- Chapitre 1 : Les animaux des villes canadiennes (écureuil, raton laveur...)
- Chapitre 2 : Les animaux marins du Canada (baleine, phoque...)
- Chapitre 3 : Les animaux du Grand Nord canadien (pika, ours blanc...)
- Chapitre 4 : Ours noirs et grizzlis : comment réagir en cas de rencontre ?
- Chapitre 5 : Reconnaître les animaux emblématiques du Canada
Les animaux des villes canadiennes (écureuil, raton laveur...)
Certains d’entre vous ont choisi le Canada pour profiter des grands espaces. Qui dit grands espaces dit… faune ! Et pas besoin de quitter la ville pour l’apercevoir. Par exemple, votre voisin peut être un raton laveur à Montréal ou une mouffette à Toronto !
L’écureuil, star des villes canadiennes

Comment reconnaître un touriste ou un pvtiste fraîchement arrivé ? Facile : repérez celles et ceux qui mitraillent les gros écureuils des parcs !
En ville, on voit surtout l’écureuil gris (parfois noir, mais c’est la même espèce). Le Canada abrite plus d’une vingtaine d’espèces d’écureuils, dont des écureuils volants (grand et petit polatouche).
En rando, vous croiserez souvent des tamias (chipmunks) chapardeurs : aussi mignons soient-ils, ne les nourrissez pas.
Le raton laveur, en ville comme à la campagne

Le raton laveur (raccoon, en anglais) est un champion de l’adaptation urbaine : terriers, granges, sous-sols, combles, il s’installe partout où la nourriture est facile (poubelles, gamelles…). Vous en apercevrez peut-être un dans votre jardin, de préférence la nuit !
Observez-le de loin : un mâle peut être agressif et la rage circule dans certaines régions.
La mouffette, mignonne mais… odorante
La mouffette s’invite parfois sur vos terrasses. Lorsqu’elle se sent menacée, elle sécrète une odeur réellement nauséabonde et tenace. Si votre chien ou chat a été imprégné, la solution la plus efficace est un mélange peroxyde d’hydrogène 3 % + bicarbonate + liquide vaisselle (à préparer et utiliser immédiatement).
Pour les surfaces : ventilez et nettoyez prudemment (ne jamais mélanger vinaigre et eau de javel).
L’emblème du Canada : le castor

Symbole du Canada (au point d’être gravé sur la pièce de 5 cents), le castor n’est pas qu’un habitant des forêts reculées : on le retrouve aussi aux portes des villes, le long des rivières, canaux et plans d’eau urbains. Montréal, Ottawa ou Calgary abritent toutes des colonies de castors qui profitent des berges verdoyantes et des parcs naturels situés à proximité des zones habitées.
Pour l’observer, visez l’aube et le crépuscule, il est discret le jour.
Les « bibittes » du quotidien : moustiques, mouches noires, tiques
En été (pic en juin), moustiques et mouches noires peuvent vous gâcher une sortie, surtout près des bois et zones humides. Leurs morsures/piqûres sont irritantes et, en très grand nombre, peuvent provoquer des symptômes type « fièvre de la mouche noire » : maux de tête, fièvre, nausées, articulations douloureuses, ganglions etc.
Quelques précautions utiles
- Dans la nature, il faut toujours vous promener avec des vêtements longs couvrant intégralement vos bras et vos jambes. Attention à bien glisser votre tee-shirt dans votre pantalon, sinon, certains petits malins en profiteront pour piquer cette fine bande de peau… En ville, les moustiques sont présents aussi (heureusement, la plupart des appartements sont munis de moustiquaires).
- En fonction de votre projet de balade, il est parfois indispensable de se munir d’une moustiquaire de visage.
- Évitez de vous parfumer ou encore d’utiliser des produits de beauté ou une lessive trop parfumés.
- Un répulsif anti-moustique au DEET est souvent indispensable. Attention, cependant, c’est un produit hautement toxique et allergène. Vérifiez le taux de concentration du DEET dans votre répulsif. À vous de jugez si vous souhaitez utiliser des répulsifs plus “naturels” !
Enfin, les tiques sont présentes sur tout le continent, et même si elles ne sont pas toutes porteuses de la bactérie transmettant la maladie de Lyme, il faut rester vigilant. Si après une morsure, votre peau présente une rougeur, consultez un médecin au plus vite pour bénéficier d’un traitement antibiotique. Dans certaines régions du Canada, un traitement préventif vous sera proposé en cas de morsure, même si votre peau ne présente aucun symptôme. Vous pouvez consulter cette page d’information du gouvernement canadien avec notamment une liste des régions les plus à risque. Une carte interactive est également proposée par le gouvernement québécois.
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(76) Commentaires
Super dossier ! Bien que je m’imagine mal « rester calme et parler doucement » face à un ours noir !!!
Faut croire que moi aussi ça me tracasse : j’ai rêve que je me faisais attaquer par un grizzli cette nuit…
Merci pour ce dossier, vivement l’auto que je puisse aller me promener!!
super dossier en espérant que je croiserais quelques uns de ces animaux.
(et pas mal le reportage de TF1 sur la ville de Churchill avec l’invasion d’ours en octobre novembre.)
Demain sur TF1, sept à huit évoquera :
» DES OURS DANS LA VILLE
C’est le seul endroit au monde où l’on peut voir des ours polaires d’aussi près : Churchill, au Canada, sur les bords de la baie de l’Hudson est envahi chaque année par des centaines d’ours blancs, qui attendent que la banquise se reforme pour partir chasser le phoque vers le nord. Des ours affamés, qui envahissent la ville, et menacent la population locale. Jour et nuit, des rangers patrouillent et doivent tout mettre en œuvre pour repousser cet animal protégé, sans le blesser. Un reportage de Jérémie Drieu et Axel Charles-Messance. »
🙂
Oui c’est très connu, c’est parce qu’ils ont construit la ville en pluein milieu de la route de migration des ours polaires depuis des milliers d’années. L’ours ne s’embête pas : au lieu de contourner, il traverse. Normal, il sait que la ligne droite est le plus court chemin entre deux points^^
Il est super ce dossier! Merci beaucoup. 😉
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