Marjorie, un retour en France après 9 ans au Canada, une seconde expatriation
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Bonjour Marjorie, en 2018 on publiait ton témoignage “Marjorie : un retour en France après 9 ans au Canada”. Avec le recul, qu’est-ce que t’a apporté de vivre tant d’années au Canada ?
Vivre dans une autre culture c’est surtout s’ouvrir l’esprit parce qu’on a au départ pas le choix, il faut qu’on s’insère dans cette nouvelle société : savoir parler comme eux, manger comme eux, comprendre les règles, les droits, les devoirs, les façons de communiquer…
Après, surtout au retour, j’avais l’impression effectivement d’avoir l’esprit ouvert, l’envie de rencontrer du monde, beaucoup l’envie d’aider aussi parce que de vivre longtemps quelque part, on apprend à être solidaire les uns envers les autres puisque justement, c’est pas facile d’arriver dans une nouvelle culture donc quand on rentre, on essaye d’être solidaire aussi. Je pense que la qualité première des Français n’est pas forcément la solidarité, ça fait du bien de rencontrer des gens qui comprennent ce que c’est d’être solidaire et de s’entraider. Au Canada ou ailleurs, je pense que ça aurait été la même chose.
Après, surtout au retour, j’avais l’impression effectivement d’avoir l’esprit ouvert, l’envie de rencontrer du monde, beaucoup l’envie d’aider aussi parce que de vivre longtemps quelque part, on apprend à être solidaire les uns envers les autres puisque justement, c’est pas facile d’arriver dans une nouvelle culture donc quand on rentre, on essaye d’être solidaire aussi. Je pense que la qualité première des Français n’est pas forcément la solidarité, ça fait du bien de rencontrer des gens qui comprennent ce que c’est d’être solidaire et de s’entraider. Au Canada ou ailleurs, je pense que ça aurait été la même chose.
À lire : Le retour en France après un PVT.
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Quel est ton meilleur souvenir de cette période ?
Forcément c’est la naissance de mes enfants, j’ai eu 2 enfants là-bas. Pas l’accouchement parce que là où j’ai accouché, dans un très bel hôpital à Toronto, j’ai eu l’impression de vivre deux fois à peu près un accouchement dans un pays du tiers-monde. Ce n’était pas le meilleur souvenir. Mais le fait qu’ils soient bilingues, bi-nationaux, qu’ils aient vécu une partie de leur vie en anglais et avec des enfants canadiens, je pense que ça c’est un de mes meilleurs souvenirs.
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Le moins bon ?
Justement, l’accouchement. J’exagère en parlant de pays du tiers-monde mais on s’est très mal occupé de moi. C’était vraiment assez flippant.
Le moins bon surtout c’est que la France me manquait beaucoup et que du coup j’ai quand même malgré tout eu du mal les 4 premières années à m’intégrer mais parce que je n’avais pas compris comment s’intégrer et que j’ai fait beaucoup ma Française. Je n’avais pas envie d’être là en fait et ça c’est pas du tout une bonne idée.
C’est un conseil que je vous donne, si vous avez choisi d’aller dans un autre pays, parce que c’est un choix. Si vous avez pris un billet d’avion, c’est que vous avez choisi, alors allez-y à fond et ne faites pas le Français arrogant qui croit tout savoir, que c’est tellement mieux chez lui, même si ça peut être vrai. Restez humble et intégrez-vous et comprenez que vous arrivez dans une culture différente, que c’est la leur et que vous n’avez pas à imposer la votre. Ce n’était pas toujours un bon souvenir parce que je me suis rendue compte qu’en fait je ne voulais pas être là, ça faisait que j’étais pédante.
Le moins bon surtout c’est que la France me manquait beaucoup et que du coup j’ai quand même malgré tout eu du mal les 4 premières années à m’intégrer mais parce que je n’avais pas compris comment s’intégrer et que j’ai fait beaucoup ma Française. Je n’avais pas envie d’être là en fait et ça c’est pas du tout une bonne idée.
C’est un conseil que je vous donne, si vous avez choisi d’aller dans un autre pays, parce que c’est un choix. Si vous avez pris un billet d’avion, c’est que vous avez choisi, alors allez-y à fond et ne faites pas le Français arrogant qui croit tout savoir, que c’est tellement mieux chez lui, même si ça peut être vrai. Restez humble et intégrez-vous et comprenez que vous arrivez dans une culture différente, que c’est la leur et que vous n’avez pas à imposer la votre. Ce n’était pas toujours un bon souvenir parce que je me suis rendue compte qu’en fait je ne voulais pas être là, ça faisait que j’étais pédante.
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Parlais-tu anglais avant de partir ?
