Alors, Amandine et Charline, dites-nous : qui êtes-vous et d’où venez-vous ?

Charline : j’habite au sud de Lyon à Chasse sur Rhône et j’ai bientôt 30 ans. Avant le Canada, je travaillais depuis 4 ans dans le domaine de la formation professionnelle en tant qu’assistante commerciale. J’avais depuis longtemps cette envie de voyager, de me lancer vers l’inconnu. J’avais des appréhensions à partir seule et il y avait sans arrêt quelque chose qui me retenait, un boulot, un petit ami (rien en fait, avec du recul). Malgré mon échec avec le visa 2014, j’ai tenté, comme une dernière chance, le visa 2015 et l’ai obtenu.

Amandine : Je suis une Antiboise (Côte d’Azur) de 22 ans, j’ai terminé mes études en licence pro Communication Événementielle en 2014. Je travaillais comme serveuse après mes cours et pendant les vacances d’été pour mettre un peu de sous de côté. Mon départ pour le Canada s’est fait sur un coup de tête, deux mois avant l’ouverture des visas.
On s’est rencontrée lors de notre premier jour au Canada, on était coloc à l’auberge ! J’ai pris la route et Charline s’est installée à Montréal. Elle m’a rejoint plus tard en Saskatchewan.

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Des jobs que vous avez occupés au Canada, duquel allez-vous nous parler ?

Charline : J’ai trouvé mon 1er job à Montréal, je travaillais 20 h par semaine dans une sandwicherie italienne, ce qui me permettait de payer mon loyer. Puis j’ai pris la route avec mon sac à dos et j’ai commencé le HelpX dans les fermes et ranchs. Je n’avais jamais entendu parler des courses de chuckwagon avant que mon hôte Marylin me présente un helper de Logan Gorst, un professionnel dans le domaine. Je l’ai l’accompagné pour son entretien avec Logan et j’ai réalisé que c’était l’Évènement incontournable. Je n’avais qu’une envie, faire partie de cette aventure.
Le seul « hic » c’est qu’avant le Canada je n’avais jamais approché un cheval et j’en avais même peur ! Il me fallait plus d’expérience et c’est en Alberta, dans un ranch de 200 chevaux, que j’ai pris de l’assurance. J’ai contacté le conducteur de wagon Jamie Laboucanne et en 5 min au téléphone grâce à 3 petites semaines d’expériences avec les chevaux, j’étais embauchée (l’entretien le plus facile et rapide de ma vie !).

Amandine : J’ai passé un an sur les routes en HelpX et j’ai principalement travaillé dans des fermes et ranchs. Dès mon premier HelpX, j’ai eu une préférence pour les chevaux. J’ai fait beaucoup d’équitation étant jeune et ça m’a fait un bien fou de retrouver ça. En hiver, il faisait bien trop froid pour monter à cheval, du coup je m’occupais juste de les nourrir et de nettoyer les écuries.
Lors d’un HelpX à Meadow Lake dans la Saskatchewan, où je suis restée presque 4 mois, mon hôte, Marylin, parlait des courses de chuckwagons, elle trouvait des jobs depuis des années aux helpers car elle avait des connaissances dans ce milieu. Ça paraissait génial, mais la saison de chuckwagon est d’avril à août et je ne me sentais pas de « sacrifier » la moitié de mon PVT pour ce travail alors que je n’avais pas visité la moitié du pays. Je me trouvais en galère financière et sans emploi à Vancouver quand Charline m’a appelée début juillet, son boss recherchait une main de plus pour la Stampede à Calgary. L’expérience était trop fantastique pour ne pas la tenter. À la fin de la Stampede, un autre conducteur m’a proposée d’être barnhand pour lui jusqu’à la fin de la saison et ça a commencé comme ça !

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Chuck wagon… Barnhand… Qu’est-ce que c’est ?!

