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Partir “au pair” à l’étranger est une option idéale pour celles et ceux qui désirent voyager (plus ou moins) gratuitement à l’étranger et s’investir au long terme au sein d’une famille, tout en étant logés, nourris et payés. De manière générale, il faut être majeur pour partir au pair, et avoir moins de 30 ans (26 ans pour les États-Unis). Cependant, si vous décidez de partir seul (nous y reviendrons plus bas dans ce dossier), vous pourriez trouver une famille en étant plus âgé·e.
Les avantages de cette formule sont nombreux. On peut citer par exemple :
- le confort à l’arrivée : aucune recherche à faire pour trouver un logement ou un emploi ;
- une certaine autonomie financière ;
- de la liberté dans l’emploi du temps tout en étant encadré et accompagné pendant votre séjour ;
- en fonction du pays choisi, les démarches sont assez simples pour devenir « au pair ». C’est également l’une des formules qui garantit à 100 % une immersion linguistique totale (sauf si vous vivez dans un milieu francophone, bien sûr !).
Cependant, en choisissant ce mode de voyage, vous vous engagez dans une mission sérieuse, demandant un véritable investissement et une confiance mutuelle avec votre famille d’accueil d’une part, les enfants dont vous allez vous occuper, d’autre part, et l’association ou l’entreprise qui vous a recruté·e.
Enfin, si la grande majorité des partants sont des femmes, il n’est nullement interdit, messieurs, de tenter également votre chance, la demande pour des encadrants masculins n’étant pas si faible que ce que l’on croit, même si elle est minime.
En fonction des pays, il est demandé de s’engager sur une période allant de 3 mois jusqu’à un an.
En quoi consiste le quotidien ?
C’est très simple. Vous allez, pendant plusieurs mois, habiter avec une famille et vous occuper des enfants, c’est-à-dire les emmener à l’école, aller les chercher, leur faire à manger, les coucher, aider aux devoirs, etc.
Vous pourrez, de même, être impliqué activement dans la tenue de la maison, en faisant le ménage, les courses… même si ce n’est pas automatiquement demandé.
Les différences entre les contrats, les exigences et les emplois du temps notamment varient selon les pays et les familles. Il est donc quasiment impossible de faire une règle générale ou une liste exhaustive des tâches qui vous incomberont. La durée du travail hebdomadaire ne devra pas dépasser 30 heures (c’est une convention).
Il arrive qu’on vous demande d’avoir de l’expérience en tant que « au pair » ainsi qu’un éventuel diplôme d’animation de type BAFA mais ce n’est vraiment pas systématique.
Il existe même des programmes « demi pair », où vous aurez beaucoup plus de temps libre, vous permettant notamment de prendre des cours de langue dans votre pays hôte. Évidemment, les coûts engendrés par les cours de langue seront à votre charge.
Et la rémunération ?
Sachez que vous avez généralement vos week-ends de libre et que vous touchez une somme hebdomadaire qui s’apparente plus à de l’argent de poche qu’à une vraie paie. Vous pourrez toucher entre 100 et 300 euros la semaine, parfois plus, parfois moins, selon le pays et la famille dans laquelle vous travaillez. Certes, ce ne sont pas de grosses sommes mais étant donné que votre logement, votre nourriture et vos frais du quotidien sont pris en charge, vous n’aurez pas non plus de grosses dépenses à prévoir !
En fonction des pays, encore une fois, les frais de déplacement initiaux pour vous rendre dans votre famille et l’éventuelle assurance voyage (amplement conseillée, voire obligatoire, à partir du moment où vous quittez l’Union européenne) restent à votre charge.
Être « au pair » pendant son PVT, c’est possible ?
Il est tout à fait possible de résider et de travailler dans une famille avec un PVT. Le PVT fait office de permis ou visa de travail qui vous permet de travailler pour n’importe quel employeur pendant votre séjour. Avoir un PVT vous offre plus de liberté et vous permet, par exemple, de ne trouver une famille qu’une fois arrivé·e dans votre pays de destination : ça peut simplifier votre recherche !