Oui parce que j’avais vécu 1 an à New-York en 2006 donc ce n’était pas trop difficile mais en même temps ça l’était parce que je n’arrivais pas à être fluide, surement parce que je n’avais pas envie d’être là. En plus je travaillais avec des Francophones, je parlais donc surtout français toute la journée. Avec les enfants, je parlais qu’en français parce que leur père leur parlait en anglais et je voulais vraiment qu’ils apprennent le français. Plus ça avançait, plus c’était difficile. J’avais moins envie de parler anglais mais les Canadiens ont tellement l’habitude d’avoir des gens de partout dans le monde qu’ils sont super ouverts, ils font vraiment un effort pour vous comprendre, pour vous aider à bien parler. Le plus dur finalement c’était de parler entre immigrés parce qu’avec nos accents on ne se comprenait pas toujours mais c’était marrant parce qu’entre immigrés il y avait vraiment cet esprit de débat qu’on connait bien en France alors que le Canadien est un peu plus lisse, il ne faut pas trop débattre avec lui.
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Ta manière d’être, de faire, ressentir était-elle différente après ce grand voyage ?
Ah bah oui, surtout quand on reste 9 ans ! Quand je suis rentrée en France, ce n’était pas facile non plus alors que tout ce que je voulais c’était de rentrer en France mais en fait le retour a été assez dur parce que je n’avais plus du tout les références françaises, je n’arrivais pas à terminer mes phrases, je ne comprenais rien aux conversations, je n’arrêtais pas de comparer le Canada et la France parce que j’ai aussi accepté la comparaison et que oui il y a beaucoup de choses très bien ailleurs, il y a aussi beaucoup de choses très bien en France mais il y a aussi des choses pas très bien en France et des choses pas très bien ailleurs donc il faut savoir comparer et accepter.
En rentrant, j’ai aussi appris à aider les gens, à leur parler, à reconnaître les expats, c’est assez marrant parce qu’on se reconnaît, parce qu’on a eu les mêmes expériences et qu’on est ouverts encore une fois. On est prêt à discuter avec les autres, à comprendre les autres…
J’étais aussi étonnée de la manière dont les Français réagissent à nos expatriations face à un CV par exemple. Tout un coup, on est atypique. J’ai fait un podcast sur le retour en France qui essaye de défendre le fait que justement si on part s’expatrier au bout du monde, on revient avec autre chose que le petit monde français et on peut apporter des choses, des choses qui sont certes différentes, qui peuvent faire grandir, faire s’ouvrir l’esprit et ça je suis un peu devenue revendicatrice, ce que je n’étais pas forcément. J’ai un côté je prends mon bâton de pèlerin et je vais prêcher la bonne parole sur le fait que c’est important de s’ouvrir l’esprit, d’aller voir ailleurs et surtout de nous accepter et de nous ouvrir comme aux autres la porte d’un bon boulot, d’un chouette réseau, etc.
En rentrant, j’ai aussi appris à aider les gens, à leur parler, à reconnaître les expats, c’est assez marrant parce qu’on se reconnaît, parce qu’on a eu les mêmes expériences et qu’on est ouverts encore une fois. On est prêt à discuter avec les autres, à comprendre les autres…
J’étais aussi étonnée de la manière dont les Français réagissent à nos expatriations face à un CV par exemple. Tout un coup, on est atypique. J’ai fait un podcast sur le retour en France qui essaye de défendre le fait que justement si on part s’expatrier au bout du monde, on revient avec autre chose que le petit monde français et on peut apporter des choses, des choses qui sont certes différentes, qui peuvent faire grandir, faire s’ouvrir l’esprit et ça je suis un peu devenue revendicatrice, ce que je n’étais pas forcément. J’ai un côté je prends mon bâton de pèlerin et je vais prêcher la bonne parole sur le fait que c’est important de s’ouvrir l’esprit, d’aller voir ailleurs et surtout de nous accepter et de nous ouvrir comme aux autres la porte d’un bon boulot, d’un chouette réseau, etc.
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Regrettes-tu d’être revenue en France ?
Pas du tout, je suis très très contente d’être rentrée, je ne pensais qu’à ça. Évidemment j’ai des choses à reprocher à la France mais je suis très contente d’être rentrée.
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Qu’as-tu fait depuis ?
J’ai un peu galéré pendant 3 ans en rentrant, impossible de retrouver un boulot de journaliste. J’ai fait plein d’autres jobs, de journaliste aussi en tant que pigiste mais je n’ai jamais retrouvé un poste. J’ai été aussi assistante de prod.
