Localisation
Angers, France
Profession
Photographe

Hello Julie, tout d’abord un grand merci pour cette opportunité, je suis très heureux de pouvoir parler de mon expérience en Nouvelle-Zélande et de faire découvrir le Te Araroa Trail, une randonnée longue distance de 3 000 km à travers les deux îles.

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Bonjour, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je suis Dylan Moron, j’ai 25 ans et je suis originaire d’Angers. Je suis photographe et depuis peu « réalisateur » avec une forte attraction pour les grands espaces et l’aventure.
Ma passion pour l’image a vraiment débuté quand j’ai aménagé à Bordeaux à l’âge de 19 ans. Là-bas, j’ai rencontré beaucoup de personnes partageant les mêmes points communs, avec qui j’ai beaucoup voyager dans les Pyrénées et découvert une seconde passion : la randonnée.

J’ai fini par obtenir mon Master 1 en Marketing et Communication Digitale en septembre 2017. A ce moment-là, je me suis dit qu’il était peut être temps de partir une année à l’étranger pour découvrir de nouveaux horizons et par la même occasion travailler mon anglais.
J’ai donc passé une année entière à travailler pour avoir suffisamment d’argent afin de réaliser mon rêve et partir à l’autre bout du monde, en Nouvelle-Zélande !
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Tu es parti en PVT en Nouvelle-Zélande avec un projet bien précis, tu peux nous en parler ?
Je suis parti en octobre 2018 et pour être honnête je n’avais pas vraiment de plan… L’idée était de travailler un peu et d’acheter un van pour faire un road trip, de la randonnée et photographier les magnifiques paysages néo-zélandais. Mais rien ne s’est passé comme prévu. Quelques jours après mon arrivée en Nouvelle-Zélande, mon meilleur ami m’a fait parvenir un article concernant une randonnée longue distance de 3 000 kilomètres : le Te Araroa Trail. À ce moment précis, j’ai su pourquoi j’avais fait tout ce chemin jusqu’ici : pour traverser le pays à pied.

Le jour suivant, je me suis empressé de contacter une amie en France pour lui demander si elle serait d’accord de me sponsoriser et de m’envoyer quelques équipements manquants car je n’avais aucunement prévu un tel périple. À mon plus grand bonheur, elle a accepté ! Aussitôt, j’ai commencé à me préparer pour la grande aventure qui m’attendait.

J’ai vu cette « Thru-hike » comme une opportunité pour créer mon premier film documentaire. Profondément à l’intérieur de moi, j’ai toujours rêvé de faire un projet comme ça, grâce notamment aux nombreuses histoires et documentaires d’aventure que j’ai pu lire ou regarder. J’ai donc pensé que cela pouvait être une bonne opportunité de créer un film afin de motiver des personnes à vivre cette expérience et leur donner une idée de ce que cela représente de marcher sur un long sentier de randonnée en traversant un pays entier.
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A quoi as-tu dû penser pour préparer une telle randonnée d’un point de vue physique, financier, logistique et matériel, sans oublier l’aspect nourriture ?
Physique : personnellement, je me suis physiquement très peu préparé étant donné que j’avais réalisé plusieurs randonnées par le passé, je savais plus ou moins à quoi m’attendre. J’ai tout de même réalisé quelques marches pour tester mon nouveau matériel et mes chaussures, avec lesquels j’avais très peu marché. Les premières semaines sur le trek ont été assez difficiles mais m’ont permis de me forger mentalement et physiquement. J’ai notamment dû m’arrêter 5 jours suite à une blessure : je me suis tordu les deux chevilles. Je pouvais à peine marcher et mes chevilles ont tellement gonflé qu’elles ont doublé de taille…

