Tout savoir sur la vie en van : road trip et vie quotidienne

Maintenant que vous savez tout sur le côté pratique de la vie en van, prenons un moment pour discuter du respect, du savoir vivre et de la vie sociale en van.

Le savoir vivre et le respect en van

Si certaines règles de savoir-vivre semblent évidentes, d’autres le sont beaucoup moins et méritent qu’on s’y attarde un petit peu. En plus, selon les régions, les vanlifers ne sont pas toujours très bien vus. En Nouvelle-Zélande, par exemple, les lois sur le freedom sauvage se durcissent après l’abus de certaines personnes (comme ce backpacker qui a décidé de faire caca sur un trottoir). Et même si cet exemple est un peu extrême, il en existe d’autres qui le sont beaucoup moins mais qui ne restent pas du tout appréciés des locaux. Autant éviter de salir un peu plus cette réputation et montrer que, au contraire, nous sommes des voyageurs responsables et respectueux :).

Se garer correctement

Il n’y a rien de pire que d’arriver sur un free camp et de voir que vous auriez pu vous garer mais qu’une voiture est garée à moitié sur 2 places, une autre voiture est garée loin de son voisin (pour assurer son intimité) mais pas assez loin pour que quelqu’un d’autre puisse s’y garer, que ce bus prend 5 places à lui seul, ou encore que ces amis ont installés une table pour prendre l’apéro entre leur 2 vans. Alors, s’il vous plaît, en vanlife, garez-vous respectueusement ! Et d’autant plus en haute saison.

• Vous voulez un peu d’intimité ? Garez vous à 2 places du voisin et non à 3/4 de place.
• Vous voulez prendre l’apéro ? Installez la table devant ou derrière votre véhicule (si possible).
• Votre véhicule est plutôt large ? Il existe souvent différents types de place. Regardez la disposition autour de vous. Vous pourriez peut-être en prendre 2, mais pas 4 ou 5.

Gérer ses déchets

Nous avons déjà parlé des déchets en van mais nous aimerions ajouter une petite précision dans cette partie. Beaucoup de personnes laissent leurs déchets sous leur van pendant la nuit. Ça ne fait de mal à personne, si ? Malheureusement, oui, ça pourrait devenir une situation pas très chouette.

En effet, vos déchets peuvent attirer des animaux dont des animaux nuisibles, comme les possums en Nouvelle-Zélande ou les ours au Canada. Pire encore, ils pourraient attirer des souris. Si ces dernières trouvent votre van à leur goût, elles pourraient s’y installer et, bien qu’elles soient mignonnes, elles ne font pas les meilleures colocataires.

Ensuite, vos déchets pourraient très facilement s’envoler et s’éparpiller un peu partout. S’ils sont encore là le matin, assurez-vous d’aller tout ramasser et de les jeter correctement !

Les prises de bibliothèques

Hallelujah ! Vous avez enfin trouvé de quoi charger tous vos appareils électroniques après une semaine sans électricité ! Génial ! Par contre, cela n’est pas une excuse pour monopoliser toutes les prises de la bibliothèque. Éviter de prendre plus d’une ou 2 prises par personnes selon le nombre disponible. Pensez aussi à investir dans une multiprise, cela vous sera très utile !

Autres règles de vie

Il existe d’autres règles de vie et normes auxquelles on ne pense pas forcément. Il est important de se renseigner sur la culture du pays pour savoir ce qui est vu comme respectueux ou pas. Par exemple, en Nouvelle-Zélande, il est très mal vu de faire sa vaisselle dans un lavabo de toilettes (tout comme il est mal vu de se brosser les dents dans la cuisine). Pensez à d’autres petits détails comme vider l’eau de vos pâtes à un endroit approprié et non pas au milieu d’un parking, ne pas laisser votre papier toilette dans la nature, etc. Il existe plein d’exemples de la sorte. À vous d’être responsable et de vous renseigner.

La vie sociale en van

Est-il facile de rencontrer du monde quand on vit en van ?

Cela dépendra grandement de votre personnalité. Il est vrai que la vie en van peut parfois vous isoler, surtout si vous voyagez à 2. À deux, on a tendance à se renfermer dans son petit cocon. Si d’autres voyageurs sont autour de nous, c’est peut-être un peu plus intimidant pour eux de venir vers 2 personnes, surtout si on ne parle pas la même langue. Seul, vous serez probablement plus approchable et vous aurez peut-être vous aussi un peu plus envie d’aller vers les autres, ce qui facilite les rencontres.

Quoi qu’il en soit, si vous avez envie de partager un moment avec d’autres personnes ou même vous faire des amis, un simple bonjour ou un simple sourire peut suffire à engager la conversation.

Sociabiliser en été vs. en hiver

Il sera plus facile de rencontrer du monde en été plutôt qu’en hiver. L’été, les journées sont longues, les soirées sont agréables et beaucoup de vanlifers en profitent pour prendre l’apéro à côté de leur van. Cela augmente les opportunités de rencontres et de partage !

En hiver toutefois, quand la nuit tombe à 17 h, il peut être difficile de rencontrer du monde. En effet, il est beaucoup plus agréable de passer sa soirée au chaud sous la couette que dehors dans le noir.

Le voyage vs. la vie en van

Conduire le long de la côte, s’arrêter à d’incroyables points de vue, partir en rando, s’émerveiller devant une cascade… Tout cela est bien différent du boulot – douche – course – dodo. Alors, c’est sans surprise que la vie en van sera différente du voyage en van.

Lorsqu’on voyage, nos sens sont éveillés. On est heureux de découvrir plein de nouvelles choses. Ce bonheur est contagieux. On a envie de le partager, d’entendre d’autres personnes. En plus, selon le pays dans lequel vous voyagez, vous pourriez recroiser d’autres voyageurs encore et encore. C’est d’ailleurs bien souvent le cas en Nouvelle-Zélande. Il est donc plus facile de créer des liens et d’échanger avec d’autres voyageurs.

Lorsqu’on travaille, par contre, on entre plus dans une routine. Nos journées sont chargées et fatigantes et on n’a pas forcément d’énergie pour papoter avec des personnes qui ne seront, au final, que de passage sur le camp. En plus, on a d’autres opportunités de rencontres sur notre lieu de travail. Dans ces conditions, nous sommes donc peut-être moins ouverts à la rencontre.