Si toutefois vous préférez trouver votre famille à distance, c’est possible. Vous pourrez ensuite enchaîner avec une demande de PVT.
Des plateformes de volontariat, comme HelpX ou Workaway peuvent vous proposer des volontariats de type « au pair ». Dans ce cas-là, vous ne serez pas rémunéré, et les durées d’engagements sont généralement bien moins longues (quelques semaines).
Certains pays proposent des visas spécifiques « au pair ». C’est vers ce type de visa plutôt qu’un PVT qu’il faudra vous tourner.
Je peux être au pair dans quel(s) pays ?
Techniquement, tous les pays où vous pourrez obtenir un permis ou un visa de travail pour pouvoir travailler en toute légalité. Car oui, même si vous n’êtes pas forcément rémunéré, être au pair est considéré comme un travail ! Si vous êtes européen, il ne sera généralement pas possible de partir en dehors de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen si vous partez en tant que touriste, c’est-à-dire si vous n’obtenez pas au préalable un visa de travail.
La question de l’assurance
Généralement, une assurance voyage est proposée par l’agence au pair (si vous décidez de partir dans ce cadre).
Si vous décidez de partir au pair grâce au PVT, en fonction des pays, une assurance PVT est soit obligatoire, soit fortement recommandée pour obtenir ou valider votre PVT. Effectivement, vous ne serez plus couvert par la sécurité sociale et ne serez pas couvert par l’équivalent local, avoir une assurance est donc vital !
Si vous décidez de faire votre séjour au pair dans l’Union Européenne ou l’Espace économique européen, un accord d’entente entre les différents pays de l’UE, matérialisé par la carte européenne d’assurance maladie, vous permet de bénéficier d’une couverture santé minimale. En revanche, elle ne se substitue pas à une assurance voyage privée, c’est-à-dire que vous ne serez pas couvert dans le cadre d’un rapatriement médical, par exemple. Il est donc important de cumuler les deux.
Dans tous les cas, il est important de lire les notices d’information des assurances afin de comprendre les exclusions de garantie, et de partir couvert, sans inquiétude !
(36) Commentaires
Super dossier! Merci 🙂
Bonjour,
Connaissez-vous des agences new zélandaises pour au pair qui « ne ne facturent pas leurs services aux candidates, et, s’il y a un problème, elles sont a vos cotés. » comme le disait Sara alias sirdalmi? Par avance merci!!
Bonjour Lucy.
Je ne connais pas d’agence. En revanche je suis passée par le site aupair-world.net qui est gratuit. Il y a pas mal de famille qui recherche des « au pair ». Je te conseille d’y faire un tour. Moi j’avais trouvé ma famille en Australie en 2 semaines. Bon courage
Merci ajt! Du coup je suis passée par une agence française, j’ai choisi la facilité et de payer… Mais en effet au pair world m’a l’air bien! Et en ce qui concerne les agences locales à l’étranger qui « ne ne facturent pas leurs services aux candidates, et, s’il y a un problème, elles sont a vos cotés. » a priori ce n’est plus vrai maintenant, dommage! Bon séjour en australie 🙂
Oui les agences locales je m’en mefis un peu meme si il y en a surement des très bien 🙂 Es tu actuellent en NZ en tant que aupair ?
bonjour,
quels sont les délais pour obtenir le visa « aide familiale » au québec?
je suis complètement perdue avec toutes les infors qui se recoupent!
j’ai trouvé une famille qui voudrait que je vienne pour Juillet! soit 2 mois!!
merci de votre aide
Merci pour cet article. La formule m’intéresse bien 🙂
la formule « au pair » au canada n’est vraiment pas connu… Ça fait marrer mes collègues qui me demandes si ce n’est pas de la prostitution -_- »’
Pourtant, moi j’en voudrait bien une de fille au pair!!!! Quand mon mari auras fini ses études et qu’on auras une chambre pour l’accueillir! lol
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