Les chuckwagons sont des courses de char sur une piste ronde en terre, uniquement pratiquées par les hommes.
C’est un sport très populaire principalement en Alberta et Saskatchewan car ces provinces sont très peuplées par les cowboys !
Durant la course, le conducteur commande une équipe de 4 chevaux pur-sang tirant le wagon : à l’avant les deux chevaux de tête, « les leaders », et derrière eux, les deux « wheelers » qui tirent le char. Il faut trouver les bonnes combinaisons de chevaux, pour gagner. Le conducteur est soutenu par deux cavaliers « des outriders » qui aident au départ et suivent le wagon autour d’une piste.
Des « barnhand » (palefreniers) s’occupent des chevaux et assistent le conducteur pour les entrainements et la préparation des courses.
Chaque course implique 3 ou 4 chars, les compétiteurs sont notés au temps mais aussi à la bonne conduite du char : départ propre, ne pas renverser les barils à contourner, ne pas commettre d’interférence avec les autres chars ou cavaliers, sous peine de temps de pénalité.
Deux associations au Canada se mettent en compétition lors de shows qui se déroulent dans plusieurs villes en Saskatchewan et en Alberta.

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A quoi ressemble une journée type quand on est barnhand d’un chuck wagon driver ?

Amandine : J’étais à l’écurie à 8 h du matin afin de sortir la vingtaine de chevaux, nettoyer l’écurie, remplir les seaux d’eaux. Mon boss se levait à 6 h pour les nourrir. J’avais quelques petites tâches à faire après comme laver l’équipement, le semi, les seaux etc. Je revenais à l’écurie à 16 h pour mixer la nourriture des chevaux (compléments alimentaires et graines d’avoine). Je remettais de la paille dans chaque box et du foin. A 20 h, on rentrait les chevaux pour la nuit et c’était la fin de la journée.

Charline : Ayant fait la saison complète, j’ai eu des journées un peu différentes. D’avril à fin mai, c’est l’entrainement et la préparation aux courses, je commençais à 7h30 aux écuries, nous étions 3 ou 4 tous les matins pour sortir les chevaux, les mettre au manège, assurer le nettoyage des 37 boxes, changer la paille, et réapprovisionner en avoine pour le midi. A 9h30 pause-café, gâteau maison avec toute la famille, puis à 10 h je mixais la nourriture et avant midi, je rentrais les chevaux pour qu’ils mangent. Je les ressortais à 13 h et jusqu’à 15 h je ravitaillais chaque box (mixture, eau, foin).
J’assistais parfois le véto, le dentiste, le maréchal ferrant, la kiné… et faisais de la maintenance : peindre le wagon, nettoyer les harnais des chevaux, ou même aider au déplacement du bétail (400 vaches et veaux) pour le marquage au fer, les vaccins, etc. On devient vite polyvalent !
A 18 h : dîner ! (on mange tôt au Canada) et enfin 19 h, on rentrait les chevaux et on faisait les soins. Mon boss m’a tout appris de la piqûre au bandage, repérer, soigner une plaie, il me préparait à être autonome pour les courses. Fin de journée à 21 h.
Les week-ends on testait les combinaisons et c’était du sport, jusqu’à 4 à 6 combinaisons par après-midi. J’étais dans le char pour aider au freinage mais quelle sensation de fou ! La vitesse, l’excitation, c’est de loin plus dingue que le meilleur manège à sensation.

De Juin à Août, c’est la période des shows. Avant le départ, il fallait prévoir les sacs d’avoine pour les 3-4 jours à venir, préparer le camion, charger l’équipement (nourriture, matériel…) puis charger les chevaux dans le camion. Conduire un 4×4 avec le wagon dessus et tirer une caravane, c’est quelque chose ! Arrivé sur les lieux, chacun a son emplacement. Très vite, il faut monter l’enclos des chevaux, les sortir et leur donner à boire. Ensuite, monter l’écurie, et mettre la paille, remettre de l’eau, mixer la nourriture et enfin souffler en buvant une bière !
Le lendemain, lever à 8 h et rebelote : même procédé qu’à la maison, petite sieste bien méritée dans l’après-midi, à 16 h, on les brosse et à 18h30 on commence à les harnacher, leur bander les membres. Avant notre course, on accrochait les chevaux au wagon, j’amenais les deux chevaux outriders à l’entrée de la piste afin de les donner aux cavaliers et j’attendais la fin de la course pour les ramener, leur enlever l’équipement, les relâcher dans leur enclos. Le boss revenait, j’aidais à détacher les chevaux du wagon (super excités après leur course), leur enlever l’équipement, les lâcher dans l’enclos et sortir les chevaux qui n’ont pas couru (super excités de pas avoir couru). Second nettoyage à neuf de l’écurie puis on les rentrait après manger et repasser juste avant de me coucher pour remplir l’eau. Généralement, je finissais ma journée vers 21h30-22h.
Le lendemain rebelote sauf qu’en plus, il faut laver l’équipement et le wagon plein de boue (laver de la boue sèche à l’éponge et au seau sans aucune sortie d’eau…).

