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Qu’est-ce que le choc culturel inversé ?

Vous ne savez peut-être pas de quoi il s’agit. Le choc culturel inversé, c’est ce que vivent de nombreux impatriés, ces personnes ayant vécu à l’étranger et de retour dans leur pays. Eh oui, après avoir passé plusieurs mois ou années à l’étranger, il arrive de perdre ses repères chez soi, en France, en Belgique, au Canada ou ailleurs. Le manque de travail et la difficulté à faire des rencontres sont les raisons les plus souvent invoquées par les impatriés, qu’ils reviennent d’Australie, du Canada ou d’Argentine.

En 2024, le nombre de Français vivant à l’étranger est estimé à environ 2,5 millions, selon les chiffres du ministère des Affaires étrangères. Parmi eux, environ 1,69 million sont inscrits au registre des Français établis hors de France au 31 décembre 2023.

Selon certaines estimations, le nombre total de Français résidant à l’étranger pourrait atteindre 3,5 millions, en tenant compte de ceux qui ne sont pas inscrits au registre consulaire. Il convient donc de s’intéresser à cet étrange choc culturel inversé, la maladie du voyageur qui a oublié les codes de son pays.

Rester ou repartir ?

Ces voyageurs n’ont souvent qu’une idée en tête : repartir. Les autres s’en remettront au bout de quelques mois, parfois plus. Voici quelques conseils pour vivre au mieux votre retour.

  • Participez à un atelier virtuel sur le retour de PVT : Prenez le temps de digérer votre expérience et d’apprécier le parcours réalisé. Soyez conscient et fier de votre évolution, aussi bien personnelle que professionnelle..
  • Valorisez votre expérience. À lire : De retour de l’étranger, comment valoriser son PVT ?.
  • Partagez votre expérience et n’hésitez pas à faire part de vos ressentis à vos proches. Vous pouvez aussi entrer en contact ou participez à des rencontres avec des personnes dans votre situation.
  • Remettez-vous petit à petit dans le bain : reprenez contact avec vos proches, renseignez-vous sur le marché de l’emploi, réalisez les démarches administratives nécessaires (inscription France Travail, se renseigner sur la Sécurité Sociale, prévenir le centre des impôts…).
  • Et si vous souhaitez repartir : renseignez-vous sur les destinations possibles selon votre nationalité.

Partagez votre expérience

Et vous, avez-vous déjà connu ce spleen au retour de vos voyages ? Et pourquoi ?

Mathieu

I am the co-founder of pvtistes and I went on a Working Holiday Visa to Canada in Toronto from September 2005 to June 2022 (17 years).
If you are interested in my journey, you can check out my interview : https://pvtistes.net/en/interviews/mathieu-from-a-working-holiday-permit-to-canadian-citizenship-a-look-back-at-16-years-in-toronto/

Je suis le cofondateur de pvtistes et je suis parti en PVT au Canada à Toronto de septembre 2005 à juin 2022 (17 ans).
Si mon parcours t'intéresse, tu peux consulter mon interview : https://pvtistes.net/interviews/interview-pvt-canada-citoyennete-canadienne/

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(87) Commentaires

Davy I |

Je ne savais pas que cette maladie existait :D, je pense que l’on doit se sentir étranger dans son pays après une longue période

Julie I |

Si vous avez le cœur à l’écriture, en plus détaillé qu’ici, on attend que ça de vous lire ici : https://pvtistes.net/forum/f359.html 🙂

Layla I |

J’ai déja effectué plusieurs séjour a l’étranger : Espagne, Maroc, Angleterre, Pays-Bas, USA et maintenant Irlande…. Mais j’ai bien remarqué depuis mon retour du Canada en Aout dernier que ca n’allait plus tres bien chez moi.

J’ai quitté la France en Decembre 2012 pour rejoindre mon copain en Irlande, et ici, ca va mieux qu’en France. Mais j’ai toujours cette sensation de vide….

Meme si j’ai mon indépendance ici, c’etait autre chose au Canada. Je me sentais respirer, vivre! Ca me faisait plaisir de prendre les transports en commun (alors que j’ai horreur de ca – apres 10 ans de prise de bus a cause de mes études, j’en étais pas mal dégoutée en France!!), pas de pression sociale (je suis issue d’une famille musulmane et personne au Canada n’a jugé important de me faire la morale sur le fait de ne pas suivre la religion de mes parents). Je m’émerveillais a chaque fois que je passais dans les grands axes et les buildings a l’américaine….
Bref, c’était une toute autre réalité, celle que je voulais, celle qui me correspondait le plus.

Je pense donc que cette année est THE YEAR pour moi. Le moment de tenter ma chance et d’obtenir ce fameux PVT pour repartir pour le Canada! J’espere vraiment l’obtenir meme si le stresse me gagne déja.

En tout cas, merci beaucoup pour l’article. Ca m’a bien fait prendre conscience de ce qui n’allait pas chez moi ces derniers temps. 🙂

Marie I |

Donc ça, ça n’est pas la maladie de l’impatrié (puisque tu es en Irlande), c’est seulement que le Canada te manque 🙂

Layla I |

Oh ca c’est sur, le Canada me manque beaucoup et c’est bel et bien mon prochain objectif! 🙂 Mais j’ai également subis ce phénomene apres mes séjours en Angleterre et en Espagne. J’ai surtout parlé du Canada parce que c’est le séjour qui m’aura le plus marquée. Apres, si je dois quitter l’Irlande pour la France, je suis persuadée que je serai de nouveau atteinte… Je dois etre une grande sentimentale! :p

Laura I |

Petit bilan: 8 mois que je suis revenue, je vais enfin m’installer dans mon chez moi! je me suis mise en couple ce qui m’a motivé a rester en France! Mais peut-etre que d’ici 2 ou 3 ans j’essayerai de motiver ma moitié pour l’expatriation au Quebec (Ce n’est pas Toronto mais c’est toujours mieux que rien!)

Lauriann I |

Oh mince!!! Je me disais bien que ca n’allait ps a mon retour du Canada. Pourtant je connais bien les us et coutumes de mon pays mais je me sentais pas d’ici apres 3 mois intenses au Canada.

J’ai vecu a la Barbade pdt 1 an mais je n’ai pas eu cette deprime juste l’envie de retourner.