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Les animaux du Canada (écureuil, ours, baleine, orignal…)
Les animaux du Canada (écureuil, ours, baleine, orignal...)
Résumé de l'article
Découvrez les défis des animaux emblématiques du Canada face au réchauffement climatique
- Pikas : Ces petites créatures des hauteurs du Canada, parfaitement adaptées au froid, sont gravement menacées par le réchauffement climatique. Leur migration vers des altitudes plus élevées pose la question de leur survie future.
- Ours blancs : Observables principalement dans la baie d'Hudson, ces géants subissent une perte de masse corporelle significative depuis les années 1970, un indicateur alarmant des pressions environnementales. Leur territoire et sources de nourriture s'amenuisent également. Lire la suite
Sommaire

Les animaux du Grand Nord canadien (pika, ours blanc...)

Le pika, souvent élu l’animal le plus mignon du monde

Souvent considéré comme l’un des animaux les plus mignons du monde, le pika est un petit mammifère cousin du lapin, reconnaissable à ses grandes oreilles rondes et à son cri aigu. Deux espèces vivent au Canada : le pika des montagnes (American pika), présent dans les Rocheuses de l’Alberta et de la Colombie-Britannique, et le pika à collet (collared pika), que l’on retrouve plus au nord, dans les régions alpines du Yukon.

Ce minuscule animal, parfaitement adapté au froid, est pourtant l’une des espèces les plus menacées par le réchauffement climatique. Incapable de supporter les fortes chaleurs, il se réfugie à des altitudes de plus en plus élevées à la recherche de températures supportables. Mais les montagnes ont leurs limites : à mesure que la planète se réchauffe, le pika se retrouve littéralement coincé entre le ciel et la terre. Si les températures continuent d’augmenter, il pourrait disparaître de certaines zones du Canada.

pika-canada

L’ours blanc, en grand danger

Symbole du Grand Nord canadien, l’ours blanc (ou ours polaire) incarne toute la puissance et la fragilité des écosystèmes arctiques. Les adultes pèsent en moyenne 400 kg, mais certains mâles peuvent atteindre plus de 800 kg. Pourtant, leur masse corporelle a diminué de près de 50 % depuis les années 1970, selon la National Geographic Society. Ce déclin est directement lié à la fonte accélérée de la banquise, qui réduit leurs possibilités de chasse.

Leur principal garde-manger, le phoque, devient de plus en plus difficile à atteindre, car la glace se forme plus tard et disparaît plus tôt dans la baie d’Hudson. Résultat : les ours doivent nager de longues distances et jeûner plus longtemps. Certains, faute de partenaires ou de nourriture, s’accouplent avec des grizzlis, donnant naissance à des hybrides appelés « grolars » (contraction de grizzly et polar bear).

On peut observer les ours blancs principalement autour de la baie d’Hudson, notamment à Churchill, au Manitoba, considérée comme la « capitale mondiale de l’ours polaire ».

Mais malgré les efforts de conservation, le réchauffement climatique continue de mettre l’espèce en danger. Sans glace stable pour chasser, se reproduire ou se déplacer, l’ours blanc perd peu à peu son royaume.

Le renard polaire

Plus discret que le renard roux, le renard polaire vit exclusivement dans les régions les plus reculées du pays : Yukon, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut. Il change littéralement d’apparence au fil des saisons : gris au printemps, brun foncé en été et blanc éclatant en hiver, il se fond parfaitement dans le paysage. Sa fourrure exceptionnellement dense lui permet de résister à des températures extrêmes pouvant descendre jusqu’à -80 °C.

Malheureusement, cette même fourrure, convoitée par l’industrie textile, lui vaut encore d’être chassé dans certaines régions du Canada, alors qu’il est protégé ailleurs, notamment en Suède. Sa population souffre également du déclin du lemming, sa principale source de nourriture, ainsi que de la réduction de son territoire à cause de l’exploitation pétrolière et du réchauffement de l’Arctique.

À mesure que le climat se réchauffe, les renards roux progressent vers le nord, occupant peu à peu les territoires de leurs cousins polaires.