Amandine : Je dormais dans la cabine du semi, ce qui équivaut à un lit et c’est tout. Il fait environ 30°C la journée (génial, pour les siestes). On se douchait dans des douches communes, souvent pas très propres (vive les tongs !). Mais, les douches lors de ma saison là-bas sont dans mon top 3 des meilleures douches de ma vie, vu les couches de saleté sur nous !

Charline : A la radio on entend nos résultats, on est encore en sueur, la première course est faite, puis vient la seconde et on recommence ! Quand les 12 courses sont passées les amis, famille, sponsors reviennent des tribunes, félicitent l’équipe, et on commence le débrief, une bière à la main affalés dans les chaises de camping jusqu’aux résultats de la journée ! On est comblés et contents du travail accompli (ce qui n’était pas tout le temps le cas dans mon job en France). On a le cœur qui bat à chaque course, chapeau de cow-boy vissé sur la tête, on finit par aimer cet univers et on ne regarde plus les heures de travail, ce n’est même plus du travail d’ailleurs ! Et puis voir Amandine sur les shows, se soutenir, c’est juste kiffant.

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Vous avez eu la chance de participer à la fameuse Stampede de Calgary !

La Stampede se déroule début juillet sur 10 jours et regroupe les 36 meilleurs drivers des deux assos de la saison précédente. C’est très intense pour l’équipe comme pour les chevaux. On a adoré l’effervescence de l’endroit. Dès 8 h, tout le monde est au taquet à l’écurie, on est des centaines à bosser, on entend la musique des répétitions des shows du soir.
La course commence, les gradins sont plein à craquer. L’hymne du Canada commence et tous les cow-boys mettent leur chapeau sur leur cœur.

Après la course, les invités des sponsors passent à l’écurie féliciter les incroyables scores de notre boss et nous regardent soigner les chevaux, nous posent des questions, etc. Et chaque soir vers 23 h, un immense feu d’artifice. On finissait de bosser vers minuit, puis on allait voir notre autre copain français rencontré aussi à Meadow Lake !
La Stampede, c’était une pure folie mais c’était hyper crevant. On regrette de ne pas avoir plus profité des soirées mais pour nous c’était impossible. On n’avait pas beaucoup de temps libre, environ 2 h de pause par jour et généralement on faisait une méga sieste. Mais parfois on allait à la foire, on regardait les shows de la journée (rodéo, courses de baril, …) ou on allait boire un verre dans le bar country en centre-ville.
On se rend compte du sérieux de la compétition quand on voit les sommes astronomiques qui peuvent être remportées.
On a même été filmées et on est passées à la TV Canadienne !

On peut donc en déduire que c’est un métier assez exigent et intense ?

Les nombreuses fourches de pailles soulevées, les bottes de foin et seaux d’eau portés chaque jour, ça fait les muscles. On est aussi en plein soleil sous des températures allant jusqu’à 35°C. Tous les jours, on refait inlassablement les mêmes tâches. On travaille avec des chevaux de compétition un peu hyperactifs sur les bords, très vifs qui coûtent une petite fortune, comme l’équipement, et il faut les chouchouter.
Il faut être prudent pour ne pas se blesser, le conducteur compte sur vous pour les tâches qu’il nous donne. Il faut respecter les horaires à la minute près et surtout être autonome et sérieux.
La paye est entre 1 500$ et 2 000$ selon les conducteurs, je touchais 1 500$ nourrie et logée et Charline quelques centaines de plus mais ses horaires étaient plus intenses.
On bosse de 8 h à 22 h (minuit pendant la Stampede) et aucun jour de congé durant la saison !