Il faut savoir qu’on marche en moyenne 25 km par jour (soit l’équivalent d’un semi-marathon) avec un sac qui peut être relativement lourd quand on doit porter assez de nourriture pour plusieurs jours. Ce n’est pas habituel et mon corps a eu besoin de s’adapter. Pour cela, j’ai eu une période d’ajustement, qui est tout à fait normale. Après cette période, la randonnée était beaucoup plus facile et appréciable, c’était devenu une routine. Financier : c’est un point que j’avais un peu négligé… J’ai très vite été confronté à un problème que je n’avais pas anticipé : le budget. J’ai débuté le sentier depuis le point le plus au nord, « Cape Reinga » et en arrivant au niveau d’Auckland, j’ai compris que financièrement, je n’allais pas y arriver. J’ai décidé de laisser derrière moi une bonne partie de l’Île du Nord, et de rejoindre directement l’Île du Sud.

Une fois arrivé à Lake Tekapo, à mi-chemin, je me suis rendu compte qu’il ne me restait que 150 € sur mon compte. Je me suis arrêté pour travailler pendant deux semaines et je suis revenu là où je m’étais arrêté pour continuer ma marche jusqu’à Bluff, le point le plus au sud – J’ai donc au total effectué 2 000 km.

Pour éviter de se retrouver dans ce genre de situation, je conseillerais de prévoir entre 3 500 € et 5 000 €. Quand on part faire une aventure en pleine nature, on ne pense pas forcément avoir besoin d’un gros budget. Mais il faut compter la nourriture que l’on achète dans des petits villages, les petits extras, parfois des nuits en auberge/camping, le « Hut pass » pour dormir dans les refuges sur le sentier ou prévoir le remplacement éventuel de son matériel. Il faut aussi compter le ferry entre les deux îles et quelques shuttle-taxis qui font la liaison entre le trail et les villes pour se ravitailler en nourriture. Il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte.

Logistique : concernant les huts (refuges), la règle c’est « premier arrivé, premier servi » mais pas d’inquiétude, si une tempête fait rage à l’extérieur, il y a toujours de la place ! Eh oui, en Nouvelle-Zélande il y a certaines huts que tu dois réserver à l’avance mais de mémoire aucune d’entre elles ne se trouve sur le sentier de Te Araroa. Il est très difficile de faire du camping sauvage sur l’Île du Nord car beaucoup de terres sont privatisées. Il y a donc deux options : les campings et les zone réservées au bivouac moyennant une petite donation, d’où l’importance d’avoir de l’espèce sur soi. Sur l’Île du Sud, on empreinte des sentiers peu fréquentés et on traverse peu de terres privatisées. Il est donc assez simple de planter sa tente où on le souhaite si on est fatigué ou si on trouve un endroit idéal pour passer la nuit et s’assurer de ne rien laisser derrière soi. La plupart du temps, je dormais en tente près d’une hut ou dans une zone de bivouac, car ces endroits proposent généralement une toilette sèche et un point d’eau.

Matériel (si tu devais citer plus ou moins 10 indispensables à mettre dans son sac, ce serait quoi ?) :
  • Filtre Mini Sawyer : cela vous permet de filtrer l’eau et d’éliminer 99,9999 % des bactéries et des protozoaires présents dans l’eau. INDISPENSABLE !
  • BLP (Balise de Localisation Personnelle) : c’est un appareil électronique doté d’un GPS qui permet de vous localiser en cas d’accident, cela peut vous sauver la vie.
  • Vêtements en laine de mérinos : ils sèchent très rapidement et évitent les mauvaises odeurs. Petit plus, les chaussettes mérinos, c’est le meilleur moyen d’éviter les ampoules.
  • Bâtons de randonnée : la meilleure chose que j’ai pu emmener avec moi, d’une grande aide autant en montée qu’en descente pour soulager vos genoux notamment.
  • Pochette/sac étanche : je recommande d’organiser ses affaires (vêtements, nourriture, toilettes, électronique, etc.) avec des sacs étanches. Tu gagnes du temps pour trouver ce que tu cherches, et en même temps, tu les protèges.
  • Duct Tape (ruban adhésif en toile) : pour réparer son matériel.
  • Lampe frontale : utile quand on marche et quand on campe.
  • Batterie externe : très utile quand tu passes de nombreux jours dans la nature sans pouvoir recharger ton téléphone ou ta caméra.
  • Couteau suisse : toujours utile.
  • Trousse de premiers soins : une blessure, ça peut arriver, j’étais heureux d’avoir de quoi soulager mes chevilles quand je me suis blessé.
La liste est longue, j’ai notamment fait une liste sur mon site internet de tout ce que j’ai pu emporter avec moi. De plus, je recommande de télécharger une application GPS sur son smartphone, car on peut parfois perdre le sentier et dans ce cas, ce type d’application s’avère très utile. Pour le Te Araroa, j’ai utilisé « Guthook », une application payante spécialisée dans les randonnées longue distance qui donne beaucoup d’informations (source d’eau, lieu de bivouac, magasin, camping, etc.).

