Parce que dans notre équipe, il y a de grands amoureux des États-Unis, nous vous proposons d’ores et déjà pas mal d’informations sur les USA, que ce soit en terme de visa, d’organisation de voyages ou de lieux à ne pas manquer. Au cours de ce récit, je vous donnerai quelques liens qui pourront vous être utiles.
Nous avons décidé de partir dans l’Ouest américain pour faire un road trip malgré le peu de temps dont on disposait, c’est-à-dire 10 jours. Ce temps disponible me paraissait vraiment court mais on a réussi à faire un road trip dense et agréable à la fois !
Par le passé, j’ai déjà fait deux road trips (d’un mois environ) dans ce coin des États-Unis, en repassant parfois à certains endroits que je connaissais, mais en explorant toujours de nouveaux lieux, de nouvelles routes. On pourrait se dire « trois road trips dans l’ouest américain, c’est un peu répétitif » mais en fait non. Non seulement car l’Ouest américain, c’est très grand (et qu’à moins d’y rester des mois, il est impossible de tout voir) mais aussi parce qu’il y a souvent plusieurs chemins pour arriver à un même endroit et qu’en prenant une autre route que la fois d’avant, on peut faire un voyage très différent, les paysages de l’ouest variant parfois d’une minute à l’autre.
Avant de partir, j’ai fait ma demande d’ESTA. J’en avais déjà une de valable mais j’ai récemment fait refaire mon passeport et dans ce cas, on est obligé de refaire une demande et de repayer les frais de demande (14 $). On vous explique les démarches à effectuer selon que vous arrivez aux États-Unis par avion (ESTA) ou par la route (formulaire I-94W) dans notre dossier Toutes les démarches pour aller aux États-Unis. Et pour ceux qui souhaitent aller aux États-Unis plus de 90 jours, la démarche est plus contraignante mais elle est tout de même envisageable. Plus d’infos : Être touriste plus de 90 jours aux USA (visa B2).
Le choix des lieux à visiter
10 jours pour un road trip, ça passe très vite, il fallait donc faire un choix. Impossible de tout voir en 10 jours et parfois, à vouloir trop voir, on ne profite de rien et ça, c’était hors de question. Pour mes compagnons de voyage, ce road trip est une première donc l’idée, c’est qu’ils en prennent plein la vue, sans trop courir. Ils reviendront voir le reste, notamment l’Utah, qui est un État magique qui vaut un road trip à lui seul (Isabelle vous en parle dans son article L’Utah, le pays des canyons).
Nous décidons de nous limiter à la Californie, à l’Arizona et à un petit bout du Nevada, direction :
- Los Angeles ;
- Le Grand Canyon, avec un arrêt à Needles sur le chemin pour bien profiter du paysages depuis Los Angeles ;
- Monument Valley ;
- Antelope Canyon et Horsehoe Bend ;
- Las Vegas, avec un arrêt à Kanab, une petite ville qui nous a bien plu !
En réalité, c’est un peu réducteur de faire une liste de 5/6 lieux connus lorsqu’on fait un tel voyage : le trajet fait pleinement partie du voyage car sur la route, les paysages changent du tout au tout, surtout quand on change d’États.
Sur une seule journée, il est possible de passer par des décors qui évoquent Mars, par de très hautes montagnes et d’immenses forêts de pins.
Si d’autres destinations américaines vous intéressent, n’hésitez pas à lire nos autres récits de voyageurs sur la traversée de Chicago à San Francisco à bord du California Zephyr, la ville de Washington, la ville de Chicago, l’ascension du Mont Washington, un road trip dans l’ouest américain (San Francisco, Sacramento, Lake Tajoe, Yosemite Park, Bryce Canyon, Lake Powell…) ou encore un road trip des États-Unis !
Le moyen de transport
Pour nous, ce sera une voiture de type SUV, pour le cas où on se retrouverait sur une route difficile (ma voiture est restée coincée sur une grosse pierre il y a quelques années et j’ai dû aller chercher une âme charitable – ça m’a pris 45 minutes pour tomber sur quelqu’un – sous un soleil de plomb, parce que j’avais été un peu trop « aventurière »… Ça m’a calmée !).
