Toujours faire confiance à Météo Média, il a bien gelé cette nuit. Les arceaux de notre tente sont recouverts de glace et on doit gratter le pare-brise. La douche chaude ne sera pas un luxe. Ce soir, c’est décidé, on se trouve un motel.
On se dirige ensuite vers Rimouski. Il ne nous semblait pas indispensable de s’arrêter dans la ville, on se rend donc directement au site historique maritime de la Pointe-au-Père.
On en profite pour aller voir le phare et visiter le sous-marin de Rimouski. C’était le premier dimanche du mois, la visite était gratuite, on s’est donc lancés et il se trouve que c’était super ! Si vous avez du temps, je vous le conseille 🙂
On traverse ensuite les petits villages de Sainte-Luce, Sainte-Flavie, où on s’arrête voir le Centre d’Art Marcel Gagnon dont tout le monde parle. J’avoue que pour ma part, je n’ai pas été tellement fan des statues coulées en béton sur la plage mais on nous l’avait conseillé plusieurs fois.
Prochaine étape, les Jardins de Métis. Encore une fois, ils nous ont été souvent recommandés. J’avoue avoir été déçue après avoir visité le Jardin Botanique de Montréal. Si vous avez peu de temps, vous pouvez sauter cette étape sans trop de regrets à mon sens.
Après la visite des Jardins de Métis, on poursuit notre route direction un vignoble à Saint-Ulric, adresse trouvée dans un des nombreux blogs fouillés avant le départ.
Je lis qu’on peut y visiter le vignoble et faire des dégustations, le tout pour 0 dollar. Ça me paraît un peu improbable. Je les contacte et demande si on peut réserver. La propriétaire me répond qu’il suffit de venir quand on le souhaite.
Et ce n’était pas une blague, on a pu goûter les 11 vins du vignoble, accompagnés de dizaines de locaux et on a pu se balader au milieu des vignes. Si vous aimez le vin et rencontrer des gens de tout âge, allez-y ! Je vous rassure, il s’agissait de petites quantités, on a pu reprendre la route dans la journée.
On arrive le soir à Matane. Les villages en Gaspésie sont petits et ne demandent pas d’y rester des heures et des heures. Après s’être baladés, on décide donc de rejoindre le phare, près de l’endroit où on dort, pour admirer le coucher du soleil et les couleurs incroyables que nous offre le ciel gaspésien depuis notre arrivée.
Matane restera un de mes plus beaux souvenirs de Gaspésie, et sûrement du Canada. En effet, depuis plusieurs jours, j’avais pu lire plusieurs annonces de possibilités d’observer des aurores boréales au Québec. Elles sont souvent visibles bien plus au nord mais tous les indicateurs étaient au vert (c’est le cas de le dire) pour en observer en Gaspésie ce week-end là. Je vérifiais donc depuis plusieurs jours, sur plusieurs applications différentes, les conditions en temps réel.
Ce jour-là, les probabilités étaient très fortes, il faisait froid mais j’allais régulièrement vérifier dehors ce qu’il en était, sans vraiment trop y croire. Ce serait trop beau pour être vrai.
J’avais lu que parfois les aurores boréales pouvaient être capturées en photo, sans être visibles à l’œil nu. Avant d’abandonner, je sors une dernière fois pour tenter une photo. Pas besoin de téléphone. Au moment où j’ouvre la porte de notre chambre qui donnait sur la mer, je peux voir très facilement 3 puits de lumière. Je n’y crois pas, on n’y croit pas. On en rêvait. La Gaspésie je l’attendais depuis un moment, j’ai bien fait d’attendre.
Aucun commentaire
{{like.username}}
Chargement...
Voir plus