La cuisine canadienne est un savant mélange des héritages culinaires autochtones, français et britanniques. Aujourd’hui, il est également difficile d’exclure les cuisines asiatiques et sud-américaines tant leur présence est importante ! Cependant, voici un petit état des lieux de la gastronomie “traditionnelle” du Canada.
Pour les becs sucrés
Comme son homologue américaine, on pense souvent à la gastronomie canadienne comme synonyme de junk food. Oui, elle existe, mais elle ne se résume pas à ça !
Dans tous les supermarchés, au Dollarama, dans les stations services… la junk food est partout ! On retrouve les barres chocolatées que l’on a l’habitude de voir en France et en Belgique, mais aussi des gourmandises un peu plus exotiques : les Reeses, par exemple (des petites tartes chocolat / beurre de cacahuète), les bonbons Willy Wonka (la marque leader, l’équivalent de Haribo), ou encore les Whippets, un biscuit à base de guimauve et de chocolat, que l’on peut appeler les « têtes de choco ».
Rassurez-vous : vous trouverez tout de même l’équivalent des produits Lu (petits écoliers, petits beurres, Pim’s…) où même les produits Lu importés, à un prix d’or !
Sur tous les étalages, vous remarquerez le chocolat Lindt. Super ! Sauf que… il n’a pas tout à fait le même goût que celui que l’on trouve en France. Le Lindt du Canada est produit en Ontario et tout comme le Nutella, est adapté à la “norme” du pays et donc… plus sucré !
Les queues de castor sont une pâtisserie aujourd’hui connue partout au Canada, et inventée par la chaîne “Beaver Tails”. Elle s’apparente à une gaufre, peut être couverte de sucre ou de chocolat et… a une forme de queue de castor !
Mais l’apport de sucre ne se limite pas qu’à la junk food ! N’oubliez pas que le symbole du Canada est la feuille d’érable. Qui dit érable, dit sirop !
Le sirop d’érable est exclusivement produit dans l’est du Canada (et un petit peu aux États-Unis), dans la province du Québec (90 % du total de la production canadienne), et dans quelques érablières de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick.
Le Canada est à l’origine de 78 % de la production mondiale de sirop ! Pas étonnant, donc, de trouver régulièrement au menu le sirop d’érable, pour accompagner des crêpes, pancakes, et même d’autres plats salés comme les “fèves au lard”, dont nous parlerons plus bas.
Le sirop d’érable donne lieu à de multitudes d’autres produits comme du sucre d’érable, des sucettes, des liqueurs ou du beurre (qui ressemble à de la pâte à tartiner). Nous reparlons du sirop d’érable dans le chapitre sur les spécialités québécoises !
Attention, il ne faut pas confondre le sirop d’érable avec son homologue, moins cher et bien moins savoureux, le sirop de table (du sirop de maïs bourré d’arômes artificiels), communément appelé “le sirop de poteau” au Québec.
La butter tart est, quant à elle, considérée comme le dessert n°1 au Canada, en particulier au Canada anglophone. Sucre, sirop, beurre, œuf : simple mais costaud. La butter tart est une pâtisserie des pionniers, qui reprend les diverses influences de la tarte au sucre et de la pecan pie. Les tartes canadiennes reprennent généralement la tradition pâtissière américaine : tarte à la citrouille, aux pacanes (noix de pécan), aux bleuets (myrtilles)…
Les croquignoles sont des beignets de formes différentes : ronds, rectangulaires, torsadés…
(33)Commentaires
Merci beaucoup pour la précision sur le creton !
Vous n’avez pas fait mention du creton dans votre article qui est un plat énormément consommé ( principalement le matin ) chez nous.
Le terme cretons1désigne une charcuterie proche des rillettes du Mans ou de Connerré, à la différence qu’elle est faite de porc haché plutôt qu’avec des morceaux de porc effilochés à la fourchette après cuisson lente au four.
Et quid des oeufs bénédictines ??? Juste le meilleur petit déj de la planète, qu’on peut faire relativement facilement si on a du temps et une armée de lutins pour éplucher, peler et couper fruits et patates !!!
Et le truc le plus bizarre que j’ai mangé : du phoque, pas très bon, c’est bien mieux vivant !
Pour la poutine ca ne plait pas à tout le monde en effet, mais il faut aussi savoir qu’il y a bonne et mauvaise poutine, et plus souvent mauvaise que bonne d’ailleurs ! Si un des 3 ingrédients de base (frite – sauce – fromage) est foireux, la poutine est foirée. Il faut juste savoir où sont les bonnes places. C’est comme un étranger en France qui veut gouter de la choucroute et une fondue, suivant les endroits où on va il y a moyen de se dégouter du plat ou de l’adorer. Et personnellement ce n’est pas à la Banquise que je vais pour manger une poutine
Heureusement que tout le monde ne se permet pas des critiques aussi tranchantes, sinon on écrirait plus rien !
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Tu m’as donné faim avec ton homard sinon ! 😀
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