Travailler en échange de son stationnement de van en Australie

En PVT Australie, mon projet était d’acheter un van dans le but de parcourir le pays pendant 1 an. Sauf que la vie en van, c’est beaucoup d’avantages, mais aussi des contraintes financières auxquelles on ne pense pas toujours. Heureusement, avec une dose de motivation et une petite pincée de culot, on peut dénicher des bons plans ! Pour la petite histoire, voici comment j’ai pu travailler en échange de mon stationnement de van, à quelques pas de la mer, dans la populaire ville de Byron Bay.

La vanlife, du rêve à la réalité 

Vivre en van et parcourir l’Australie accompagnée de son copain, c’est une expérience hors du commun. Réellement, c’est probablement l’aventure la plus intense qui m’ait été donnée de vivre. Des hauts, des bas, des réussites, des échecs, mais à la clé la liberté de voyager comme on le souhaite ! 

Ou presque…

Le revers de la médaille se place du côté des finances. En effet, en Australie on ne peut pas stationner ou l’on veut avec un van. Aux abords des grandes villes et zones touristiques il peut être difficile de trouver un stationnement gratuit ou dormir en toute légalité. 

On ne va pas se mentir. J’ai tout de suite trouvé ça très frustrant de devoir payer pour dormir dans mon véhicule… Me retrouver dans un camping avec mon van, c’était loin de ressembler à la vie en vanlife que j’avais pu m’imaginer. D’un point de vue économique, ce n’était pas vraiment prévu au budget de notre PVT.

Alors, arrivée à Byron Bay, la ville des surfeurs par excellence, la Californie australienne comme j’aime l’appeler, j’avais vraiment envie d’y rester quelques jours pour pouvoir en profiter ! Le hic c’est que je ne voulais pas toucher à mon porte monnaie ! C’est là où les négociations commencent. 

Travailler en échange d’un stationnement gratuit 

Avant mon départ en PVT Australie, j’ai souvent entendu parler de ces “échanges de bons procédés”. J’avais du mal à croire que cela pourrait intéresser un employeur. J’étais encore formatée par le marché du travail français. 

Sauf qu’en Australie, on est loin de ce qu’on peut connaître en Europe.  

Arrivée devant l’un des Caravan Parks de Byron Bay, je me suis lancée. En passant les portes de l’accueil, une petite affiche “cleaners wanted” m’a tapé dans l’œil, là je me dis “c’est mon jour de chance” ! 

Avec mon compagnon, nous nous avançons, équipés de notre superbe ”anglais” (j’en parle ici : “I’m sorry, I don’t speak english”). J’établis mon plan d’attaque. Je me sens comme Tom Cruise dans mission impossible. J’ai accepté la mission de ne pas payer mon stationnement alors je veux la mener à bien, quoi qu’il en coûte ! 

Ma petite technique est de ne pas y aller trop franco. Je commence par demander les prix pratiqués par le camping. Je fais mine de réfléchir… Et puis je me lance. “Je viens de voir votre affiche. Vous êtes à la recherche d’hommes/femmes de ménage ? Nous sommes en Working Holiday Visa et on serait intéressés par le job”. Ayant déjà un travail en freelance, je me dis que sur un malentendu mon copain pourrait peut-être même se trouver un travail en camping ! Ou comment faire d’une pierre deux coups ! Si ça fonctionne, préparez vous à me voir dans le prochain Mission impossible (bon je m’emballe, c’est beaucoup moins spectaculaire que les cascades de Tom Cruise sur le Burj Khalifa, mais quand même !). 

Rapidement, elle m’explique qu’ils sont à la recherche de “cleaners” pour des contrats longue durée, pour minimum 6 mois. Il est clair que cela ne correspond pas à nos projets de voyage. Embêtée par la situation, elle va me proposer une solution rêvée. “Si vous le souhaitez, on peut vous proposer de rester et de profiter de l’ensemble des commodités en échange d’un petit temps de travail chaque jour”. 

BINGO ! Je laisse mon numéro de téléphone et j’attends quelques heures que le patron du camping me rappelle. Au téléphone, il me propose de travailler 1 heure par jour pour le nettoyage des parties communes (toilettes et salles de bains des femmes et des hommes). Mieux encore ! Puisqu’on est deux, nous avons la possibilité de travailler 30 minutes par jour en échange de notre emplacement (affiché à 40 $AU). Il m’informe qu’on a également le droit à un “day off” tous les 6 jours. À nous de choisir celui qui nous convient le mieux. 

Mission réussie, on a le job. 

Le lendemain, il est 6 h c’est notre premier jour. On est rapidement formés par une employée du camping. 

Finalement, les jours s’enchaînent. On commence à prendre le coup de main, en 30 minutes le job est fait ! Qu’on soit clair, ce n’est pas le job rêvé. Mais ça se fait ! Les avantages sont considérables pour nous. Profiter de l’ensemble des commodités offertes par le camping et surtout être à quelques pas des plages réputées de Byron Bay. Je peux travailler tranquillement et mon copain, lui, peut poursuivre ses recherches pour dégoter un bon plan en ferme. 

On récapitule 

J’ai facilement décroché un petit job durant mon PVT Australie ! 

Réussir à dormir dans un camping à Byron Bay à quelques pas de la plage en échange de 30 minutes de nettoyage 6 jours sur 7. Plutôt pas mal, non ?

L’aventure en vanlife, vous en rêvez pendant votre PVT Australie ? Nathan l’a fait ! Retrouvez les récits et son road trip dans l’outback australien ou encore sur la côte ouest australienne de Darwin à Perth.