Les animaux du Mexique

Il est difficile de parler de tous ces animaux sans évoquer le danger qui plane sur eux. En effet, beaucoup sont en voie de disparition, dont plusieurs en danger critique d’extinction avec seulement quelques dizaines d’individus restants. Parmi les espèces menacées on trouve :

• Le jaguar
• L’ocelot
• L’aigle royal
• Le marsouin du Pacifique
• La tortue de mer
• La baleine
• Le quetzal
• Le singe araignée
• Le singe hurleur
• Le loup du Mexique
• Le totoaba
• L’axolotl
• Le papillon monarque
• Le chien des prairies
• L’aigle harpie
• Le ara rouge
• Le lapin des volcans
• Le perroquet à tête jaune
• Le tatou à queue nue
• Le rorqual commun
• Le colibri à collier mexicain
• Et d’autres espèces encore.

En tout, ce sont 911 espèces qui sont menacées et 535 en danger d’extinction si rien ne change dans les prochaines années, selon une étude de la Comisión Nacional para el Conocimiento y Uso de la Biodiversidad (CONABIO). Un site a été créé avec diverses cartes interactives qui montrent l’évolution de la biodiversité sur le territoire mexicain, dont une traitant de l’extinction des espèces. Vous pouvez également retrouver ici la liste exhaustive des espèces en voie de disparition.

Ces pertes seraient dramatiques car de nombreuses espèces jouent un rôle majeur au sein de leur environnement (espèces parapluies). Leur extinction produira un déséquilibre de l’écosystème qui, par un effet d’enchaînement, entraînera la disparition d’autres espèces végétales et animales qui dépendent de leur présence.

Les causes de leur disparition sont :

• La destruction ou l’altération de leur milieu naturel, à cause de la croissance des zones urbaines ou de leur transformation en activités agricoles, d’élevage, industrielles, touristiques, minières…
• La surexploitation des ressources naturelles (exploitation forestière, pêche, chasse…) sans prendre en compte les capacités de régénération des milieux.
• L’introduction d’espèces non exotiques envahissantes, qui deviennent des nuisibles pour la faune locale.
• Le braconnage illégal avec comme finalité le trafic des animaux, vivants ou morts.
• La pollution, qu’elle soit chimique, sonore ou lumineuse.
• Le changement climatique qui modifie l’environnement et génère des conditions météorologiques imprévisibles et extrêmes redoutables pour les animaux.

Des programmes de préservation nationaux et internationaux sont mis en place pour lutter contre l’extinction de ces animaux mais leurs actions sont limitées (notamment financièrement) et sont sujettes à des facteurs extérieurs incontrôlables. Le gouvernement mexicain lui-même ne respecte pas forcément les mesures mises en œuvre par exemple. Il faut également prendre en compte que le temps de récupération des espèces est un processus qui s’étale sur des dizaines d’années. Si le facteur qui a en premier causé leur extinction est encadré (surexploitation par exemple), un nouveau facteur de risque peut apparaître et empêcher le rétablissement de l’espèce (modification de leur habitat à cause du changement climatique par exemple).

La sensibilisation de la population est cruciale pour lutter contre le manque de conscience écologique et impliquer le grand public dans ce processus de sauvegarde. Si l’attrait et les aménagements touristiques sont parfois excessifs et nuisibles pour l’environnement, il permet dans une certaine mesure de faire prendre conscience de la valeur des animaux et de générer des revenus qui contribuent à la sauvegarde des individus. Le tourisme peut donc avoir des effets bénéfiques s’il est encadré et respecte les animaux et les écosystèmes.