Le JP c'est quand même chaud, trouver un travail d'ici j'y crois pas trop. Mais bon je prends ça comme un signe du destin, ce n'était pas le moment et puis voilà, il faut savoir relativiser.
Le JP c'est pas chaud, c'est juste pas un truc à faire à chaud sans réfléchir. J'ai préparé ma demande de JP de façon méthodique en considérant le fait qu'on soit extrêmement nombreux à faire une demande. Tout était prêt le jour J.
Si vous trouvez un travail au Canada (ce que je vous souhaite), tant mieux. Mais il ne faut pas rêver (car les employeurs prennent trop de risques, c'est déjà risqué d'employer un pvtiste car on sait ce que coûte la formation ici, contrairement à la France). Il y a trop d'inconnues dans la balance, ce n'est pas une histoire de personnes, c'est une histoire de probabilités et d'adaptation.
Ce que je constate, c'est que les attentes se sont énormément cristallisées, et que vous saviez tous malheureusement que le quota éliminerait un certain pourcentage de demandeurs, sans la moindre discrimination possible.
Vous pouvez vous poser des questions, rager, le tri est fait de façon méthodique, sans critères : premier arrivé, premier servi... sur la pile. Si un employé vous a posé en haut, z'avez du bol. Si vous êtes en bas... tant pis.
La question n'est pas de savoir si vous voulez un plan B ou pas : il faut laisser retomber la fébrilité et considérer la situation avec raison, au lieu de laisser les émotions vous envahir. Définissez vos objectifs personnels, ce que vous pouvez faire, ce que vous êtes prêt à faire, le temps que vous êtes prêt à attendre pour réaliser ce rêve.
Une fois la raison revenue, l'espoir reviendra lui aussi. Tout vient à point à qui sait attendre.