Nourriture : c’est l’une des choses à planifier. Au début, ça peut paraitre un peu difficile, mais au fil du temps on sait exactement combien de jours de nourriture on doit porter jusqu’à la prochaine ville/village. En moyenne je portais 4/5 jours de nourriture. C’est seulement sur l’Île du Sud que j’ai dû envoyer des colis remplis de nourriture à des lieux précis (camping, auberge de jeunesse ou office du tourisme – vous trouverez des informations à ce sujet sur le groupe Facebook du Te Araroa trail), car il n’y avait pas de possibilité pour se ravitailler en chemin ou sinon la seule option était très couteuse et avec peu de choix. Cela nécessite une bonne journée d’organisation à Wellington (juste avant de prendre le ferry pour l’Île du Sud). Il faut prendre soin de calculer combien de jours de nourriture on doit mettre dans chaque colis, puis aller à la poste pour envoyer chaque colis à l’adresse souhaitée.
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Est-ce qu’il y a quelque chose que tu as oublié de prendre ou de faire et qui t’a manqué / posé problème ?
Pendant cette aventure, j’ai rencontré beaucoup de randonneurs avec qui j’ai beaucoup échangé sur le sujet du matériel et j’ai découvert la randonnée « Ultra-Light ». Personnellement, je portais trop de poids, notamment dû à mon matériel vidéo et photo, mais aussi avec du matériel de randonnée pas idéal pour de la longue distance. Pour une prochaine aventure de ce genre, je n’hésiterais pas à investir dans du matériel plus léger pour rendre l’expérience plus agréable.
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Tu dirais que c’est à la portée de tout le monde, physiquement parlant, le Te Araroa Trail ?
Oui, c’est à la portée de tous. Les premières semaines sur le trek remettent tout le monde au même niveau : sportifs ou pas sportifs. J’ai rencontré tous types de personnes pendant mon aventure et notamment Marian, que j’ai eu la chance d’interviewer pour mon film. Elle m’a vraiment touché. Jeune, elle a dû se faire retirer un poumon et malgré son âge et ce handicap, elle a décidé de marcher l’entièreté du Te Araroa à son rythme et accompagnée de certains membres de sa famille sur certaines sections. Cette expérience n’a fait que renforcer l’idée que nous pouvons tous accomplir des choses incroyables quel que soit notre âge, notre sexe ou notre origine. Chacun est libre de vivre sa propre aventure, si on ne se sent pas de traverser le pays, on peut effectuer quelques parties ou bien choisir de ne faire que la section sur l’Île du Nord ou celle sur l’Île du Sud. S’il n’y en avait qu’une seule à choisir, je recommanderais celle du sud. C’est plus sauvage, c’est ce que je recherchais. Au nord, on rencontre plus de villages, de villes et la connexion avec les locaux est plus présente, ce sont deux îles et expériences différentes.

