Claire, PVT Canada et résidence permanente en Colombie-Britannique
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Bonjour, peux-tu te présenter ?
Salut, je m’appelle Claire et je suis originaire du nord de la France. J’ai quitté la France à mes 25 ans pour un PVT Canada et j’en ai aujourd’hui 29. Je vis en Colombie-Britannique, province la plus à l’ouest du Canada, dans une petite ville de montagne nommée Revelstoke, après avoir vécu différentes expériences de travail et de volontariat à travers le pays.
Passionnée d’aventure, je n’avais alors jamais expérimenté de voyage en solo ; depuis le jour où j’ai posé le pied outre-Atlantique, comme dans un film, ma vie a pris un virage inattendu.
Passionnée d’aventure, je n’avais alors jamais expérimenté de voyage en solo ; depuis le jour où j’ai posé le pied outre-Atlantique, comme dans un film, ma vie a pris un virage inattendu.
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Tu es au Canada depuis 2019. Pourquoi cette destination ?
Au moment de ma prise de décision, je commençais ma carrière d’attachée de presse au sein d’une grande collectivité locale. J’avais tout pour être heureuse, un bel appartement que je louais dans le centre de Lille avec mon copain de l’époque, un boulot que j’avais choisi, des amis, ma famille. Oui mais pourtant, quelque chose me manquait et j’ai vite réalisé que je n’étais pas si épanouie que j’en avais l’air.
D’un côté, j’avais très envie de changer de boulot, de revenir à Paris où j’avais réalisé une partie de mes études. De l’autre, une envie folle de tout arrêter, de partir à l’aventure pour améliorer mon anglais. Aucun de mes amis ou même ma famille n’aurait alors imaginé la décision que j’allais prendre un soir de décembre. Moi boute-en-train, très sociable mais plutôt dépendante affective, toujours entourée d’amis et avec mon copain depuis plusieurs années, je décide un beau soir d’hiver de tenter l’aventure.
Je vais tout lâcher, boulot, appartement, copain. Ce sera soit le Canada, je me dis qu’il sera facile pour moi de m’acclimater, en commençant par découvrir le Québec. Ou bien la Nouvelle-Zélande si je n’arrive pas à décrocher le graal canadien. Je démissionne et un mois après, la chance me sourit. Canada, me voilà !
D’un côté, j’avais très envie de changer de boulot, de revenir à Paris où j’avais réalisé une partie de mes études. De l’autre, une envie folle de tout arrêter, de partir à l’aventure pour améliorer mon anglais. Aucun de mes amis ou même ma famille n’aurait alors imaginé la décision que j’allais prendre un soir de décembre. Moi boute-en-train, très sociable mais plutôt dépendante affective, toujours entourée d’amis et avec mon copain depuis plusieurs années, je décide un beau soir d’hiver de tenter l’aventure.
Je vais tout lâcher, boulot, appartement, copain. Ce sera soit le Canada, je me dis qu’il sera facile pour moi de m’acclimater, en commençant par découvrir le Québec. Ou bien la Nouvelle-Zélande si je n’arrive pas à décrocher le graal canadien. Je démissionne et un mois après, la chance me sourit. Canada, me voilà !
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Qu’est-ce que tu y fais ?
Fraîchement arrivée au Québec, j’ai d’abord débuté par un super accompagnement de la CITIM pour comprendre le marché du travail dans la province et au Canada en général.
J’ai ensuite trouvé un travail en tant que serveuse dans un café. Cet été 2019 à Montréal était magique. Je suis des cours d’anglais à côté, bien décidée à prendre le large vers l’ouest avant le début de l’hiver. Mon niveau d’anglais est passable mais dès qu’il s’agit de tenir une conversation plus profonde, surtout dans le milieu professionnel, ma marge de progression est à ce moment-là énorme.
Après un road trip en Gaspésie avec une amie française venue me rendre visite, je pars en direction de l’Alberta, à Banff plus précisément, avec la volonté de faire une saison de ski dans les Rocheuses mais mes plans ne se passent pas exactement comme prévu. C’est là que l’aventure prend tout son sens, que je me retrouve vraiment dans des situations challengeantes, face à moi-même. Je reste deux semaines dans une auberge de jeunesse, essayant à la fois de m’intégrer et de trouver un travail. Pas évident avec mon niveau d’anglais de l’époque. Je suis finalement femme de chambre dans un hôtel. Très vite, je réalise que ça n’est pas aussi féérique que ce que j’avais imaginé et que travailler seule toute la journée ne me permettait pas non plus d’améliorer ma langue autant que désiré.
