On est arrivés en Nouvelle-Zélande !
Premier choc à la sortie de l’aéroport d’Auckland : on est en janvier, c’est le plein été, nous cuisons en quelques minutes sous le soleil puissant du « pays au long nuage blanc », nous qui venons de l’hiver de France et de Tokyo juste avant.
Deuxième choc : malgré notre état comateux dû au jetlag, on réalise que notre rêve est en train de devenir réalité, nous commençons à en vivre les premières secondes. On est à la fois très excités et très satisfaits d’être là !
Auckland et ses alentours et les premières démarches administratives
Nos premiers jours se déroulent dans Auckland et sa région et sont faits de démarches administratives, rien de très passionnant me diriez-vous. Et pourtant si ! Tout autour de nous est nouveau : la langue, le comportement et l’apparence des gens, l’environnement… tout ce que nous voyons est différent de ce que nous connaissons en France. Nous voulions du dépaysement, nous sommes servis ! Les gens que nous rencontrons ici et là sont polis, plein de bonnes intentions et chaleureux, nous sommes un peu déroutés au début tellement nous ne sommes pas habitués à tant de sympathie non intéressée, surtout dans une grande ville comme Auckland ! Beaucoup de personnes nous disent qu’elles n’ont pas aimé Auckland, mais nous, nous sommes tombés amoureux du quartier Mount Eden, qui est un havre de paix au milieu de cette grande ville.
Pour en revenir aux démarches administratives, voici quelques informations concernant les trois démarches les plus importantes.
La banque
En matinée, nous sommes allés en personne dans une agence ANZ à Auckland, au 284 Dominion Street, et avons pris rendez-vous au guichet d’accueil pour l’après-midi. Une banquière nous a accueillis et nous a demandé les documents suivants : passeport, preuve de domicile en France (l’attestation d’assurance Globe PVT convenait, elle n’a pas voulu de nos autres preuves) et visa Vacances-Travail. Elle nous a posé quelques questions puis a ouvert notre compte.
Le tout a été très rapide, environ 40 minutes. 4 jours après, nous avons reçu nos cartes bancaires à l’agence.
L’Inland Revenue Department Number (numéro IRD)
Nous n’avons pas encore fait la demande d’IRD, mais comptons la faire quand nous serons vers Queenstown. Avant ça, nous n’allons faire que du HelpX (du volontariat).
Le téléphone
Pour le téléphone, nous avions des téléphones portables débloqués, nous sommes simplement allés en personne dans une boutique 2degrees dans le centre d’Auckland et avons acheté un ticket pré-payé.
Nos premières rencontres
Nous rencontrons Mustafa et An à Auckland et devenons vite accrocs les uns aux autres : An est originaire du Mexique, elle est initialement venue en Nouvelle-Zélande pour voyager, puis elle a rencontré Mustafa. Mustafa, lui, est originaire du Pakistan et est venu s’installer en Nouvelle-Zélande. Ils continuent maintenant leur petit bonhomme de chemin ensemble…
C’est aussi ça, la Nouvelle-Zélande, un mélange de cultures : des Maoris bien sûr mais aussi en majorité des Chinois, des Indiens et des Pakistanais d’origine. Nous trouvons ce melting pot très intéressant !
D’ailleurs, il suffit d’aller dans un supermarché quelconque pour le constater : nous adorons voir dans les rayons toute sortes d’aliments que nous avons du mal à trouver en France ou que nous ne connaissions même pas. Un rayon chinois par-ci, un rayon indien par-là, un autre plus « classique » par là-bas… Je ne pensais pas dire un jour que je prendrai mon pied à visiter un supermarché. Comme quoi, voyager peut bel et bien rendre fou !
Notre van, « Red Courgette »
C’est le nom que nous avons donné à notre van ! En effet, le mot « courgette » prononcé à la Néo-Zélandaise nous fait bien rigoler (« Couuwwgèètte ! »). Nous l’avons entendu maintes fois durant notre première expérience HelpX dans l’île du Nord (voir plus bas).
Après quelques recherches, nous avons dégoté la petite maison roulante qui sera la nôtre, à savoir une Toyota Estima rouge reconvertie en mini-van.
C’est un couple d’Anglais très sympathique qui nous l’a vendue. Mais la première galère est arrivée : nous ne pouvions pas procéder au paiement ! On avait l’argent nécessaire sur nos comptes pour acheter ce van, mais tout ce qu’on pouvait faire au début, c’était baver en le regardant de loin.
Conseil : si vous voulez payer en cash, soyez bien sûr avant de partir que vous avez la possibilité de retirer assez de cash d’un coup pour acheter un van. Nous avions pris rendez-vous avec nos banques en France mais une fois sur place, impossible de retirer assez d’argent.
Si vous voulez payer par virement bancaire, soyez bien sûr que vous serez dans la possibilité d’ajouter un nouveau bénéficiaire pour faire le virement, nous n’avons pas pu le faire car nos banques voulaient nous envoyer un code de sécurité sur nos anciens téléphones portables dont les abonnements étaient résiliés. Même problème pour changer de numéro de téléphone. Nous étions donc tout simplement coincés et dans l’incapacité de payer notre van, avec tout ce que cela implique derrière (nuits d’hébergement en plus à payer, transports en plus à payer, retardement du début de notre voyage…).
Heureusement, Cécilia connait un banquier en France qui nous a sortis de ce pétrin. Nous sommes chanceux, mais ça n’est pas le cas de tout le monde : ne négligez surtout pas cette étape avant de partir et assurez-vous que par cash ou virement, vous serez capables de payer votre van.
