Localisation
Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, France
Profession
Chargée de communication
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1. Bonjour, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Morgane, j’ai 26 ans. Après 5 ans d’étude dans le journalisme et la communication, je suis aujourd’hui consultante en communication dans le domaine du vin.
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2. Quelle est la destination de ton PVT et pourquoi ?
Je suis partie en PVT Australie en avril 2022. À l’origine, j’avais prévu de partir en Nouvelle-Zélande, mais malheureusement mes plans ont dû changer en raison de la fermeture prolongée des frontières du pays pendant la crise du COVID. Finalement, l’Australie est devenue une destination presque évidente pour moi. Un pays parfait pour concrétiser mon projet de vanlife, mais pas que. Effectivement, dans le cadre de ce PVT j’avais pour objectif de développer mon anglais et d’auto financer mon voyage en travaillant à droite à gauche, au fil de mon aventure.
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3. Qu’as-tu fais pendant ton PVT ?
Tellement de choses au final… J’ai commencé mon aventure à Sydney où j’ai eu l’occasion d’acheter mon van aménagé. J’ai ensuite poursuivi mon projet sur les routes australiennes en réalisant un road trip sur la côte Est. J’ai poursuivi dans le désert australien, pour un mois totalement coupé du monde. J’ai poursuivi dans le nord et ensuite toute la côte ouest. Évidemment, pendant ces mois de voyage, j’ai eu quelques arrêts. Un à Port Douglas où j’ai travaillé comme serveuse et femme de ménage dans des maisons de luxe. Ensuite, j’ai poursuivi à Manjimup dans le Western Australia où j’ai travaillé pendant toute la saison de récolte des cerises. Et j’ai terminé à Perth, dans une ferme familiale à vendre des raisins. J’ai aussi eu l’occasion de profiter du fait que le PVT Australie soit un visa multi entrées pour pouvoir découvrir Bali pendant 2 semaines.
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4. Qu’est-ce que ton PVT t’a apporté ?
Je crois que ce PVT a tout changé en si peu de temps… J’ai pu me recentrer, me retrouver, voire même me rencontrer… Partir au bout du monde, sans repère et hors de sa zone de confort, fait grandir à vitesse grand V. Je pense que tous les pvtistes peuvent le dire. À travers mon aventure en van, en Australie, grâce au PVT, j’ai pu cohabiter avec la liberté. Celle qui vous porte vers des aventures inoubliables, des rencontres uniques et des galères inattendues.
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5. Quel est ton meilleur souvenir de PVT ?
Plusieurs me viennent en tête, c’est évident. Mais si je devais revivre un seul moment de toute cette aventure, je voudrais revivre cette randonnée, débutée de nuit dans le parc national Kings Canyon, au cœur du désert australien. Un endroit qui s’apparente à la planète Mars. Ce matin-là, avec mon copain, nous avons décidé de commencer cette marche vers 4 h/5 h du matin, avec des frontales. En grimpant la colline, nous étions seuls, que nos lampes pour éclairer la roche. En arrivant au sommet du canyon, nous étions aux premières loges de ce que je pense être mon plus beau lever de soleil. Je revois encore cette journée débuter. Me sentir loin de tout, mais tout prêt de moi. Si je pouvais revivre qu’un seul instant, ce serait celui-ci, là maintenant.
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6. Quels conseils donnerais-tu à un futur pvtiste ?
C’est un peu bateau comme conseil, mais je dirais de profiter de l’instant présent. De ne pas trop s’inquiéter de ce qui va ou pourrait arriver. En se laissant porter par l’aventure, en se laissant guider par ses intuitions, il ne peut que vous arriver de belles et grandes choses. Dans le même sens, n’oubliez pas de vivre cette expérience pour vous et personne d’autre.
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7. Aujourd’hui, quels sont tes projets ?
Après un an en Australie, une aventure enrichissante, mais usante, quelques « problèmes » familiaux qui m’attendaient en France, j’ai pris la sage décision de revenir. J’ai pris ce temps-là pour remettre de l’ordre dans ma tête et dans ma vie. Très sincèrement, j’ai toujours cru que le plus difficile était de partir, mais je crois que dans ma situation, le plus dur est de revenir. Finalement, j’ai décidé de revenir à une vie plus conventionnelle : boulot, sport, ami(e)s/famille, sortie(s), etc. Cette vie que j’aime, c’est sûr, mais au fond de moi je nourris le projet d’un nouveau départ, d’une nouvelle aventure. J’ai le sentiment de savoir que de belles choses m’attendent ailleurs, même si je sais que j’aime ma vie en France. En attendant, je me consacre à mes projets professionnels et sportifs. Je n’en oublie pas pour autant les voyages, en vadrouillant à droite à gauche, le temps de construire un autre PVT qui sait ?
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8. Une anecdote de ton PVT pour terminer ?
Dans le podcast « Changer d’horizon » de pvtistes.net, j’avais partagé l’anecdote un peu folle de ma rencontre avec l’oiseau le plus dangereux du monde (un casoar à casque, pour les curieux). Mais là, je me dis, que c’est l’occasion de changer… Je vais encore choisir une anecdote liée à une rencontre un peu exceptionnelle. Disons que c’est plutôt évident comme choix, parce que je sais que l’Australie est souvent considérée et réputée comme une destination super dangereuse.
    Pour contextualiser, à la fin de mon PVT, j’ai trouvé un petit job dans une ferme de raisins, près de Perth. C’était un job qui me permettait de gagner de l’argent, le temps de vendre mon van aménagé. Dans ce travail, j’avais pour mission de gérer la boutique et de vendre les variétés de fruits que l’on pouvait proposer sur nos étales. Le magasin, étant fermé le lundi, nous avions proposé, avec mon copain, de travailler dans les vignes. Grosso modo, on devait faire de l’entretien des pieds de vigne : de la taille, du désherbage, de la maintenance, etc.
    La mission, ce jour-là, était donc de « nettoyer » les pieds de vigne des mauvaises herbes qui pouvaient pousser. Sans équipement de protection, parce que les australiens sont très « chill », on a commencé notre journée. Étant une personne plutôt prudente, je bougeais avec soins les branches des vignes « au-cas-où » un animal non identifié pourrait s’y trouver. Et quelle fut notre surprise lorsqu’on est tombé nez à nez avec une veuve noire à dos rouge, « l’une des espèces les plus dangereuses d’Australie ».
    Passé le choc d’être à quelques centimètres de cette petite bête. On avait prévenu le fermier de la situation et lui, dans le plus grand des calmes, l’avait pris dans ses mains pour nous prouver que ce n’en était pas une. Au bout de quelques secondes, il s’est rendu compte que c’est bien une veuve noire à dos rouge et on a vu dans son regard sa surprise (mais pas plus de peur que ça. En même temps, c’est un Australien). On a poursuivi la journée comme on a pu. En tout, on a dû en rencontrer une quinzaine dans ce champ. Je crois que je n’ai jamais frôlé autant de fois la mort dans une journée. On peut dire que c’était le job le plus dangereux que j’ai pu avoir en Australie.
Meghan

Je suis Meghan, rédactrice web pour Pvtistes. Je suis Québécoise, originaire de la Côte-Nord. Je suis en PVT France depuis un peu plus de 1 an déjà. Je me suis installée dans le département du Nord, à Lille.

I’m Meghan, a writer for Pvtistes. I’m originally from the Côte-Nord region of Quebec. For my working holiday, I settled in Lille, the Nord department of France, and I’ve been here for just over one year now.

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