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Immigration au Canada : les mesures 2024-2026

Canada : les mesures en matière d'immigration en 2024-2025
Résumé de l'article
En 2024 et 2025, le Canada d'une part et le Québec d'autre part ont annoncé plusieurs mesures qui compliquent vos projets d'immigration. Les plus récentes datent de novembre 2025 :
- Disparition du PEQ : c'était l'une des 2 voies pour demander la résidence permanente au Québec. Désormais il ne reste que le PSTQ.
- Une importante baisse du nombre de résidents temporaires en 2026 : le Canada veut accueillir beaucoup moins d'étudiants et de travailleurs internationaux en 2026 qu'il ne l'a fait en 2025. Lire la suite

Les mesures qui touchent les étudiants et travailleurs temporaires (ou leur conjoint)

# 1 – Une énorme baisse des permis d’études

Le Canada a annoncé la mise en place de quotas pour les permis d’études au Canada pour limiter le nombre de nouveaux étudiants étrangers. En 2025, le Canada prévoit d’en délivrer 305 900 et en 2026, 150 000 seulement. En savoir plus.

# 2 – Beaucoup moins de permis de travail émis en 2026

Le Canada a prévu d’accueillir 367 750 travailleurs internationaux en 2025. Pour 2026, ce nombre passe à 230 000 seulement. On en parle plus en détail dans notre article Baisse des quotas d’immigration au Canada en 2026 ? (PVT, études…)

# 3 – Des demandes de permis de travail pour les conjoints des étudiants limités à certaines études

Depuis le 30 avril 2024, il n’est plus systématiquement possible pour l’époux·se ou le·a conjoint·e de fait d’un·e étudiant·e au Canada, de demander un permis de travail ouvert. Désormais, l’étudiant·e doit respecter certaines conditions listées sur le site du gouvernement du Canada.

De plus, le cursus de l’étudiant doit maintenant être d’au moins 16 mois pour que son conjoint puisse obtenir un permis de travail.

#4 – Un accès au permis de travail pour les conjoints des travaileurs plus restrictif

Depuis le 21 janvier 2025, pour que le conjoint d’un travailleur au Canada puisse demander un permis de travail (en tant que conjoint), il faut que le travailleur ait un permis de travail encore valide au moins 16 mois et qu’il ait trouvé un emploi de catégorie 0 ou 1 (voire 2 et 3 – liste de métiers bien précise). Pour en savoir plus : Le permis de travail ouvert pour les conjoints de travailleur/étudiant au Canada.

#5 – Le tour du poteau interdit !

Le tour du poteau, c’est, en résumé, quitter le Canada pendant quelques minutes et y revenir par voie terrestre, pour demander ou valider un permis de travail ou d’études. En savoir plus sur le tour du poteau. Beaucoup de conjoints de travailleurs (entre autres) utilisaient le tour du poteau une fois qu’ils étaient éligibles à un permis de travail en tant que conjoint d’un travailleur au Canada.

Depuis le 24 décembre 2024, plus aucun permis d’études ou permis de travail ne peut être demandé lors d’un tour du poteau. 

Cette mesure a été prise pour alléger la charge de travail des agents d’immigration canadiens et américains dans les postes frontières car les demandes de permis de travail y étaient trop nombreuses.

Pour obtenir ou valider un permis de travail ou d’études que vous auriez obtenu depuis le Canada, vous devez donc quitter le Canada (pour aller ailleurs qu’aux États-Unis ou à Saint-Pierre-et-Miquelon et si possible pour une durée d’au moins 1 ou 2 semaines) et y revenir.

# 6 – Des PTPD limités à certains domaines de formation

Quand on parle de collèges ou de CEGEP au Canada, il s’agit d’établissements d’enseignement supérieur (on pourrait les comparer à des voies de types Bac pro ou BTS selon les cas). Depuis le 1er novembre 2024, le nombre d’établissements ou de formations permettant aux étudiants de bénéficier d’un Permis de Travil Post-Diplôme (PTPD) a baissé de plus en plus au fil des mois et de nouvelles restrictions devraient être annoncées en 2026.

# 7 – Les visiteurs au Canada ne peuvent plus demander de permis de travail

Le Canada a annoncé que depuis la fin août 2024, il n’est plus possible pour les visiteurs (touristes) au Canada de demander un permis de travail directement sur le territoire canadien.

Source officielle.

# 8 – Un gel de certaines demandes de permis de travail

Définition de quelques termes

Pour qu’un employeur canadien embauche un travailleur étranger, il doit passer soit par le Programme des Travailleurs Étrangers Temporaires (PTET), soit par le Programme de Mobilité Internationale (PMI), qui inclut notamment EIC et mobilité francophone. Ce qui suit ne concerne QUE le PTET.