Ce ne sont pas les loueurs de voiture qui manquent, regardez les prix sur internet en comparant bien les offres : optez plutôt pour un kilométrage illimité et voyez si le prix affiché inclut des assurances.
Même si vous avez une carte bancaire Premier ou Gold, prenez quelques minutes pour appeler Visa, Mastercard ou autre, pour savoir quelles assurances auto votre carte inclut (si vous payez la location du véhicule avec, sinon aucune couverture ne sera incluse). Bien souvent, la responsabilité civile n’est pas incluse contrairement à ce que beaucoup pensent et pourtant, c’est l’une des garanties les plus importantes.
Cet appel vous permettra également d’éviter de prendre une assurance en double (les loueurs de voiture ont tendance à vouloir vous vendre la totale. Ça peut être bien mais pas si vous payez certaines couvertures pour rien).
Notez qu’il est interdit d’aller sur les « unpaved roads » avec une voiture de location en passant par les agences classiques. C’est tentant d’aller sur des routes non pavées mais il est important d’être vigilant pour ne pas se retrouver dans une situation compliquée (embourbés, coincés, totalement isolés, parfois sans réseau, etc.). Si vous contactez votre assurance pour obtenir de l’aide, vous devrez payer les dépenses de votre poche.
Pour ceux qui veulent voyager en train, on vous a donné plus haut le lien vers un récit de voyageurs à bord du California Zephyr mais vous pouvez également consulter ce récit : Voyager en train aux États-Unis avec Amtrak.
Préparer son voyage
Ce récit vous fournit pas mal d’informations utiles : Préparer son voyage dans l’ouest américain.
De notre côté, on avait réservé nos hébergements pour les 10 nuits, en sachant que sur certains sites de réservation, l’annulation gratuite est possible jusqu’à la veille du séjour, ce qui est hyper pratique ! Vous n’êtes pas obligé de respecter votre itinéraire et vous ne vous sentez pas « coincé ».
Une fois pendant le séjour, on a changé de réservation pour s’éviter une trop longue journée de route et c’est ce qui nous a menés à Kanab, une jolie petite ville qu’on n’a pas regretté d’explorer !
De Los Angeles au Grand Canyon
La ville de Los Angeles ne fait pas l’unanimité, certains l’adorent, d’autres la détestent et on n’a pas dérogé à la règle… Quelle que soit votre impression sur cette ville, le mieux c’est de vous faire votre avis par vous-même. Par contre, si vous êtes plus intéressé par la nature et les grands espaces que par les villes, ne vous y attardez pas, deux nuits sur place peuvent suffire.
À L.A. il y a des quartiers très modestes, et les quartiers parmi les plus riches des Etats-Unis. À Beverly Hills, vous pouvez découvrir d’énormes maisons aux jardins bien entretenus, le long de rues très calmes arborées d’immenses palmiers.
Autre quartier chic : Rodeo Drive, où les rues sont quasiment désertes (la majorité des habitants se baladent en voiture) et où on trouve différents cafés et restaurants où il est possible de « bien » s’alimenter.
À L.A., beaucoup d’habitants prennent soin de leur corps : ils font du sport, ils se nourrissent bien et, chose plus étonnante, certains portent pantalon et T-shirt à manches longues meme sous 30 degrés. Pourquoi ? Parce que Los Angeles est une ville particulièrement ensoleillée, quasiment tout au long de l’année, et certains protègent leur peau de ce soleil qui peut devenir danger à long terme.
Et si on veut apercevoir le fameux signe Hollywood ? Il est possible de le voir depuis pas mal d’endroits, et notamment depuis le Griffith Observatory mais la ville étant parfois envahie par le brouillard, il n’y a aucune garantie de bien le distinguer.
Beaucoup, avant d’arriver à L.A., rêvent d’aller sur Hollywood Boulevard mais l’ambiance y est assez particulière et là encore, ça passe ou ça casse !
Des artistes (ou pas) sont déguisés en Michael Jackson, en Spiderman, etc. et vous proposent de prendre une photo avec vous (moyennement un pourboire), d’autres cherchent à vous vendre des CD. On peut rapidement avoir la sensation d’être dans un piège à touristes.