Mais quand les chevaux sont au calme dans leur écurie, qu’on est posés autour d’un feu de camp, une bière à la main et le barbecue en préparation à côté, avec le coucher de soleil dans ces grandes plaines, la voie lactée et les milliards d’étoiles et en fond sonore les chevaux mangeant leur paille, on se rappelle pourquoi on a choisi cette expérience et pourquoi on la choisirait encore. Quand notre boss gagne une course, on a le sourire jusqu’aux oreilles et on prend un petit crédit de la victoire car on se dit qu’on s’est bien occupé des chevaux et qu’on leur donne plein d’amour.
Quand on côtoie les cow-boys et que le week-end on apprend le two step ou les danses en ligne sur de la country, qu’on voit tous ces jeunes de 20 ans avec leur plus belle chemise, leurs plus belles santiags et leur chapeau de cow-boys, on comprend qu’on vit une aventure hors du commun. Tout l’amour que ces chevaux vous donnent, ça vaut les courbatures, les cernes et les douches sales !
Et enfin, passer une saison avec nos familles, tous les amis rencontrés, on se sent être un membre à part entière de leur communauté, on appartient à une équipe, on contribue à sa réussite.

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Quel bilan faites-vous de votre PVT après de telles expériences ?

On est toutes deux parties seules puis on s’est très vite trouvées. On a quand même chacune fait un bout d’aventure en solo, c’était important pour nous. Mais même en solo, on n’a jamais été seules. C’est ce que tout le monde rabâche mais c’est vrai à 200 % !
On a fait un road trip de 3 semaines aux USA, un road trip d’une semaine sur Vancouver Island, on a visité Edmonton et Vancouver, Kelowna… On a fait du stop, du couchsurfing, que des aventures extraordinaires !

Amandine : Les gens pensaient que je craquerais vite et que j’aurais le mal du pays, mais ça n’est jamais arrivé. Je me projetais tellement dans mes projets futurs que je n’avais pas la tête à penser à la France. Charline et moi sommes fières de notre parcours. Le Canada m’a donné une bonne leçon d’humanité et m’a ouvert les yeux sur le bonheur du voyage. Je compte repartir en Asie pour 4 mois en début d’année et faire l’Europe sur plusieurs mois en fin d’année.
J’ai lu cette phrase qui est tellement vraie : « J’ai cru que j’allais faire un voyage, mais c’est le voyage qui m’a fait. »

amandine

Etudiante en fin de cursus, je décide de partir au Canada sur un coup de tête ! Sans trop y croire j'obtiens mon PVT et le départ est fixé pour le 13 octobre 2014 pour un RoadTrip hors des sentiers battus.
Mon aventure touche à sa fin, l'amertume est bien présente.
Il y a quelque chose de très spécial au Canada.
Cette année de voyage en constante mouvement était extraordinaire.
Il n'y a pas de mot.
Décider de sauter le pas et de partir à l'aventure est certainement la meilleure décision que j'ai pu prendre jusque là.

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(19) Commentaires

Mathilde I |

Votre expérience donne tellement envie ! Merci pour ce partage ! Je viens d’obtenir mon pvt et j’aimerais vivre une expérience similaire ! Comment avez vous fait pour passer du helpx à barnhand ?

amandine I |

Bonjour Mathilde, merci pour ton commentaire ! Ça s’est fait par hasard, au bouche à oreille, on était à Meadow Lake chez Marylin Meeds (HelpX). Il y a une grosse concentration de participants dans la région. Et elle nous a parlé du poste car un ami à elle cherchait, un des helpeurs a accepté. 1 mois après c’était Charline, puis encore 2-3 mois après c’était moi (via Charline)… Pour travailler avec les Chuck wagon, je me répète mais il faut avoir une bonne expérience en amont car ce sont de chevaux de compétition, assez nerveux (bien que très gentils), le travail est vraiment très soutenu. Tout en sachant qu’il y a beaucoup d’argent en jeu pour les compétiteurs, ils attendent donc de leur main droite, un sérieux exemplaire et une implication à toute épreuve. Pour ma part, je n’ai fait que la partie « fun » à la Calgary Stampede et ensuite le reste du championnat mais Charline a débuté beaucoup plus tôt avec l’entrainement des chevaux à la fin de l’hiver 7J/7.. C’est vraiment intense. Sans passer par un helpx, tu peux essayer de contacter directement les participants via les associations CPCA ou WPCA tu auras le noms + contacts de tous les cowboys afin de proposer tes services 🙂
Bonne chance !