Pour beaucoup de demandes de permis de travail au Canada dans le cadre du PTET, l’employeur d’un travailleur étranger doit faire une Étude d’impact sur le marché du travail (EIMT)LMIA en anglais. Cela revient à dire qu’il doit prouver au gouvernement du Canada qu’il a tenté dans un premier temps de recruter un Canadien ou un résident permanent du Canada, mais qu’il n’a pas réussi à le faire et qu’il a donc besoin d’embaucher un travailleur étranger. Cette démarche coûte 1 000 $CA à l’employeur et requiert qu’il monte un dossier pour apporter les preuve de ses efforts de recrutement local.

# 8a – Les postes à bas salaires partout au Canada (dans les régions où le chômage est le plus important)

À partir du 26 septembre 2024, certaines demandes d’EIMT pour des postes à bas salaires* ne seront plus traitées là où le taux de chômage est de 6 % ou plus (taux de chômage partout au Canada).

De plus, ces emplois à bas salaires seront limités à des permis de travail d’un an.

Source officielle.

EXCEPTIONS : ne sont pas concernés par cette mesure les « emplois saisonniers et non saisonniers dans les secteurs de la sécurité alimentaire (agriculture primaire, transformation des aliments et transformation du poisson), ainsi que pour les postes en construction, de santé ». Source.

# 8b – Les postes à bas salaires dans la région économique de Montréal et de Laval

Le Québec a décidé de suspendre le traitement des demandes de permis de travail temporaires avec EIMT, dans le cadre du PTET, pour des postes à bas salaires* dans la région économique de Montréal** et de Laval.

Cette mesure a été prolongée au 31 décembre 2026.

* Bas salaire = salaire inférieur au salaire médian dans la province ou le territoire canadien d’emploi.

** Région économique de Montréal = Baie‑d’Urfé, Beaconsfield, Côte‑Saint‑Luc, Dollard‑des‑Ormeaux, Dorval, Hampstead, Kirkland, L’Île‑Dorval, Montréal, Montréal‑Est, Montréal‑Ouest, Mont‑Royal, Pointe‑Claire, Sainte‑Anne‑de‑Bellevue, Senneville et Westmount.

EXCEPTIONS : plus domaines professionnels sont exclus de cette mesure, notamment les « secteurs de l’agriculture, de la construction, la transformation des aliments, l’éducation, de la santé et des services sociaux ». Source.

Emplois non concernés par ces mesures relatives au PTET

Les 3 secteurs professionnels qui ne sont pas concernés par les deux mesures ci-dessus sont :

  • la sécurité alimentaire ;
  • la construction ;
  • la santé.

# 8c – Augmentation du salaire médian 

Chaque province et territoire du Canada a décidé d’augmenter, à partir du 8 novembre 2024, son salaire médian de plusieurs dollars, limitant ainsi encore plus l’accès aux permis de travail dans le cadre du PTET. Toutes les provinces et territoires (à l’exception du Yukon) ont de nouveau augmenté leur salaire médian le 27 juin 2025.

Quelles conséquences pour les pvtistes et jeunes professionnels notamment ?

Pour votre PVT ou votre permis Jeunes professionnels, cela n’a pas d’incidence. En revanche, si votre permis de travail arrive prochainement à échéance et si vous aviez l’intention de faire une demande de permis de travail temporaire au Canada, selon où se trouve votre emploi et le montant de votre salaire, vous pourriez voir votre projet remis en question.

Les mesures qui touchent les personnes souhaitant demander la résidence permanente

#9 – Un nombre réduit de futurs résidents permanents

Le Canada a plafonné à 485 000 le nombre de nouveaux résidents permanents en 2024 et a ensuite prévu :

  • 395 000 nouveaux résidents permanents en 2025 ;
  • 380 000 nouveaux résidents permanents en 2026 et les années suivantes.

Le Québec a annoncé le 6 novembre 2025 qu’il accueillerait 45 000 nouveaux résidents permanents en 2026 (contre 61 000 en 2025).

# 10 – L’immigration au Québec : le PSTQ a remplacé le PRTQ

Le Programme Régulier des Travailleurs du Québec (le PRTQ) est devenu fin 2024 le PSTQ, le Programme de Sélection des Travailleurs Qualifiés.

Le lancement du PSTQ a eu lieu en juillet 2025 et prévoit une sélection de 4 titres de profils de candidats. Pour en savoir plus, consultez notre article dédié au PSTQ.

# 11 – Suppression du PEQ (un des moyens de demander la résidence permanente au Québec)

Le 19 novembre 2025, le Programme de l’Expérience Québec (PEQ) disparaît. Seul le PSTQ permet désormais de postuler à la résidence permanente au Québec.