Après un petit mois, je me sens très triste et déçue, pas à la bonne place et mes proches me parlent de faire du volontariat. J’avais lu de très inspirants témoignages sur pvtistes.net mais j’avais toujours eu peur de me lancer, surtout en tant que fille voyageuse solo. Et pourtant, ce fut la meilleure des décisions ! Grâce à la plateforme Workaway, je me retrouve du jour au lendemain propulsée dans un ranch bordant un lac, au milieu de collines dignes d’un film western, entre les villes de Merritt et Kamloops en Colombie-Britannique. Après un long trajet en bus, oui prépare-toi les distances sont longues entre les villes au Canada, un volontaire anglais et un autre allemand déjà sur place viennent me chercher. Je suis restée 4 mois dans cet endroit très cher à mon cœur, à aider avec les chevaux et les tâches de maintenance du ranch, entourée d’autres volontaires venus du monde entier.
Je rencontre mon compagnon d’aujourd’hui. Nous achetons un vieux GMC van au mois de février 2020 et partons en road-trip avant que la pandémie ne nous rattrape. Pour nous, même s’il est moins facile de voyager à travers le pays, les restrictions ne sont pas trop handicapantes en Colombie-Britannique. Notre maison est notre van, la Colombie-Britannique notre territoire d’exploration. Nous continuons à effectuer des volontariats et à explorer la province. Nous aidons une éleveuse de chevaux dans l’Okanagan valley, puis un jeune couple à construire la structure de leur tiny-house à Golden, nous prenons la route des Kootenays plus au Sud pour aider un père et ses deux enfants vivant dans la forêt en autosuffisance. Nous rencontrons des personnes incroyables, avec qui nous n’aurions jamais pu se connecter dans un autre contexte.
Nous découvrons tour à tour les différentes régions de cette si belle province, de l’île de Vancouver jusqu’au Yukon. À cours d’économies, nous nous lançons dans la recherche d’emplois saisonniers dans des stations de ski et avons trouvé un paradis : Revelstoke. De réceptionniste dans un hôtel à serveuse dans des cafés et restaurants de la ville, j’ai aussi exercé à distance en tant que chargée de communication pour une très belle association francophone de la province basée à Vancouver et je cherche aujourd’hui un boulot dans ce secteur.
J’ai ensuite trouvé un travail en tant que serveuse dans un café. Cet été 2019 à Montréal était magique. Je suis des cours d’anglais à côté, bien décidée à prendre le large vers l’ouest avant le début de l’hiver. Mon niveau d’anglais est passable mais dès qu’il s’agit de tenir une conversation plus profonde, surtout dans le milieu professionnel, ma marge de progression est à ce moment-là énorme.
Après un road trip en Gaspésie avec une amie française venue me rendre visite, je pars en direction de l’Alberta, à Banff plus précisément, avec la volonté de faire une saison de ski dans les Rocheuses mais mes plans ne se passent pas exactement comme prévu. C’est là que l’aventure prend tout son sens, que je me retrouve vraiment dans des situations challengeantes, face à moi-même. Je reste deux semaines dans une auberge de jeunesse, essayant à la fois de m’intégrer et de trouver un travail. Pas évident avec mon niveau d’anglais de l’époque. Je suis finalement femme de chambre dans un hôtel. Très vite, je réalise que ça n’est pas aussi féérique que ce que j’avais imaginé et que travailler seule toute la journée ne me permettait pas non plus d’améliorer ma langue autant que désiré.
Après un petit mois, je me sens très triste et déçue, pas à la bonne place et mes proches me parlent de faire du volontariat. J’avais lu de très inspirants témoignages sur pvtistes.net mais j’avais toujours eu peur de me lancer, surtout en tant que fille voyageuse solo. Et pourtant, ce fut la meilleure des décisions ! Grâce à la plateforme Workaway, je me retrouve du jour au lendemain propulsée dans un ranch bordant un lac, au milieu de collines dignes d’un film western, entre les villes de Merritt et Kamloops en Colombie-Britannique. Après un long trajet en bus, oui prépare-toi les distances sont longues entre les villes au Canada, un volontaire anglais et un autre allemand déjà sur place viennent me chercher. Je suis restée 4 mois dans cet endroit très cher à mon cœur, à aider avec les chevaux et les tâches de maintenance du ranch, entourée d’autres volontaires venus du monde entier.
