- Chapitre 1 : Les spécialités canadiennes incontournables
- Chapitre 2 : Le sucré et le sirop d’érable, fiertés nationales du Canada
- Chapitre 3 : Les boissons canadiennes : bière, vin de glace et cidre
- Chapitre 4 : Les cuisines régionales et autochtones du Canada
- Chapitre 5 : La junk food et les influences américaines au Canada
Les spécialités canadiennes incontournables
Avant d’aborder le sirop d’érable et les desserts sucrés, commençons par les plats emblématiques. Née d’un brassage culturel unique entre influences françaises, britanniques et américaines, la cuisine canadienne célèbre avant tout la simplicité et la générosité.
La poutine, star nationale
La poutine est sans conteste le plat le plus célèbre du pays !
Apparue au Québec dans les années 1950, probablement dans un snack de Drummondville, elle doit son nom à un mot d’argot signifiant “mélange un peu brouillon”.
Le concept est simple : des frites, du fromage en grains (le fameux “fromage qui fait couic-couic”) et une sauce brune chaude qui fait fondre le tout. Ce mariage improbable est devenu un symbole de fierté nationale.
Aujourd’hui, la poutine se décline dans tous les styles : classique, végétarienne, au canard, au bacon ou même au homard. Des festivals lui sont même dédiés.
Ce plat, autrefois populaire dans les cantines rurales, s’est imposé dans les meilleurs restaurants du pays.

La tourtière, la plus conviviale
Plat d’hiver par excellence, la tourtière est une tourte à base de viande hachée (souvent porc ou bœuf), de pommes de terre et d’épices.
Elle serait apparue au XVIIe siècle avec les colons français, puis adaptée selon les régions et les ressources disponibles.
Dans le Saguenay–Lac-Saint-Jean, elle est servie dans de grands plats de terre cuite, garnie de viandes variées et cuite durant des heures.
Autrefois, c’était un plat de fête, souvent préparé à Noël. Aujourd’hui encore, aucune table des Fêtes n’est complète sans une tourtière !
Le pâté chinois et le pain de viande
Le pâté chinois n’a rien de chinois, malgré son nom ! Il se compose d’une couche de bœuf haché, d’une couche de maïs et d’une purée de pommes de terre. Simple et réconfortant.
Le pain de viande, lui, est un héritage anglo-saxon. Fait de viande hachée et de pain trempé dans du lait, il est cuit au four et servi chaud ou froid. Ce plat familial rappelle les recettes du dimanche dans les foyers nord-américains.
Le sandwich à la viande fumée
Arrivée avec les vagues d’immigration juive d’Europe de l’Est au XIXe siècle, la viande fumée est devenue une institution montréalaise.
C’est une poitrine de bœuf marinée, fumée lentement puis tranchée finement, servie dans un sandwich au pain de seigle avec une moutarde légèrement sucrée.
L’adresse mythique ? Schwartz’s Deli, sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal, où les files d’attente ne désemplissent jamais.
Les bagels du Mile End
Autre héritage juif, le bagel a été introduit à Montréal à la même époque.
La particularité du bagel montréalais par rapport à son cousin new-yorkais ? Il est plus petit, plus dense et légèrement sucré grâce à l’eau miellée dans laquelle il est bouilli avant la cuisson. Deux enseignes se disputent sa paternité : Saint-Viateur et Fairmount.
On le mange au petit-déjeuner, au brunch ou au dîner, garni de fromage frais, saumon fumé, tomates ou oignons.

Le bacon, un incontournable du matin
Au Canada, le bacon est une institution. On le retrouve partout : dans les sandwiches, les brunchs, les burgers… et parfois même parfumé au sirop d’érable.
Le petit-déjeuner canadien, copieux et salé, est un héritage des traditions anglo-saxonnes : œufs, bacon, pommes de terre sautées et pancakes. De quoi tenir jusqu’au dîner !
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(33)Commentaires
Merci beaucoup pour la précision sur le creton !
Vous n’avez pas fait mention du creton dans votre article qui est un plat énormément consommé ( principalement le matin ) chez nous.
Le terme cretons1désigne une charcuterie proche des rillettes du Mans ou de Connerré, à la différence qu’elle est faite de porc haché plutôt qu’avec des morceaux de porc effilochés à la fourchette après cuisson lente au four.
Et quid des oeufs bénédictines ??? Juste le meilleur petit déj de la planète, qu’on peut faire relativement facilement si on a du temps et une armée de lutins pour éplucher, peler et couper fruits et patates !!!
Et le truc le plus bizarre que j’ai mangé : du phoque, pas très bon, c’est bien mieux vivant !
Pour la poutine ca ne plait pas à tout le monde en effet, mais il faut aussi savoir qu’il y a bonne et mauvaise poutine, et plus souvent mauvaise que bonne d’ailleurs ! Si un des 3 ingrédients de base (frite – sauce – fromage) est foireux, la poutine est foirée. Il faut juste savoir où sont les bonnes places. C’est comme un étranger en France qui veut gouter de la choucroute et une fondue, suivant les endroits où on va il y a moyen de se dégouter du plat ou de l’adorer. Et personnellement ce n’est pas à la Banquise que je vais pour manger une poutine
Heureusement que tout le monde ne se permet pas des critiques aussi tranchantes, sinon on écrirait plus rien !
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Tu m’as donné faim avec ton homard sinon ! 😀
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