Concrètement, si on prend l’exemple d’un pvtiste ou d’un jeune professionnel au Québec dont le permis de travail expire dans 6 mois et qui envisageait de demander la résidence permanente au Québec avant la fin de son permis de travail : il ne peut désormais plus passer par le PRTQ mais il ne peut pas non plus demander la résidence permanente via le PEQ qui, depuis sa réforme il y a quelques années, requiert 24 mois de travail dans un domaine qualifié au Québec, ce qui n’est pas atteignable en cours de PVT ou de permis Jeunes pro.

S’il veut rester au Québec avec un permis de travail qui nécessite (comme c’est bien souvent le cas) une Etude d’Impact sur le marché du travail :

  • s’il trouve un employeur prêt à lancer des démarches avec lui dans une région où le chômage est inférieur à 6 %, son projet sera envisageable quel que soit son salaire ;
  • s’il trouve un employeur prêt à lancer des démarches avec lui dans une région où le chômage est supérieur ou égal à 6 %, son projet ne sera envisageable QUE si son salaire est supérieur ou égal au salaire médian au Québec (voir plus haut les points # 8a et #8b pour plus d’informations).

# 12 – Suppression des 3 programmes pilotes pour la résidence permanente au Québec

Le Québec a mis en place trois programmes pilotes qui permettaient aux personnes travaillant 1. dans la transformation alimentaire, 2. comme préposés aux bénéficiaires et 3. dans les secteurs de l’Intelligence artificielle, des technologies de l’information et des effets visuels, d’accéder à la résidence permanente au Québec.

Ces trois programmes prendront fin le 1er janvier 2026 comme prévu initialement.

Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(45) Commentaires

Wassila I |

Salut à tous ! J’aurais une question : nous sommes en PVT valable jusqu’en Octobre 2025. Mon conjoint a trouvé une offre d’emploi avec un employeur dont le siège sociale et en Ontario. En tant qu’ingénieur, il sera en déplacement régulier sur tout le Canada et USA voir déplacement mondiaux (il n’a pas de bureaux physique d’attache hormis son siège à Toronto). Ma question est la suivante : étant donnée que son siège d’attache sera en Ontario peut-on passé par la mobilité francophone (Entrée express?) même si mon adresse postale restera au Québec ? Si oui, mon permis ouvert rattaché au sien sera-t-il valable pour que je puisse continuer à travailler au Québec ?

Julie I |

Bonjour, il me semble que c’est le lieu de travail qui est pris en compte mais au vu de ce que tu dis, je suppose que le Canada va regarder l’adresse du siège social. Le 25 février sur la chaîne Youtube pvtistes et sur la page Facebook pvtistes.net Canada, on va faire un live avec des consultantes en immigration sur la thématique Mobilité francophone et Entrée Express donc tu pourras poser ta question 🙂 En tout cas, ton permis de travail à toi fonctionnera partout au Canada car sera ouvert donc tu pourras bosser au Québec sans souci.

Océane I |

Bonjour,
Je souhaite partir travailler au Canada (Vancouver ou Montréal) suite à 2 offres d’emploi dans le secteur de l’événementiel dans le cadre d’une expérience totalement personnel mais professionnel à l’étranger. Je partirai début février 2025 jusqu’en juin 2025. Je me suis renseignée sur les différents types de permis possible (PVT / JP / Coop) ; ont m’a également informé que les demandes de PVT ont été gelée jusqu’en juin 2025 mais j’ai l’impression qu’il est encore possible d’en obtenir.

– Pouvez-vous me conseiller sur le meilleur permis à avoir pour cette durée (5 mois) ?
– Pouvez-vous me donner plus de détails sur ces informations sur « PVT gelé » ?
– Autres conseils à donner ?

Merci beaucoup !
Océane

Enola I |

Bonjour Océane,

Non, les demandes de PVT n’ont pas été gelées, ce sont certaines demandes de permis de travail fermé avec EIMT. Les permis de travail du programme EIC (PVT, JP, stage coop) sont elles toujours possibles. Mais pour le moment, la saison 2024 est clôturée, donc il faut attendre l’ouverture de la saison 2025 pour pouvoir faire des demandes de permis EIC.

