Aurélie, partir seule en Nouvelle-Zélande et au Canada

Je m’appelle Aurélie, j’aime découvrir, apprendre, échanger et voyager.

En fait le Canada était mon second PVT, mais le premier que j’ai réellement « exploité », j’y reviendrai juste après.

Le Canada, ce sont les grands espaces, c’est le rêve de l’Amérique du Nord, un pays immense avec énormément de possibilités. Je ne vais pas le cacher, le PVT Canada c’est aussi l’un des PVT à être ouvert aux plus de 30 ans, ce qui était mon cas au moment où j’ai créé mon profil.

Un peu de tout ! J’ai commencé par faire du volontariat / travailler dans un chenil de chiens de traineaux. Ensuite, je suis allée faire du volontariat dans un B&B, j’ai aussi travaillé dans un hôtel, puis j’ai traversé tout le pays d’est en ouest en voiture aménagée, pour ensuite me poser et effectuer des petits boulots. C’est l’avantage du PVT, pouvoir faire tout ça.

Oui bien-sûr ! J’ai voyagé autour du monde pendant un an il y a quelques années. Durant cette année, j’avais prévu de passer plusieurs mois en Nouvelle-Zélande, ce que j’ai fait ! Le PVT m’a permis de rester plus longtemps sur le territoire qu’avec un simple visa de tourisme et travailler quelques semaines par-ci par-là selon mes besoins. Ça m’a apporté une flexibilité que je n’aurais pas eue autrement et c’était parfait.

Oui je parlais déjà anglais avant de partir en PVT.

J’ai effectué mon premier voyage solo en Australie à la fin de mon master. Je m’étais rendue compte de la nécessité de parler anglais pour me débrouiller au quotidien et interagir plus facilement avec les locaux et les autres voyageurs.

En revenant, j’ai fait en sorte d’améliorer mon anglais, de regarder davantage de films et séries en VO, j’ai baby-sitté des enfants dans une famille anglophone. J’ai aussi étudié pour passer le TOEIC et me donner une idée de mon niveau.

J’ai beaucoup apprécié la bienveillance globale des Canadiens, la simplicité de certaines démarches administratives (comparé à ce que l’on peut connaître en France), les grands espaces, me confronter à des températures extrêmes, à un mode de vie différent du mien.

Il n’y a pas vraiment de choses que je n’ai pas apprécié au Canada, juste de petits désagréments, comme les prix affichés hors taxes, le système bancaire de carte de débit / crédit et les distances qui me paraissaient disproportionnées.

C’était il y a déjà pas mal d’années, mais j’ai apprécié voyager loin, dans un autre hémisphère (avec les saisons inversées, des constellations différentes) en apprendre sur la culture maorie, la gentillesse des Néo-Zélandais (après sa pause déjeuner, un chauffeur de taxi m’a ramené mon portefeuille oublié sur la banquette arrière).

Voyager aussi loin, c’est aussi expérimenter un décalage horaire important et un éloignement plus grand de ses proches et amis. C’est le côté face de la pièce.

Je n’ai vraiment pas utilisé mon PVT de la même manière dans les deux pays, c’est donc difficile à comparer.

Cela dit, j’aurais plutôt tendance à trouver des similitudes entre ces deux pays plutôt que des différences.

On y parle anglais, la nature et les activités extérieures font partie intégrante de la vie des locaux, le boulot tient une place importante, mais pas autant que les activités et la vie après le travail, il y a plein d’options possibles pour les voyageurs et étrangers.

C’est très difficile de ne choisir qu’un seul souvenir. Découvrir un pays et des cultures différentes, évoluer dans des paysages plus beaux les uns que les autres est déjà une chance inouïe, qu’il s’agisse du Canada ou de la Nouvelle-Zélande.

Pour le Canada, je retiens peut-être mon expérience avec les chiens de traineaux, qui était la réalisation d’un rêve.

En Nouvelle-Zélande, j’ai eu la chance de survoler un glacier en hélicoptère, c’était magnifique et c’est un superbe souvenir aussi !

Le PVT n’a rien à voir là-dedans, mais le covid a frappé en plein milieu de mon séjour au Canada. Ça m’a permis de tester ma capacité d’organisation et d’adaptation !

Dans les deux cas, je pense que le moins bon moment a été mon départ… Quitter chacun de ces pays après y avoir vécu de belles expériences n’a pas été chose simple.

Oui, je suis partie seule pendant mes deux PVT. Je l’ai plutôt bien vécu. Évidemment, il y a des moments où on se sent plus seule que d’autres mais je n’ai pas eu de gros coup de blues.

Faire des volontariats, vivre en colocation, loger en auberges de jeunesse, échanger le plus possible avec ses collègues (si on travaille) sont des bons moyens de rencontrer des gens au fil de l’expérience PVT. Je ne dis pas que c’est forcément facile.

Finalement, partir seule m’a aussi permis de me rendre compte que j’étais capable de le faire et c’est assez satisfaisant comme sensation.

Je pense que c’est à eux qu’il faudrait demander ! 🙂 La première fois que je suis partie à l’autre bout du monde, je n’avais pas de smartphone ni d’ordinateur. C’était un choix. Je faisais en sorte de partager régulièrement mes expériences par e-mail, avec des photos quand je trouvais un ordinateur, des textos avec mon vieux téléphone. Je pense qu’ils étaient contents de me lire aussi ravie et enthousiaste et ça les a rassuré pour les voyages suivants.

Au Canada, le décalage horaire était moins important et j’avais la possibilité d’appeler plus facilement. C’était beaucoup plus simple et je me suis aussi sentie moins éloignée. Les moyens de communication aujourd’hui permettent vraiment de rester plus connecté et plus proche des siens.

Peut-être d’accepter que les plans de départ ne seront sûrement pas ceux qui se réaliseront à l’arrivée, ou en tous cas, pas tels qu’ils ont été pensés, et que ce n’est pas grave !

D’être flexible et ouvert aux gens, aux opportunités.

De ne pas oublier de prendre du temps pour soi aussi, c’est important ! Ça aide à se recentrer et gérer les différentes situations qu’on peut rencontrer.

Pour ceux qui hésitent, réfléchir aux alternatives possibles si ce projet ne leur convient pas et que ce n’est pas un échec si ça ne fonctionne pas. Ce n’est simplement pas fait pour tout le monde.

La résidence permanente au Canada. C’est en cours, et après, c’est reparti pour l’aventure, on verra où tout ça me mène !