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Mathilde I |

Merci de ta réponse aussi rapide! Si j’ai bien compris, Charline n’avais pas beaucoup d’expérience dans les chevaux c’est ça ? Elle a fait 3 semaines dans un ranch avant. Moi je sais correctement monter aux 3 allures mais je n’ai jamais fais de rodéo par contre… faut il avoir un excellent niveau d’anglais ? Ou est ce qu’ils acceptent les niveaux d’anglais un peu plus débutant. Je me débrouille en anglais mais je ne suis pas très à l’aise…

amandine I |

Charline a, en effet, appris sur le tard mais avec beaucoup de sérieux et de persévérance ça a été. Sachant que durant les 3 semaines de volontariat, on était avec les chevaux du matin au soir. Pas besoin de savoir monter à cheval, le plus important c’est de savoir « promener » le cheval pour le déplacer, l’harnacher.. et surtout être à l´aise en leur présence. Pour l’anglais j’etais nulle en arrivant au Canada mais à force de pratique je le parlais couramment au bout de 3 mois. Par contre pour chuck wagon oui il faut parler couramment… ils te donneront des ordres, te demanderont de l’aide. Si tu n’es pas réactive à cause de ta mauvaise compréhension ça risque de poser problème …

Cassandre I |

Bonjour, je suis actuellement au Quebec et j’aimerai partir en Alberta après mon stage. Comment c’est passé votre helpx en ranch? Où ça c’est effectué?
J’aimerai tester mais je suis une fille seule donc je ne suis pas rassurée.

Hélène I |

Salut Cassandre, pour ta question sur comment ça s’est passé, je pense que c’est plutôt bien expliqué dans leur interview.
Il y a beaucoup de voyageurs solo qui font du helpX. Lis bien les annonces, les reviews et posent toutes les questions que tu as à ton futur hôte (où tu dors, avec qui tu vis, nombre d’heures…
Lis bien ce dossier : https://pvtistes.net/dossiers/volontariat-wwoofing-workaway-helpx-pvt/2/

Benoit I |

Waoo, ça c’est l’aventure, la vraie! Super expérience, merci de la partager! Ca me donne quelques idées pour la suite de mon voyage ici au Canada. Vous avez raison, il y a quelques chose de spécial ici! Je vous souhaite de vivre d’autres aventures aussi palpitantes!

amandine I |

Merci Benoit 🙂 Très heureuse si ça t’as ouverte des pistes comme ça a été le cas pour moi, en me documentant sur des blogs de voyageurs !

Hélène I |

Bonne année Amandine 🙂

amandine I |

Merci beaucoup Helene, une excellente année à toi aussi !!! En espérant qu’elle soit rempli de beaux voyages

Nabastag I |

Mon rêve entièrement retranscrit dans cet article….
Merci les filles pour ce super témoignage qui fait du bien. Vous nous aidez à rêver encore et à y croire.

amandine I |

J’espère que ton rêve se réalisera un jour 🙂

Cyril I |

Je veux partir aussi mais pour l’instant pas de nouvelles de l’institution Canadienne, ils ne veulent pas de moi.
Vous avez une chance incroyable mesdames, j’espère que l’aventure continuera pour vous, que ce soit dans ce pays magnifique ou de retour en France. (moi perso je vous conseille une demande de visa permanent et au bout de quelques années vous demandez la double nationalité – c’est ce qu’à fait mon frère et aujourd’hui il ne reviendra jamais , c’est un peu pourquoi je veux vivre l’aventure là-bas et me rapprocher de lui).
Bref : encore merci pour ce retour d’expérience qui nous donne à tous des pistes si jamais les grandes villes nous étouffent.

amandine I |

Merci pour le tips. Pour ma part, j’ai comme projet d’y retourner en espérant m’y installer définitivement

Samya I |

Merci les filles pour ce magnifique témoignage !!!
Vous nous avez fait voyager, merci encore !

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Mohamadou I |

salut je veux partir moi aussi

amandine I |

Avec plaisir !
On a revoyagé aussi en répondant à l’interview

Anonyme I |

Merci pour ce retour d’expérience. J’ignorais totalement l’existence de ces courses et votre récit me donne vraiment envie d’essayer de côtoyer ce domaine pour la prochaine saison ! 🙂

amandine I |

Très peu d’étrangers connaissent ces courses qui sont pourtant très populaires au Canada.
Une superbe expérience pour être au coeur de la culture canadienne 🙂
Si vous avez l’occasion de vous rapprocher d’un conducteur de wagon pour travailler pour lui, foncez