1. Pensez bien à consulter notre dossier Préparer son départ en Nouvelle-Zélande, on évoque notamment l’importance de prendre rendez-vous avec son banquier pour aborder l’ajout de bénéficiaire, le plafond de retrait d’argent à l’étranger etc. Pour le consulter : Préparer son départ en PVT.
2. Nous vous recommandons d’anticiper la démarche du transfert d’argent que vous serez sans doute tous amenés à faire. Prenez rendez-vous auprès de votre banque et/ou renseignez-vous auprès d’organismes de transferts d’argent tels que Wise (plus d’infos…).
Nous négocions le prix à 4 700 $NZ avec un prix de 4 900 $NZ à la base. N’hésitez surtout pas à négocier, et à annoncer un prix plus bas que le prix que vous visez au final, car le vendeur va vouloir le remonter dans tous les cas.L’aménagement intérieur était déjà fait : lit, espaces de rangement, « cuisine » à l’arrière, possibilité de rabattre l’intérieur pour avoir une table et deux canapés pour manger à l’abri de la pluie. Nous avons juste acheté des couettes et des oreillers au magasin Warehouse pour environ 50 $NZ.
La vie en can, pour nous, c’est Carpe Diem : petites siestes et dodos nocturnes quand bon nous semble au bord d’une plage, dans une rue d’un quartier paisible, ou encore dans une forêt. La cerise sur le gâteau ? Observer les étoiles à travers le « sunroof » (toit ouvrant), allongés dans le lit de notre « Red Courgette ».
Le travail en HelpX
Notre premier HelpX – travail contre hébergement et nourriture – se déroule au « Sunshine Orchard », chez Roger, Birgit, et leurs deux enfants (voir vidéo ci-dessous). Nous avons une petite maison pour nous, que nous partageons avec 4 autres « Helpers » avec qui on sympathise très vite. L’ambiance est bon enfant, on se fend la poire à coup de hache la plupart du temps, et quelques discussions sérieuses ici et là viennent reposer nos abdominaux qui n’en peuvent plus de se contracter tellement nous rions ensemble. Au final, nous devenons amis, et c’est avec une certaine émotion que nous nous quittons à la fin, quand chacun reprend sa route. Mais même si deux d’entres eux sont partis pour la Birmanie, nous comptons revoir les deux autres dans l’Île du Sud, dans quelques mois…
L’expérience de tenir un stand de fruits et légumes en plein milieu d’un grand marché bondé de monde est inoubliable, on en ressort grandis et on y prend goût, malgré les difficultés d’adaptation au début. Inutile de préciser que les noms de fruits et légumes en anglais n’ont maintenant plus de secrets pour nous, ou presque !
Concrètement, nous travaillons 4 heures par jour le matin quand on est « au champ », et environ 8 heures par jour quand on tient un stand de vente dans un marché de ville. Les grosses journées nous donnent le droit à un « day off », et les autres nous laissent tout l’après-midi et la soirée pour explorer les environs, ce qui fait qu’on a largement le temps de profiter des choses en dehors du travail.
En échange : des fruits et légumes à volonté venant du verger (on ne peut pas manger plus local !), l’hébergement, et des discussions et des moments émouvants avec Roger et Birgit, anciens voyageurs allemands qui se sont posés en Nouvelle-Zélande par amour pour ce pays. Nous les quitterons, eux aussi, avec émotion tellement ils nous auront touchés par leur bonnes intentions et leur beauté intérieure.
Les voyages
Nous profitons du luxe d’avoir du temps.
On visite le sommet Mount Eden, One Tree Hill ainsi que les plages Karekare et Piha, nos premières plages de sable noir, dans la région d’Auckland.
Dans la région de Kerikeri, nous visitons entre autres les cascades Rainbow Falls et Charlies Rock – où Cécilia a sauté pour la première fois de sa vie au dessus d’une cascade ! -, la forêt Puketi, la plage paradisiaque Matauri Bay, et pour finir en beauté : Cape Reinga et ses dunes de sable géantes.
Les paysages sont tout simplement à couper le souffle, et pourtant, nous ne sommes pas encore sur l’Île du Sud, réputée pour ses merveilles naturelles.
Et la suite ?
Après en avoir discuté avec plusieurs personnes rencontrées à droite et à gauche, nous décidons de tracer notre route directement vers l’Île du Sud, pendant que le temps est encore clément. Rien à voir avec les plans que nous avions en tête à la base, mais c’est ça le voyage : rien ne se passe comme on l’avait prévu, c’est bien ça qui en fait le charme !
Notre futur point de chute est « French Pass », Marlborough Sounds, dans un « eco-lodge » situé dans un lieu isolé, à savoir une crique privée baignée d’eaux turquoises…
Pour découvrir en images leur expérience en HelpX, leurs voyages et leurs rencontres, voici une courte vidéo très sympa !
(8) Commentaires
Les paysages ont l’air superbes ! ça doit faire drôle de rouler à gauche ^^
Je te confirme : Les paysages sont magnifiques. Et encore, on a encore rien vu…
Ca fait drôle, surtout dans les ronds points. Après quelques jours on s’y fait très vite :).
ARGH ! Des courgettes ! J’ai de vieilles douleurs dorsales qui reviennent ! Très bonne vidéo sinon.. Bon courage pour la suite.
Eh ! Vous ici 🙂 Ca fait toujours plaisir de te voir passer sur le site 😉
Ha oui, les courgettes quelques heures de suite ça doit déboiter ! Merci pour la vidéo et ton message sympathique le Seigneur des noix de Coco. Tiens, ça me donne faim, je vais aller m’acheter une drinking Coconut à Pak’n’Save hahaha.
Je continue mon voyage à travers celui des autres. En attendant…
j’ai déjà hâte de lire la suite 🙂
Ca tombe bien, la suite arrive bientôt hélé 🙂 !
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