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isa

Amoureuse des Etats-Unis, de l'Utah et du voyage en train, j'ai passé 7 mois à Montréal en 2010, et j'en ai profité pour découvrir la Nouvelle-Angleterre en long, en large et en travers !
Mon coup de cœur avec Montréal date de 2008, et d'un mois estival là-bas... Depuis, je ne fais qu'y retourner !

J'ai réalisé deux tours des Etats-Unis (& Canada) en 2012 puis en 2014. Plusieurs mois sur les routes, c'est formateur... De retour à Montréal en 2019-2020 pour un PVT, avant de raccrocher !
Sur PVTistes.net, j'aime partager mon expérience sur le forum, dans des dossiers thématiques ou même en personne ! Vous me croiserez sûrement à Lyon, ma ville de cœur.

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(76) Commentaires

Eric I |

Je me rends une fois par an en Colombie-Britannique (sauf en 2020, bien sûr) et je croise à chaque fois des ours noirs (ou baribals) en forêt (je sais même où les trouver dans « mes » zones habituelles).
C’est une des régions où ils sont le plus nombreux : quelque 175.000 individus. C’est dire que les chances d’en croiser un est important lors de vos balades.
Cependant, il y a très peu de risque de se faire agresser par eux : ils préfèrent en général mettre de la distance. J’en ai même filmé plusieurs fois à courte distance sans qu’ils montrent une quelconque agressivité.
Selon le NABC, il n’y a eu que 60 ou 61 attaques mortelles dans toute l’Amérique du Nord au 20e siècle alors que la population d’ours noirs est estimée entre 750.000 et 1 million d’individus.
Je vous conseille d’aller voir le site du North American Bear Center (NABC) (https://bear.org/) pour en savoir plus sur les ours nordaméricains.
Un ours noir n’est pas un grizzli ni un ours blanc !

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Axel I |

Il y a des bisons en saskatchewan et même des antilopes dans le sud de la province !

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Louis I |

Pour avoir vu un ours de très près au Parc de la Gatineau, je peux dire que lui parler calmement marche très bien. Il m’a regardé deux minutes, a tourné la tête et s’est en allé doucement vers une autre direction. Le mieux, c’est de se concentrer sur ce qu’on dit : « Hé mon gros, qu’est-ce que tu fais là ? Tu m’as surpris ! J’espère que je ne te fais pas peur…  » Verbaliser ses émotions, ça permet d’éviter les réactions de panique. Paniquer, c’est finir en casse-croûte 🙂

Davy I |

Dans les eaux profondes il y a les orques aussi je ne crois pas l’avoir vu.

Flo I |

Merci pour le dossier!

Tu n’en parles pas et j’ai pas vraiment envie d’en voir, mais y-a-t-il beaucoup de tiques dans les forêts canadiennes? Je demande parce que là où j’habite en France elles pullulent et je connais plusieurs personnes qui ont la maladie de Lyme (une saloperie).

isa I |

Désolée pour la réponse très tardive !
Je ne me suis jamais fait piquer, mais je suppose qu’il y en a comme dans toutes les forêts ou il y a des herbes hautes… (j’ai quand même chopé la maladie de Lyme, heureusement traitée à temps pour pouvoir m’en débarrasser, mais c’est pas marrant, donc je fais gaffe maintenant !)
https://www.phac-aspc.gc.ca/id-mi/lyme-fs-fra.php

Flo I |

C’est toujours moins qu’en Meuse donc. J’en récupère régulièrement une vingtaine par ballade.
C’est super que tu est pu enrayé la maladie au début! Sais-tu comment tu l’as attrapé si tu ne t’es pas fait piquer? Je croyais qu’elle se transmettais seulement par les tiques.

isa I |

Je n’ai effectivement jamais remarqué de tique sur moi, et après inspection (après avoir détecté la maladie), je n’avais rien, même pas de traces de piqure ! La théorie la plus plausible serait donc que c’était une jeune tique qui m’a piqué : les jeunes tiques n’ont pas encore assez de force pour rester accrocher…

isa I |

Je précise « je me suis jamais fait piquer au Canada », c’est vrai que ça portait à confusion 😀 Mais du coup, oui, j’ai du me faire piquer en France vu que j’ai chopé Lyme 🙁

Flo I |

C’est que ça peu mettre du temps à se déclarer.
Merci pour les infos!