Personnellement, j'ai commencé à annoncer la nouvelle il y a deux mois, puis progressivement, les personnes "étant mises dans la confidence" (<= je n'ai pas l'intention de faire d'annonce publique non plus...) se faisant de plus en plus nombreuses (et parfois, même sans que j'annonce la nouvelle moi-même...), je constate aujourd'hui que l'on commence à se détourner de moi, à ne plus m'adresser la parole, donc, à m'ignorer totalement.
Pourtant, par chez moi, chacune et chacun a, à un moment de sa vie, accomplit quelque chose alors que, de mon côté, je n'ai jamais rien fait "d'extraordinaire", bien au contraire.
Alors pour une fois que je me décide à vivre une aventure unique dans ma petite vie, je suis, bien malgré moi, obligé d'en conclure que la pillule semble avoir du mal à passer...
Salut Seb,
Je pense comprendre ta situation. Seulement parfois, il peut etre utile de voir comme nous, nous réagissons et comment notre attitude peut mener à cela.
Dès le moment ou le projet se concretise (PVT obtenu) tout s'accelere et notre processus de reflexion et de sociabilisation évolue et change tout comme nos priorités. On se perd dans les preparatifs, on surfe des heures et des heures sur le net à la recherche d'informations aussi diverse que variées, on s'enerve souvent face à des ptits problemes qui s'accumule (genre resiliation téléphone par ex

), le stress et la pression augmente, des angoisses apparaissent et on devient limite parano. On a l'impression qu'on aura jamais assez de temps pour tout faire, qu'on va forcement oublier des choses...bref, on est tellement dans notre bulle PVT, qu'on n'en sors que difficilement et qu'on en oubli des automatismes tels que appeller les ami(e)s pour sortir, prendre un verre, prendre des nouvelles, appeller la famille pour en donner. On vit notre truc à fonds les ballons et on peut avoir tendance à se dire que ce sont les autres qui devraient venir à nous et pas le contraire. Je ne dis pas que tout le monde vit la même chose.Chacun le vit differement.
La clé reste la communication.
Une autre explication peut être tout simplement que nos proches gardent pour eux leur tristesse de nous voir partir. C'est dur pour eux et pour nos amis et ils ne préfèrent pas polluer notre projet ou notre motivation. Alors, ils sont moins présent tout simplement, plus introvertis, moins expansif sur le sujet. Là encore, la clé est la communication.
Pour ma part, c'est ma mère qui a le plus de mal de me voir partir. J'ai une relation très forte avec elle. Ma thérapie,c'est d'en discuter avec elle, de la faire participer à mon projet, de lui demander son avis. J'ai étendue cette façon de faire à l'ensemble de ma famille et de mes amis. Du coup, on laisse la tristesse du départ de côté. On l'affrontera au moement du départ. De cette façon, je le vis bien et eux aussi. Ca aide beaucoup et permet de preparer l'aventure positivement.