Je rencontre mon compagnon d’aujourd’hui. Nous achetons un vieux GMC van au mois de février 2020 et partons en road-trip avant que la pandémie ne nous rattrape. Pour nous, même s’il est moins facile de voyager à travers le pays, les restrictions ne sont pas trop handicapantes en Colombie-Britannique. Notre maison est notre van, la Colombie-Britannique notre territoire d’exploration. Nous continuons à effectuer des volontariats et à explorer la province. Nous aidons une éleveuse de chevaux dans l’Okanagan valley, puis un jeune couple à construire la structure de leur tiny-house à Golden, nous prenons la route des Kootenays plus au Sud pour aider un père et ses deux enfants vivant dans la forêt en autosuffisance. Nous rencontrons des personnes incroyables, avec qui nous n’aurions jamais pu se connecter dans un autre contexte.
Nous découvrons tour à tour les différentes régions de cette si belle province, de l’île de Vancouver jusqu’au Yukon. À cours d’économies, nous nous lançons dans la recherche d’emplois saisonniers dans des stations de ski et avons trouvé un paradis : Revelstoke. De réceptionniste dans un hôtel à serveuse dans des cafés et restaurants de la ville, j’ai aussi exercé à distance en tant que chargée de communication pour une très belle association francophone de la province basée à Vancouver et je cherche aujourd’hui un boulot dans ce secteur.
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Tu es dans l’ouest canadien, partie anglophone. Parlais-tu anglais avant d’arriver ? Si non, comment as-tu géré la barrière de la langue ?
Mon anglais était très scolaire et le confronter à un usage courant n’a pas été de tout repos. J’ai vite réalisé que vivre entourée d’anglophones serait la meilleure des pratiques mais dans un contexte plus détendu qu’un travail.
Personnellement, je recommanderais de commencer par faire du volontariat pour découvrir le pays dans un premier temps mais aussi se familiariser avec la pratique de l’anglais au quotidien. Je pense que cela peut aider à se sentir plus confiant dans l’usage de la langue et pouvoir ensuite l’utiliser à un niveau professionnel. Joe, mon compagnon rencontré au ranch est aussi anglophone et cela m’a indéniablement aidé. Pas évident tous les jours en revanche, qu’on se le dise haha, sachant qu’il ne parle (toujours) pas le français.
Personnellement, je recommanderais de commencer par faire du volontariat pour découvrir le pays dans un premier temps mais aussi se familiariser avec la pratique de l’anglais au quotidien. Je pense que cela peut aider à se sentir plus confiant dans l’usage de la langue et pouvoir ensuite l’utiliser à un niveau professionnel. Joe, mon compagnon rencontré au ranch est aussi anglophone et cela m’a indéniablement aidé. Pas évident tous les jours en revanche, qu’on se le dise haha, sachant qu’il ne parle (toujours) pas le français.
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As-tu rencontré des difficultés d’intégration ?
Pas nécessairement au départ. J’ai plutôt embrassé la différence de cultures et de modes de vie, les rencontres inattendues. Et puis, habitant dans un van, au fil des volontariats et des découvertes, disons le, je vivais un rêve éveillé, « en mode vacances ». Les difficultés d’intégration en tant que telles sont arrivées plus tard.
Après 1 an et demi à voyager du Québec à la Colombie-Britannique, je me suis donc installée à Revelstoke pour ma première saison de ski, l’hiver passe à toute vitesse et je vis alors des expériences incroyables. J’améliore considérablement mon anglais professionnel en travaillant à la réception de l’hôtel au pied de la station mais l’été qui suit je ressens soudainement ce que je pense être le mal du pays. Besoin de parler français, le manque de la gastronomie française. Il faut dire que depuis mon départ, je ne suis jamais rentrée en France. J’ai décroché par la suite un super emploi. J’y découvre une équipe formidable et des missions très intéressantes. Tout était parfait mais j’ai dû faire face à des situations personnelles difficiles dans le même temps qui n’ont pas été évidentes à vivre.
Après 1 an et demi à voyager du Québec à la Colombie-Britannique, je me suis donc installée à Revelstoke pour ma première saison de ski, l’hiver passe à toute vitesse et je vis alors des expériences incroyables. J’améliore considérablement mon anglais professionnel en travaillant à la réception de l’hôtel au pied de la station mais l’été qui suit je ressens soudainement ce que je pense être le mal du pays. Besoin de parler français, le manque de la gastronomie française. Il faut dire que depuis mon départ, je ne suis jamais rentrée en France. J’ai décroché par la suite un super emploi. J’y découvre une équipe formidable et des missions très intéressantes. Tout était parfait mais j’ai dû faire face à des situations personnelles difficiles dans le même temps qui n’ont pas été évidentes à vivre.
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Qu’est-ce qui t’as le plus surpris au Canada en arrivant ?
