel est toujours à l’écoute et ils vous rassureront.
Rentrez immédiatement en contact avec votre assurance et tenez-les au courant de votre situation. Ils pourront plus facilement vous recommander où aller et cela facilitera de même le suivi ainsi que le remboursement.
Ne pensez pas trop au montant des frais d’hospitalisation. Vous n’aurez très probablement pas besoin de les avancer, et si c’est le cas on vous remboursera rapidement !
Je l’ai remercié et je suis vite parti en ville trouver un restaurant pour recharger mon téléphone afin de me rendre au campsite. Je ne suis pas prêt de l’oublier !
Voyageuse belge depuis 2012, j'ai vécu aux USA, aux Bahamas et en Nouvelle-Zélande pendant 5 ans, avant de m'envoler pour l'Australie où je vis actuellement. Je partage avec vous mes meilleurs tips grâce à pvtistes.net et vous accompagne dans votre préparation au départ
Belgian traveler since 2012. I have lived in the USA, the Bahamas in New Zealand for 5 years, before moving to Australia where I now live. I share my best tips with you and I help you prepare for your big adventure.
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