Pourquoi Montréal puis Québec ?
Tout d’abord, il fallait qu’on s’arrête sur une ville, pour ne pas trop être dépaysé, nous avons opté pour Montréal. Par le biais du site LesPacs, nous avons essayé de louer des appartements selon les conseils des uns et des autres, mais franchement ce n’est pas facile, on a failli réussir, mais la plupart préfère tout de même rencontrer les futurs locataires.
Du coup, des amis de la famille habitant près de Montréal nous ont proposé de nous louer une maison à Mascouche. Une opportunité que nous avons acceptée. Afin de faire toutes les démarches, nous avons quand même loué un appartement pour deux semaines en plein centre de Montréal et nous avons pris nos les billets aller avec Corsair Fly en février.
Finalement, nous avons débarqué avec le chat, la puce et la mamie (pour le baby-sitting) à l’aéroport de Montréal. Le voyage s’est très bien passé tout en confort et gentillesse.
Le lendemain, nous avons décidé de faire une petite visite de la ville, histoire de savoir si notre choix était bon, nous n’avons pas été séduits, nous avons eu l’impression de retomber dans le rythme parisien (métro-boulot-dodo, un peu de stress…), ensuite, nous avons été visité la fameuse maison, et là : déception : située au bout d’une rue sans issue entre une petite rivière (avec des moustiques !) et l’A20 (bruit), le bus à 10 min minimum à pied, à 30-40 min de Montréal en voiture et en bus plus de 1 h 30. Sans voiture, pas facile, l’un de nous ne conduit pas donc…
Le soir, on s’est concertés en pesant le pour et le contre. La conclusion nous a envoyé à Québec !
On a loué une voiture et visité Québec, regardé les quartiers, fait un saut à l’OFII pour connaître les opportunités de travail, tout nous a paru plus accessible et la vie beaucoup plus reposante avec un enfant. On a adoré Limoilou, et d’un commun accord, nous avons jeté notre dévolu sur Québec et ce quartier.
Aucun regret après 10 mois sur place, tout est accessible par bus, c’est un grand village, il y a de nombreuses activités pour les enfants.
Sur place pendant combien de temps
Pourquoi cette envie de t’envoler pour le Canada ?
Quel a été ton sentiment dominant au cours des 2 premières semaines au Québec ?
Est-ce que ta situation professionnelle te parait satisfaisante, à Québec ?
Quelles ont été tes plus grosses difficultés au Québec ?
Partir en famille, quels sont les difficultés, les challenges supplémentaires ?
Le timing était très serré. Le 12 novembre 2010, sortie de la maternité, précipitation sur la page de l’ambassade et constat de l’ouverture des PVT. Nous avons dû attendre que notre puce ait une semaine pour la photo, on a bien rigolé, car allez demander à un petit bout de deux semaines d’avoir les yeux bien ouverts et sans bouger ni pleurer, s’il vous plait ! Mais, nous y sommes arrivés et nous nous sommes précipités à la Mairie qui par chance avait accéléré le processus d’obtention de passeport. Le 25 novembre 2010, toute la famille avait ses passeports. Il nous manquait encore la preuve de fond, donc nous avons foncé à la banque dès que nous avons pu et immédiatement fait l’envoi le 15 décembre et hop accusé réception le 17, et environ deux-trois jours plus tard, les PVT étaient écoulés. Le 19 janvier, nous avions notre lettre d’introduction. Pour organiser notre départ prévu fin juin pour une histoire d’impôt, mais initialement prévu en septembre, il nous restait donc peu de temps : une prise de congés sans solde, un appartement à mettre en location, des meubles et une voiture à stocker, calculer les vaccins de la petite, se renseigner auprès de la CAF (pour info, il faut faire une lettre de changement de situation, les allocations peuvent être touchées encore trois mois en dehors du territoire, c’est à partir de là que part votre fin d’allocation… ) Nous avons trouvé en août une garderie qui ouvrait grâce à Kijiji, un site qui fonctionne énormément.
Au début, nous avons payé 25$ puis trois mois plus tard, elle a été conventionnée donc à 7$. Pour le rappel de vaccins, nous avons la chance de trouver un pédiatre, chose que nous pensions impossible après de multiples appels. Par contre, pour nous, les parents, c’est moins facile de trouver un médecin et même un médecin sans rendez-vous qui vous accepte, par rapport à Montréal, l’accessibilité nous à l’air plus restreinte. La situation du PVT rend aussi les choses moins sécuritaires surtout quand on a un enfant, car sans carte soleil, on vous regarde bizarrement et vous payez plein pot, même si notre assurance française et là pour amortir
Est-ce que certaines choses françaises te manquent ?
Qu’est ce qui va te manquer quand tu rentreras en France ?
Qu’est ce que cette expérience t’a apporté, du point de vue personnel ou professionnel ?
Quels conseils donnerais-tu aux futurs pvtistes ?
Contrairement à quand on part seul ou en couple, il faut penser à tout : un logement et non une coloc ou du coushsurfing (en tout cas pour nous), nourriture (autres que les pâtes et le riz), couches, lait, les vêtements adaptés et les changements de tailles (surtout pour les petits) donc il faut prévoir un peu d’argent. Avec 5 000 à 6 000 $ pour l’installation et le début de votre vie sur place, c’est une base, mais il faudra trouver un boulot pour éviter de toucher aux éventuelles économies en France.
Notre petit stress de notre début d’installation nous a doublement motivés et reste un souvenir mémorable. Québec est une ville magnifique sans aucun stress et ça fait du bien ! Du coup, nous avons prévu de rester et de lancer pour l’un un visa étudiant et pour l’autre un visa jeune pro.
Nous avons la chance d’avoir un bel appartement, une super garderie, une qualité de vie qu’on ne va pas retrouver tout de suite donc nous restons, même si le temps québécois nous rend fous, par moment, on a envie de tout plaquer pour aller dans les îles rejoindre des amis, certains fromages et certains restaurants nous manquent, mais on ne se voit ni rentrer en France tout de suite ni rester au Québec toute notre vie, toutefois nous pensons tout de même à lancer la RP, on ne sait jamais…
Pour finir, nous conseillons vivement que ce soit seul, en couple ou en famille de vivre des expériences telles que celle-ci. Le Canada ou ailleurs, il faut en profiter en tout temps, le plus difficile et de franchir le premier pas !
Consulter d’autres interviews de pvtistes…
Consulter des récits de pvtistes (emplois, voyages, etc.)…
(11) Commentaires
Bonjour Céline !
Ton témoigne nous rassure ! Nous venons d’obtenir notre lettre d’introduction et partons avec une petite fille de 14 mois.
Comme Mathieu, nous avons quelques questions si tu es ok !
Un témoignage qui plaira aux parents et pas que !
Merci.
Salut Younes,
Ce que je voulais dire : les banques ne donnent pas de carte de crédit facilement. Quant tu a un statut de Pvtiste, tu n’as aucune garanti (tu peux partir du jour au lendemain), de ce fait, il te demande de geler une certaine somme d’argent qui garantie ta marge de crédit.
Bonjour Céline ,
C’est très intéressant , je n’ai pas compris ça : obtenir une carte de crédit sans bloquer d’argent ?
merci
Bonjour Céline
Ton reportage nous a vraiment séduit …. Nous venons d obtenir nous aussi un pvt avec nos 2 enfants et comptons s installer sur Québec !! Notre ville coup de cœur depuis notre dernier voyage ….
J aurai souhaiter te poser qlq questions concernant votre arrivée et votre installation .
Cdt
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