Dans ton cas, le mieux semble être le permis Jeunes pro car tu as une offre d’emploi. 🙂

Ici, tu trouveras le tutoriel pour faire une demande de permis EIC -Jeunes pro https://pvtistes.net/dossiers/tutoriel-eic-stage-jp-pvt-canada/. 🙂

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Océane I |

Hello Enola,
Merci pour ta réponse et toutes ces précisions ! 🙂
Est-ce possible de cumuler un permis JP et PVT ? Par exemple, j’obtient un permi JP pour 2025 et en 2028 je souhaite retourner au Canada, je pourrai faire une demande de PVT? Ou c’est 1 seule demande une foi dans ta vie qui englobe les 2 permis ?
Je me dis que pour une période aussi courte (5 mois), peut-être faire une demande de stage Coop comme ça, j’ai le champ libre pour plus tard, si je souhaite retourner au Canada. Qu’en penses-tu ? 🙂

Enola I |

On ne peut pas faire un PVT et un JP, c’est un des deux. Par contre, on peut faire stage coop + JP ou stage coop + PVT.
En effet, garder le PVT ou le JP pour plus tard et pour rester les 24 mois c’est plus stratégique. Après pour le stage coop, faut que ce soit dans le cadre d’une formation, c’est bien un stage que tu dois faire ou pas du tout ?

Sinon, si tu choisis Vancouver, tu peux passer par le programme de mobilité francophone, ça te permet d’avoir un permis de travail sans EIMT et surtout sans tirage au sort, etc. Mais ce n’est valable que pour les Provinces hors Québec https://pvtistes.net/dossiers/les-permis-de-travail-sans-eimt-mobilite-francophone/

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Melvina I |

Bonjour
Un employeur nous propose le PTET sur Montréal mais il nous dit que le salaire qu’il doit offrir doit être supérieur au salaire médian de l’emploi (21$) et pas de la région (33$). Est ce vrai ou ça sera d’office refusé ?

Enola I |

Bonjour Melvina,

Dans l’annonce posté sur le site IRCC, ils parlent bien du salaire médian de la région et non du salaire médian de l’emploi https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/nouvelles/2024/08/le-gouvernement-du-canada-approuve-la-demande-provinciale-de-suspendre-temporairement-le-volet-des-postes-a-bas-salaires-du-programme-des-travaille.html . Tu peux montrer ce lien à l’employeur. 🙂

Melvina I |

Merci beaucoup c’est bien ce que j’ai fais déjà mais il me certifiait que non 🫠
Je pense pouvoir continuer à chercher du coup 😅

Catherine I |

Hello, nous partons avec mon copain en janvier 2025. J’ai été tirée au sort mais pas lui. Nous pensions tout de même essayer de lui obtenir un PTO en tant que conjoint de fait (on est plutôt au point sur la démarche actuelle mais restons en attente de plus de précisions) – en attendant il serait visiteur – le fait que les visiteurs ne puisse plus présenter une demande de permis de travail depuis le Canada signifie-t-il que l’on le pourra pas faire un tour de poteau et qu’il faudra qu’il retourne en France ou aux Etats-Unis faire ses démarches ?
Merci d’avance

Julie I |

Bonjour Catherine, le tour du poteau fait que la demande n’est pas faite au Canada, puisque vous sortez et revenez, donc c’est bon ça sera possible. Le souci se pose surtout au Québec où les tours du poteau pour les permis des conjoints sont sur rdv dans plusieurs postes frontières et certains doivent appeler 100, 200, 300 fois voire plus pour avoir un rendez-vous 🙁 Plus d’infos sont disponibles ici : https://pvtistes.net/dossiers/le-tour-du-poteau/

Catherine I |

Merci pour ta réponse ! Il va également se réinscrire sur les bassins pour tenter d’obtenir un PVT – dans le cas où il est tiré au sort, il ne pourra donc pas faire ses données biométriques au Canada sous statut visiteur, il devra donc aller les faire aux Etats-Unis ?

Julie I |
loryD I |

Allo tout le monde !
Merci pour cet article trés clair. Pourtant, je suis toujours dans le flou, j’ai bien du mal a comprendre dans quel situation je suis avec tous ces nouveaux changements et gels.
Alors si quelqu’un a compris et saurait me dire :
Je suis dans une région ou le taux de chômage est de – 6% (3,9%)
Je suis sur le pvt de mon conjoint, qui expire en juin,
Je rentre dans une profession catégorie FEER 2 (éducatrice en crèche)

j’aimerais rester et d’après ce que j’ai compris les options sont limitées
Est-ce que je peux demander quand même un permis de travail fermé avec un salaire bas qui est inférieur au salaire médian ?
est-ce que vous voyez d’autres options qui s’offre à moi?
J’ai l’impression que je vais devenir folle, parce que les 3 options que j’avais ne sont plus disponible avec ces changements.

Merci à celui ou celle qui me répondra!

Julie I |

Salut, alors normalement pour les demandes de permis de travail en dehors de la région économique de Montréal et des régions où le chômage est à 6 % ou plus, tu es tranquille, tu peux faire tes démarches même si ton salaire est inférieur au salaire médian 🙂