La première fois que je suis arrivée au Canada, c’était donc au Québec et même si je m’étais renseignée, je dirais le tutoiement et la facilité d’interaction avec les gens, ainsi que le sentiment de sécurité. Je me suis sentie sincèrement accueillie. En arrivant en Colombie-Britannique, ça va paraître cliché mais j’ai été marquée par le fait que la majorité des gens conduisent des pick up du type Ford 150.
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Qu’est-ce que tu apprécies le plus au Canada ? Le moins ?
J’apprécie énormément l’ouverture d’esprit des Canadiens et la confiance des managers envers leurs employés. Je trouve en revanche qu’en général le pays manque cruellement de conscience écologique.
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Quel est ton meilleur souvenir jusqu’à présent ?
Évidemment il est très dur pour moi de choisir mais je dirais que la période passée au ranch a vraiment été remplie de moments incroyables, où j’ai appris sur moi-même et me suis autorisée à me faire vraiment confiance. C’est à ce moment là que j’ai pensé pour la première fois rester au Canada pour un bout de temps.
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Le moins bon ?
Un gros passage à vide quelques mois après mon retour en France. Je ne m’attendais pas à être si chamboulée psychologiquement pour diverses raisons et vivre cela loin de ses proches et de son pays natal a été une longue bataille.
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Quelles sont pour toi les plus grandes différences entre le Canada et la France ?
Waouh pas évidente comme question !
D’abord les températures. Préparez-vous aux extrêmes.
Autre point qui en tant que fille a tout de suite été grandement apprécié, c’est la sécurité. Je vis aujourd’hui dans une petite communauté où la bienveillance est partout mais j’ai aussi vécu un temps à Montréal et me suis déplacée à plusieurs reprises à Calgary et Vancouver et je me suis toujours sentie beaucoup plus sereine à sortir seule le soir dans ces grandes villes par exemple.
D’un point du vue très personnel et d’après ma propre expérience, je dirais qu’on valorise ici plus généralement l’expérience que les diplômes et que les profils juniors peuvent plus facilement prouver leurs compétences.
Ce qui est frappant aussi et ça s’explique principalement par la taille du pays, c’est le manque, voire l’absence, de transports publics et donc par conséquent la voiture est reine. En France, se déplacer sans voiture est beaucoup plus réalisable.
Il y a évidemment aussi plein de différences culturelles entre les deux pays.
Autre point qui en tant que fille a tout de suite été grandement apprécié, c’est la sécurité. Je vis aujourd’hui dans une petite communauté où la bienveillance est partout mais j’ai aussi vécu un temps à Montréal et me suis déplacée à plusieurs reprises à Calgary et Vancouver et je me suis toujours sentie beaucoup plus sereine à sortir seule le soir dans ces grandes villes par exemple.
D’un point du vue très personnel et d’après ma propre expérience, je dirais qu’on valorise ici plus généralement l’expérience que les diplômes et que les profils juniors peuvent plus facilement prouver leurs compétences.
Ce qui est frappant aussi et ça s’explique principalement par la taille du pays, c’est le manque, voire l’absence, de transports publics et donc par conséquent la voiture est reine. En France, se déplacer sans voiture est beaucoup plus réalisable.
Il y a évidemment aussi plein de différences culturelles entre les deux pays.
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Tu es partie seule ? Comment l’as-tu vécu ?
Au départ, j’ai beaucoup pleuré. Je me disais que je ne tiendrais que quelques semaines, c’était déjà un gros challenge pour moi et puis finalement j’ai découvert la liberté. Faire ce qui te plaît au moment où tu le veux, avec qui tu veux. Partir seule c’est aussi apprendre à se faire confiance comme je le disais plus tôt, mais c’est aussi faire face à sa vulnérabilité.
Les inconvénients ont principalement été du côté de la langue. En tant que voyageuse solo francophone dans un univers anglophone, les premiers jours ont demandé beaucoup d’énergie et de concentration.
Les inconvénients ont principalement été du côté de la langue. En tant que voyageuse solo francophone dans un univers anglophone, les premiers jours ont demandé beaucoup d’énergie et de concentration.
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Tu es aujourd’hui résidente permanente, le parcours pour y arriver a-t-il été simple ?
J’ai eu beaucoup de chance. Je suis passée par le programme « Entry Express Skilled Workers » grâce à mon expérience et mes études en France. Je me suis prise à l’avance pour tout ce qui concerne les équivalences de diplômes et l’examen de langue. J’ai déposé ma candidature en février 2020 et j’ai reçu une réponse positive fin décembre 2021. Bon à savoir, j’ai obtenu quelques points supplémentaires à ma candidature en tant que francophone immigrant hors Québec.
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Pourquoi avoir souhaité prolonger au Canada ?