Pour échapper à la foule et prendre un petit bain de nature (même si le reste du voyage promet de nous en mettre plein la vue !), il est possible d’aller au Franklin Canyon, à 10 minutes à peine de Beverly Hills.
Pour une expérience totalement opposée à la découverte des quartiers chics, Venice Beach et l’idéal et, vous allez dire que je radote, mais cet endroit, vous l’aimerez ou vous le détesterez. Il peut difficilement laisser indifférent. Une immense plage, très longue et très large (et du coup assez vide vu son immensité) et une rue commerçante où l’on croise artistes de rue, créateurs (bijoux, objets en tout genre), SDF, des gens perchés… tout ça dans un décor qui semble ne pas avoir bougé depuis au moins 20 ans. Les façades des magasins ont vieilli. Est-ce rétro ? Glauque ? Stylé ? On vous laisse en décider mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a du tatouage, du rock/punk et de la weed dans l’air…
Il y a bien sûr des mecs hyper musclés qui font de l’exercice, à Muscle Beach.
Et on trouve aussi aussi des terrains de basket et un skate park !
Si vous prenez votre voiture aux heures de pointe (grosso modo vers 17 h 30 / 18 h 30) à Los Angeles, attendez-vous à des bouchons de compétition. Essayez de les éviter parce qu’on peut facilement être à l’arrêt pendant un moment.
Sur la côte, il y a évidemment Malibu, connue mondialement et qui est finalement une plage assez calme. C’est plutôt à Santa Monica que les gens s’installent, sans doute parce qu’il y a beaucoup d’activités aux alentours, notamment une rue piétonne pleine de magasins et de restaurants où, quand nous sommes passés, beaucoup de chanteurs et groupes jouaient de la musique (ça avait des airs de fête de la musique).
Bye Bye L.A. !
De ce voyage, on attendait surtout d’en prendre plein la vue, de se sentir seuls au monde et de vivre au rythme du road trip, aussi court soit-il. Se rendre directement au Grand Canyon par l’autoroute, ça ne nous tentait pas. On a donc cherché sur google maps des zones un peu plus sympa à découvrir et on a vu qu’il était possible de passer la Angeles National Forest.
Conseil : quand on a cherché cet itinéraire bis, on n’avait aucune garantie que ce serait un bon choix de trajet. Vous pouvez chercher sur google le nom de l’endroit où vous pensez passer pour voir s’il y a des retours de voyageurs, mais sachez qu’il n’y en a pas toujours et que voua avez de grandes chances de tomber, au hasard, sur des petites pépites. Ca a été notre cas !
Traverser cette forêt nous a complètement changé d’environnement. D’un coup, nous étions seuls, il n’y avait plus un bruit, quasi plus une voiture, et surtout, on était entourés, à 360 degrés, par une forêt que l’on surplombait (2 500 m d’altitude).
On a ensuite rejoint la Mojave National Preserve et notamment les dunes de Kelso, des dunes qu’il ne serait pas sérieux de parcourir pendant l’été, tellement il fait chaud.
La route qui mène aux dunes est toute droite, longée de poteaux électriques, elle m’avait déjà fait de l’effet lors d’un précédent voyage mais ça semble marcher à tous les coups. Dépaysement total !
On arrive à Needles, une ville sans intérêt particulier mais que nous avons choisi, au hasard, sur google maps, comme première étape. Un motel, un diner un peu kitsch, oui, nous sommes bien aux Etats-Unis et nous sommes bien sur la route. Il fait 46 degrés et on a la sensation d’être devant une soufflerie qui nous enverrait un air très chaud (mais sec).
Le jour suivant, on reprend la route direction Tusayan (le village qui se trouve juste à côté du Grand Canyon) en prenant les routes qui nous inspirent. C’est ainsi qu’on se trouve sur une route isolée, aux paysages surprenant et panoramiques.
On foule la Route 66 et on tombe, sans connaitre son existence, le village d’Oatman, un village construit à l’ancienne. C’est folklorique, bien sûr, mais le nombre de touristes n’est pas excessif, il y a un bar où un vieux monsieur chantait des chansons de Johnny Cash, tout ça accompagnés d’une excellente glace. Une petite pause bien méritée après un moment en voiture, sous le cagnard !