Au bout de 3 ans j’ai fait mon podcast “Exexpat” sur le retour en France parce que d’abord comme je suis journaliste radio au départ, le podcast ne me faisait pas peur et surtout donc j’avais des choses à dire. J’ai fait environ 70 épisodes. De ça, en a découlé une agence de podcasts qui s’appelle Double Monde, qui est une agence à la fois de podcasts de marques et de podcasts natifs, de création. J’ai réussi à me sortir de cette espèce de torpeur de 3 ans et depuis 4 ans maintenant, je suis présidente de Double Monde, avec mon associée Cécile Gorse, on est très fières de ce qu’on fait et c’est vraiment chouette.
Pour ce qui est des voyages, là on va partir au Maroc donc c’est cool. On est partis en Grèce, au Portugal, aux Pays-Bas… Ça nous avait manqué ce côté européen, de pouvoir partir dans des pays proches avec une autre langue, une autre culture. À force de rester au Canada ou aux États-Unis, on est tout le temps entourés d’anglo-saxons. Mais après 7 ans, on a envie de refaire des pays lointains mais ce n’est pas facile parce qu’on n’a pas envie de prendre trop d’avions pour ne pas pourrir la planète mais le voyage est toujours dans nos veines bien sûr.
Au bout de 3 ans j’ai fait mon podcast “Exexpat” sur le retour en France parce que d’abord comme je suis journaliste radio au départ, le podcast ne me faisait pas peur et surtout donc j’avais des choses à dire. J’ai fait environ 70 épisodes. De ça, en a découlé une agence de podcasts qui s’appelle Double Monde, qui est une agence à la fois de podcasts de marques et de podcasts natifs, de création. J’ai réussi à me sortir de cette espèce de torpeur de 3 ans et depuis 4 ans maintenant, je suis présidente de Double Monde, avec mon associée Cécile Gorse, on est très fières de ce qu’on fait et c’est vraiment chouette.
Pour ce qui est des voyages, là on va partir au Maroc donc c’est cool. On est partis en Grèce, au Portugal, aux Pays-Bas… Ça nous avait manqué ce côté européen, de pouvoir partir dans des pays proches avec une autre langue, une autre culture. À force de rester au Canada ou aux États-Unis, on est tout le temps entourés d’anglo-saxons. Mais après 7 ans, on a envie de refaire des pays lointains mais ce n’est pas facile parce qu’on n’a pas envie de prendre trop d’avions pour ne pas pourrir la planète mais le voyage est toujours dans nos veines bien sûr.
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Es-tu repartie au Canada pour des vacances depuis ? Quel effet ça a eu sur toi ?
On est retournés au Canada l’été dernier pour montrer aux enfants. Mon grand se souvenait de pas mal de choses puisqu’il était parti à 7 ans et demi mais la petite était partie à 3 ans et demi, elle ne se souvenait pas de beaucoup de choses.
On était contents de revoir tout ça mais personnellement ça ne m’a pas du tout donné envie de retourner vivre au Canada parce que d’abord je n’ai pas complètement adhéré à la façon de vivre au Canada mais surtout j’ai trouvé que le Canada devenait encore plus américain depuis qu’on est partis. J’aime les États-Unis mais je crois quand même que je suis très Européenne. Beaucoup de choses m’ont choqué, notamment les prix qui étaient très chers et presque pas du tout d’esprit écologique et environnemental, ce qui m’a fortement surprise. J’ai un peu halluciné.
Mais j’étais contente de retrouver plein d’endroits, de montrer aux enfants, de retrouver des amis, des anciens collègues, ça m’a fait beaucoup de bien ça, de voir qu’on ne s’oublie pas, qu’on est toujours là les uns pour les autres.
On était contents de revoir tout ça mais personnellement ça ne m’a pas du tout donné envie de retourner vivre au Canada parce que d’abord je n’ai pas complètement adhéré à la façon de vivre au Canada mais surtout j’ai trouvé que le Canada devenait encore plus américain depuis qu’on est partis. J’aime les États-Unis mais je crois quand même que je suis très Européenne. Beaucoup de choses m’ont choqué, notamment les prix qui étaient très chers et presque pas du tout d’esprit écologique et environnemental, ce qui m’a fortement surprise. J’ai un peu halluciné.
Mais j’étais contente de retrouver plein d’endroits, de montrer aux enfants, de retrouver des amis, des anciens collègues, ça m’a fait beaucoup de bien ça, de voir qu’on ne s’oublie pas, qu’on est toujours là les uns pour les autres.
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Partir voyager plusieurs mois à l’étranger est-il pour toi un atout dans la recherche d’emploi en rentrant en France ou au contraire est-ce un frein ?
Je pense que ça devrait être un atout et je pense que beaucoup de jeunes qui le font voient que c’est un atout mais ça peut aussi être un frein comme ça m’est arrivé à moi. Alors peut-être que c’est moi le problème mais ça peut être “vous êtes atypique”, de plus arriver à comprendre la façon de faire des Français et je pense que les Français ont un côté très “réseau”, presque “piston” et donc c’est très difficile si on est n’est pas dans le réseau de faire sa place.