Concernant le sentier, il n’y a pas de grandes difficultés, du moins rien qui ne m’a semblé impossible. C’est un sentier accessible, avec relativement peu de passage engagés. Les seuls réels dangers peuvent venir des rivières et de la météo, il suffit d’être prudent. Au final, il faut juste accepter de sortir de sa zone de confort. Certaines sections te coupent de la civilisation pendant une semaine ou plus. Ce qui veut dire enchaîner plusieurs jours sans se laver, à moins de trouver une rivière ou un lac. Je pense sincèrement que le mental joue un rôle plus important que le physique.
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Que retiens-tu de cette expérience ? Qu’est-ce que ça t’a apporté ?
La fameuse question ! Cette aventure de trois mois à travers le pays a été tout simplement incroyable. Se lever chaque matin en pleine nature, rencontrer de nouvelles personnes et documenter la vie quotidienne sur le Te Araroa avec ma caméra était quelque chose que je ne pouvais même pas imaginer faire un jour. Encore aujourd’hui, je ne peux toujours pas réaliser ce que j’ai accompli. Quand des personnes me posent des questions sur cette aventure, il est encore difficile de trouver les bons mots. Je dis souvent que c’est au-delà de toute explication et qu’il faut le vivre pour comprendre comment cela vous affecte. Cependant, avec le recul j’ai appris quelques leçons que j’essaye de mettre en action dans ma vie quotidienne :
  • Être minimaliste et vivre simplement
  • Partager et être généreux
  • Être bienveillant
  • Vivre pleinement l’instant présent
  • Rien est acquis
  • Tout est possible
Ce que je retiens, c’est que pour apprendre et grandir, le meilleur moyen, c’est de sortir de sa zone de confort. Ça n’a pas forcément besoin d’être un périple de 3 000 km. Parfois, ça peut être en essayant quelque chose de nouveau ou en trouvant une nouvelle aventure près de chez toi. Il suffit juste de garder les yeux grands ouverts !
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Quand on réfléchit à ton expérience, on pense immédiatement au côté magique de cette randonnée. Est-ce que tu as eu des moments pénibles aussi ?
Les deux moments qui me viennent en tête sont la « Ninety Mile Beach » et la « Raetea Forest ». Tout simplement les deux premières section du trail, qui m’ont physiquement et mentalement impacté.
Pendant cette première section sur la Ninety Mile Beach, j’ai dû marcher le deuxième et troisième jour un total de 60 km sur une plage sans fin et sous une pluie battante. Cela a été un combat mental contre moi-même, je suis passé par toutes les émotions et j’ai voulu arrêter, je me demandais vraiment ce que je faisais là à marcher sur cette plage… Finalement, j’ai continué et passé Noël dans un camping au milieu de nulle part en compagnie d’inconnus et bien sûr j’ai pris le temps de sécher mes affaires. La deuxième section, sur la Raetea Forest, était tout aussi mental et physique. J’ai effectué 16 km et marché pendant 11 heures (c’est très lent) dans une forêt subtropicale à monter et descendre dans la boue… C’est la section la plus redoutée par les randonneurs, car la boue y est omniprésente et il est difficile de naviguer dans cette forêt dense, on peut facilement s’y perdre. J’ai eu la chance de marcher avec deux autres randonneurs (néo-zélandais et allemand) donc les fois où l’on perdait le sentier on pouvait facilement retrouver notre chemin. Tu aurais dû voir ma tête après avoir passé une journée entière dans cette forêt, j’avais de la boue partout…
C’est marrant, car ces moments « pénibles » me font sourire et rire aujourd’hui, alors que sur le moment, pas du tout. Comme quoi, même les moments difficiles deviennent de très bons souvenirs car ils t’apprennent beaucoup de leçons !
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Si tu ne devais en citer qu’un : quel est ton meilleur souvenir ?
Très difficile d’en choisir qu’un, il y en a des centaines ! Le premier qui me vient à l’esprit c’est ce coucher de soleil passé seul, au plus haut point du Te Araroa, à Stag Saddle… Ce moment était incroyable et la photo que j’ai pu capturée me rappelle beaucoup de souvenirs, représentant le chemin que j’ai parcouru au cours de cette aventure. On peut notamment apercevoir Lake Tekapo au loin – à ce moment, je ne le savais pas encore mais j’allais y vivre un peu plus d’un an, raison de plus pour laquelle j’aime autant ce moment.