Le reste du trajet, nous faisant rejoindre, a lieu sur une scenic road (route panoramique), c’est magique !
Bon à savoir : sur la route, on a tous reçu un SMS qui évoquait une « Amber Alert », comme l’un de nos téléphones était branché sur la radio, ça a fait un bruit très strident et répétitif dans la voiture, on n’a absolument pas compris de quoi il s’agissait. On pensait qu’il y avait un souci avec la voiture. Après quelques recherches, on a appris qu’il s’agissait d’une alerte d’enlèvement d’enfants.
Le Grand Canyon
On arrive au Grand Canyon et dans mes souvenirs, il y avait pas mal de monde là où j’étais allée la dernière fois, au Mather’s point. Cette fois, on tente de passer par un petit chemin, qui part d’un des parkings et on arrive en effet face au Grand Canyon en étant seuls. Des frissons !
Le lendemain, on descend dans le Grand Canyon, pendant deux bonnes heures.
Attention à ne pas trop vous enfoncer dans le canyon, la remontée est beaucoup plus difficile et l’idéal c’est de partir le matin, pour éviter de remonter quand le soleil est le plus chaud. Et prévoyez beaucoup d’eau ! On a croisé des gens avec une petite bouteille d’eau chacun, ça peut être dangereux de partir avec si peu d’eau même si bien sûr, on croise de temps en temps des gens sur le chemin. Les rangers des parcs nationaux recommandent de partir à la journée avec un gallon d’eau (environ 4 litres) par personne.
Par moment, c’est le pur silence, il n’y a personne autour.
Bon et si vous n’avez jamais fait un tour d’hélico, ça peut valoir le coup de tenter l’expérience ici !
Et lorsque vous êtes en voiture dans le parc, ouvrez bien les yeux, il n’est pas rare que des animaux s’approchent de la route…
Direction ensuite un autre classique de la région : Monument Valley !
Monument Valley
Depuis le Grand Canyon, quand on va boire un café sur la route, quand on s’arrête à des stands de bijoux traditionnels (jolis et peu chers !), sur le bord de la route, au milieu de nulle part, ou lorsqu’on arrive à l’hôtel à Monument Valley, on rencontre beaucoup de natifs Américains.
Avant le coucher du soleil, on prend la route qui permet de rentrer dans Monument Valley (c’est bien d’avoir un SUV car la route n’est pas toujours lisse) et après, on se pose et on apprécie.
Il y a un petit peu de monde, mais beaucoup moins qu’au Grand Canyon, on ne se gêne pas.
Motivés comme jamais, on se lève à 5 h du matin (notre corps comprend 4 h du matin car en arrivant à Monument Valley, on a changé de fuseau horaire et donc d’heure !) pour admirer Monument Valley au lever du soleil.
On ne s’était pas bien renseigné sur les lieux où se rendre pour apprécier au mieux le coucher et le lever du soleil. Il semblerait que le « visitor center » soit un bon lieu pour le lever du soleil et que le coucher soit magique depuis la route, en direction du Mexican Hat (un rocher).
Vers Antelope Canyon et le Horseshoe Bend
Antelope Canyon… je n’y avais jamais mis les pieds, et ce que j’ai lu sur Internet aurait pu nous donner envie de ne pas nous y rendre. Pourquoi ? Parce que c’est l’un des lieux les plus prisés des touristes et qu’il ne s’agit pas d’un espace aussi immense que le Grand Canyon, par exemple. Antelope Canyon ne se découvre qu’avec des tour opérateurs et les groupes passent les uns après les autres, ce qui peut donner l’impression d’être un mouton dans le troupeau. C’est sûr que quand on vient de passer plusieurs journées avec la sensation d’être seuls au monde, cette perspective ne fait pas rêver et pourtant, Antelope Canyon apparaît comme un must-do, donc on décide d’y aller.