Mais sincèrement, surtout pour les jeunes, c’est génial parce que d’abord on apprend une autre langue donc on revient avec un bagage important. C’est toujours bien aussi de voir comment les gens travaillent ailleurs et d’essayer de le rapporter en France mais quand on revient il faut tomber sur des gens aussi ouverts d’esprit.
En fait, ce qui est je pense important c’est que quand on cherche un travail, c’est d’essayer de trouver un travail dans un endroit qui nous ressemble et avec des gens avec qui on pense pouvoir faire quelque chose. Ce n’est pas juste pour le poste à mon avis. Si on a la chance par exemple de faire un entretien dans une boîte où justement le patron ou le sous-patron a été expat, tout de suite je pense qu’il y a un truc qui colle mais il ne faut pas être dans l’entre-soi non plus.
Mais sincèrement, surtout pour les jeunes, c’est génial parce que d’abord on apprend une autre langue donc on revient avec un bagage important. C’est toujours bien aussi de voir comment les gens travaillent ailleurs et d’essayer de le rapporter en France mais quand on revient il faut tomber sur des gens aussi ouverts d’esprit.
En fait, ce qui est je pense important c’est que quand on cherche un travail, c’est d’essayer de trouver un travail dans un endroit qui nous ressemble et avec des gens avec qui on pense pouvoir faire quelque chose. Ce n’est pas juste pour le poste à mon avis. Si on a la chance par exemple de faire un entretien dans une boîte où justement le patron ou le sous-patron a été expat, tout de suite je pense qu’il y a un truc qui colle mais il ne faut pas être dans l’entre-soi non plus.
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As-tu des conseils pour les futurs expatriés ou ceux qui hésitent à se lancer ?
Il faut bien préparer son voyage d’aller parce qu’on arrive dans un nouveau monde mais bien préparer son voyage de retour aussi parce qu’un jour, à part quelques exceptions, vous allez rentrer et que là ça va être un peu la douche froide parce que vous allez penser rentrer chez vous et en fait vous ne rentrez pas du tout chez vous. Vous faites une seconde expatriation donc ça c’est super important.
Comme je disais tout à l’heure, quand vous arrivez dans un pays étranger, essayez de vous fondre le plus possible dans la culture, sans oublier sa culture bien sûr, d’être avec des gens de là-bas et ne pas rester entre Français et malgré tout quand même avoir cette petite roue de secours, d’avoir quelques Français sous le coude pour se retrouver et éviter le manque de sa culture.
Comme je disais tout à l’heure, quand vous arrivez dans un pays étranger, essayez de vous fondre le plus possible dans la culture, sans oublier sa culture bien sûr, d’être avec des gens de là-bas et ne pas rester entre Français et malgré tout quand même avoir cette petite roue de secours, d’avoir quelques Français sous le coude pour se retrouver et éviter le manque de sa culture.
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Et pour finir, quels sont aujourd’hui tes projets ?
Mon projet est de faire en sorte que Double Monde continue d’exister, de faire les plus beaux podcasts du monde, faire des podcasts à l’international justement. Si des Français qui lisent cet interview sont dans le monde du podcast, n’hésitez pas parce que nous on a très envie de partager des choses avec le reste du monde.
Autre projet, voyager, faire découvrir le monde à mes enfants et peut-être une autre expatriation dans une dizaine d’années.
Autre projet, voyager, faire découvrir le monde à mes enfants et peut-être une autre expatriation dans une dizaine d’années.
Marie
En PVT au Canada de novembre 2021 à 2023, je répondrai à vos questions avec plaisir. Après un road trip en Amérique latine (Colombie, Bolivie, Pérou, Guatemala), je suis rentrée en France en juin 2024.
On a Working Holiday Visa in Canada from November 2021 to 2023, I will gladly answer your questions. After a road trip in Latin America (Colombia, Bolivia, Peru, Guatemala), I returned to France in June 2024.
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(1) Commentaire
Merci pour ton témoignage Marjorie !
Ma femme a accouché également à Toronto en 2018 et contrairement à ton expérience, on a été très bien accompagné. Notre fille était une prématurée de 5 semaines, ils ont dû la garder 10 jours et on a halluciné sur la bienveillance du personnel de l’hôpital saint Michael (celui à côté du Eaton centre).
On est rentré depuis en France après 17 ans à Toronto et je partage totalement ton avis, on est vraiment bien en France, il faut juste s’expatrier pendant quelques années pour en prendre conscience 😉
Bonne continuation à ta famille et toi !
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