Ça ne s’explique pas vraiment mais depuis mon premier jour au Canada, je me suis sentie libérée, plus en accord avec moi-même et je crois pouvoir dire que ce sentiment ne m’a pas quittée depuis. Il y a bien sûr eu des hauts et des bas mais je pense que pour cette raison principale mon cœur me dicte de rester ici pendant encore un moment et pourquoi pas demander la citoyenneté canadienne.
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Comment tes proches ont réagi à ton départ ?
Je suis très proche de ma famille et ça a été assez dur pour eux, surtout pour ma maman et ma soeur je dirais. J’aimerais être là plus souvent pour les soutenir au quotidien.
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As-tu des conseils pour les futurs expatriés ou ceux qui hésitent à se lancer ?
J’ai longtemps hésité avant de me lancer. Ma première tentative a échoué mais je dirais que ces moments d’hésitation ont été importants car il m’ont permis de partir au bon moment.
Si comme moi, tu n’as pas trop d’idées où aller, quoi faire et que tu n’es pas trop matérialiste, prend un bon sac à dos de voyage, pas trop grand et pas trop lourd surtout et emmène avec toi le strict nécessaire. Sur place, intègre-toi avec la communauté locale. Participe à des activités qui te rapprochent des tiens mais pars aussi le plus possible à la rencontre des gens qui vivent sur place.
J’avais beaucoup de préjugés et de jugements en tête avant de partir. Terrible erreur. Comme je le disais plus tôt également, je recommande à toute personne de travailler un peu pour amasser de l’argent, et/ou de partir ensuite en volontariat à travers le pays. C’est définitivement la meilleure manière de rencontrer les Canadiens, vivre pour peu cher car tu es la plupart du temps nourri et logé, tout en vivant des aventures extraordinaires.
Si comme moi, tu n’as pas trop d’idées où aller, quoi faire et que tu n’es pas trop matérialiste, prend un bon sac à dos de voyage, pas trop grand et pas trop lourd surtout et emmène avec toi le strict nécessaire. Sur place, intègre-toi avec la communauté locale. Participe à des activités qui te rapprochent des tiens mais pars aussi le plus possible à la rencontre des gens qui vivent sur place.
J’avais beaucoup de préjugés et de jugements en tête avant de partir. Terrible erreur. Comme je le disais plus tôt également, je recommande à toute personne de travailler un peu pour amasser de l’argent, et/ou de partir ensuite en volontariat à travers le pays. C’est définitivement la meilleure manière de rencontrer les Canadiens, vivre pour peu cher car tu es la plupart du temps nourri et logé, tout en vivant des aventures extraordinaires.
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Et pour finir, quels sont aujourd’hui tes projets ?
2023 vient de débuter et j’espère que cette année marquera la concrétisation de nouveaux projets. Professionnellement, j’aimerais de tout coeur retrouver un job en communication ou en rédaction, de préférence en Colombie-Britannique. J’adorerais aussi programmer un voyage à vélo vers les États-Unis et retourner explorer le Yukon.
Marie
En PVT au Canada de novembre 2021 à 2023, je répondrai à vos questions avec plaisir. Après un road trip en Amérique latine (Colombie, Bolivie, Pérou, Guatemala), je suis rentrée en France en juin 2024.
On a Working Holiday Visa in Canada from November 2021 to 2023, I will gladly answer your questions. After a road trip in Latin America (Colombia, Bolivia, Peru, Guatemala), I returned to France in June 2024.
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(4) Commentaires
Hello Claire, merci pour ton témoignage qui répond à pas mal de mes questions! Je voulais savoir, avant février 2020 où tu mentionnes avoir acheté une voiture, est-ce que tu conduisais de temps à autres? si oui, avais-tu fait une demande de permis internationale avant d’arriver au canada ?
Hey Juliette 🙂 merci beaucoup pour ton retour. J’ai conduit au Québec des voitures de location et mon permis international a fonctionné sans problème. Il me semble qu’il ait valable 6 mois à partir du moment où il est délivré (info à vérifier). Avec plaisir si tu as d’autres questions !
Merci beaucoup, ça m’aide 🙂
Merci pour ce très beau témoignage qui parle des belles expériences, mais aussi des difficultés et doutes auxquels on est confronté quand on part seule. Le Canada est un beau pays, plein d’opportunités, mais comme tout pays ça n’est pas un eldorado. De mon côté, je me prépare à faire le grand saut aussi pour cette autonome direction Vancouver. J’essaie de partir sans avoir de préjugés ou d’attentes particulières, c’est ce qui m’a bien aidé pendant mes autres expatriations.
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