Upper Antelope ou Lower Antelope ? Le canyon peut être exploré à deux endroits. Upper Antelope est, à ce que j’ai lu, l’endroit le plus populaire, grâce à ses puits de lumière, très recherchés par les visiteurs et les photographes. Lower Antelope est moins fréquenté et permet d’admirer de très belles couleurs également. On opte donc pour l’endroit le moins fréquenté… mais quand même hyper fréquenté, on le saura plus tard.
Pour y accéder, il faut payer 8 $ par personne pour l’entrée dans le parc et 20 $ chacun pour la visite, qui dure 1 h 15 (il faut compter facilement 20 minutes d’attente avant d’arriver dans le canyon, car il faut attendre que les groupes d’avant terminent leur visite).
Un panneau recommande de faire aux araignées, serpent et aux scorpions… On vous rassure, on n’a rien vu de tout ça ! Il fait une chaleur à crever (38 degrés), pensez bien à prendre de l’eau et des chaussures fermées, car il faut marcher dans le sable (brûlant) avant d’entrer dans le canyon.
La descente des escaliers et l’arrivée dans la première salle ne sont pas idéales, on est en file indienne et la salle est bondée mais rassurez-vous, ensuite, quand les groupes avancent, on a plus de places, on peut profiter des couleurs, prendre des photos, etc.
Du rose, du orange, du rouge, ce canyon est effectivement très beau !
Le Horseshoe Bend, c’est un lieu que j’avais souvent vu en photo et que je regrettais de ne pas avoir vu. C’est magnifique MAIS, la falaise est tellement abrupte que j’ai été totalement incapable de m’approcher du bord (je suis très sujette au vertige) donc difficile de profiter pleinement du panoramas et de sa couleur verte, même si l’endroit est vraiment impressionnant !
Il est midi, la chaleur est à son comble, c’est vraiment difficile à supporter, d’autant qu’avant d’arriver au Horsehoe Bend, il faut marcher une vingtaine de minutes depuis le parking (même chose au retour !), donc si vous avez la possibilité d’y aller plus tôt ou plus tard dans la journée, ça peut être pertinent !
Le soir, on arrive à Kanab. On avait réservé une nuit plus loin sur la route mais on a changé d’avis et il semble qu’il y ait eu un petit souci avec notre réservation (plusieurs personnes ont réservé la même chambre en même temps). Du coup, on est surclassés dans l’hôtel juste à côté qui appartient au même propriétaire. Cool ! 38/40 degrés, piscine, détente, ça fait du bien après nos découvertes du jour sous le soleil.
L’hôtel prête des vélos à sa clientèle, on se balade dans cette petite ville très mignonne, avec en toile de fond, des roches rouges typiques de la région. Ces petits moments sans prétention dans un endroit agréable font souvent partie de ceux qu’on retient le plus, c’était parfait !
Direction Las Vegas
On avait deux choix : aller directement à Vegas ou passer par Zion (où je suis déjà allée randonner il y a quelques années). On se dit qu’y passer pour y passer, c’est vraiment pas intéressant (c’est un parc qui s’explore, avec des rando simples et ardues, mais qui ne vaut pas le coup si on ne fait passer en voiture dans la petite ville de Springdale).
Conseil : essayez d’aller à Vegas en début de semaine, le week-end, les prix flambent (à partir du jeudi) car beaucoup d’habitants de Los Angeles viennent y passer le week-end.
Il y a quelques années, je vous avais parlé de Vegas dans ce récit : Quelques jours à Las Vegas.
Bon, parlons jeu ! J’ai misé 10 dollars le premier jour, je suis montée à 300 $ de gain (à la roulette) 2 jours après, j’ai quand même reperdu donc au final j’ai gagné 100 $. C’est pas une fortune mais on peut ne pas se ruiner à Vegas, la preuve !
On profite de la piscine de l’hôtel, on va faire un tour au mythique magasin (kitchissime !) de souvenirs de la ville, le Bonanza, on va explorer la ville de nuit et voilà, le voyage va touche à sa fin… On rentre à L.A. pour prendre notre avion !
C’était mon troisième road trip dans l’Ouest américain et non, décidément, je ne m’en lasse toujours pas. J’ai découvert de nouveaux lieux, de nouvelles routes et je me suis une fois de plus régalée de cette sensation unique que procure un road trip dans cette région…
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