Dans un autre registre, il y a ce moment où une inconnue, après avoir fait demi-tour, s’est arrêtée en voiture sur le bord de la route pour m’offrir un café glacé et un jus d’orange qu’elle avait achetés au village spécialement pour moi. Je crois avoir dit mille fois merci à cette personne, j’étais trop ému par ce geste plein de bienveillance et de générosité. Les Néo-zélandais sont très altruistes, ils sont toujours prêtsà aider.

Au final, les choses simples sont les meilleurs souvenirs.
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Pendant ton PVT, tu n’es resté en Nouvelle-Zélande que le temps de faire le Te Araroa trail ou est-ce que tu as fait d’autres choses ?
Le Te Araroa n’a occupé qu’une partie de mon PVT. A mon arrivée, j’ai eu l’occasion de faire du Wwoofing dans deux familles différentes. C’était la première fois que je tentais l’expérience et j’ai adoré ! Je recommande fortement d’en faire car en plus de se familiariser avec le pays, le mode de vie et de rencontrer les locaux, cela permet d’économiser de l’argent sur le logement et la nourriture. Encore aujourd’hui, je suis en contact régulier avec ces deux familles, je les adore ! Après avoir traversé la Nouvelle-Zélande, j’ai fait quelques petits boulots dans la viticulture, puis j’ai travaillé de nuit en usine et finalement trouvé le travail idéal à Lake Tekapo en tant que serveur et barista.

J’ai pu profiter d’une deuxième année en Nouvelle-Zélande en signant un visa de travail avec cette même entreprise. Une formidable expérience, qui m’a permis de découvrir un peu plus le pays, créer de fortes amitiés et d’approfondir mon anglais.
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À la fin du Te Araroa trail, tu es revenu à la « vie normale », une première fois en Nouvelle-Zélande, et une deuxième fois, en France. Comment tu as vécu ce changement radical ?
Le retour à la vie normale en Nouvelle-Zélande s’est très bien passé, j’ai pu de nouveau apprécier les choses simples du quotidien comme une bonne douche chaude et dormir dans un vrai lit. Après 3 mois à vadrouiller, c’était vraiment agréable de pouvoir ralentir et de se poser dans un endroit pour quelques temps.

En revanche, le retour en Europe en septembre dernier a été un peu plus dur, car j’ai dû quitter Lake Tekapo, que je considérais comme ma « maison » après y avoir passé plus d’un an. Ensuite, la situation actuelle avec cette pandémie mondiale n’a pas aidé. Ce n’est facile pour personne, chacun est affecté d’une manière ou d’une autre. Pour ma part, passer d’une grande liberté sur le Te Araroa à un confinement, ça a été un choc. Cependant, j’essaye toujours de voir le positif, cette situation m’a permis d’avoir beaucoup de temps libre et j’ai pu me consacrer à 200 % sur mon film documentaire « Up and Down » qui sort aujourd’hui.

En espérant que l’on puisse tous rapidement profiter librement des plaisirs de la nature.

Merci à Dylan pour toutes ces informations et tous ces ressentis. Nous avons pu visionner « Up and Down » avant la publication de cette interview et nous vous recommandons à 100 % de courir faire la même chose. Pendant 20 minutes (on aurait adoré que ça dure plus !!), vous allez être immergés dans les magnifiques paysages de la Nouvelle-Zélande et vous allez écouter des randonneurs aux profils très différents mais tous aussi inspirants les uns que les autres. Visionner Up and Down sur Youtube.

Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(2) Commentaires

Julie I |

Merci Dylan, pour tes réponses à l’interview et pour ton film-documentaire, c’est hyper inspirant et ça donne envie de se lancer !!

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Dylan I |

Un grand merci pour cette opportunité, c’était un plaisir d’échanger sur ce sujet 🙂

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