Quelques jours après avoir trouvé mon job de glassy, j’ai été contactée par un petit bistrot français pour apprendre à être assistante barista. Encore une fois, je ne connaissais rien à ce milieu. Je ne buvais même pas de café à l’époque. Mais j’ai eu un très bon feeling avec les patrons, alors j’ai tenté l’expérience.
Concrètement, pour ce travail, je faisais les shots d’espresso pour aider le barista qui lui travaillait le lait. Je faisais aussi les cafés froids, les jus de fruits et les smoothies. Parfois, j’étais serveuse ou encore à la plonge.
Les pour
Ce travail a été un de mes préférés en Nouvelle-Zélande pour de nombreuses raisons.
J’ai d’abord adoré en apprendre plus sur le café et la manière de le travailler. J’adorais aussi la dynamique et la rapidité : moudre les graines de café, les peser, tapoter, faire le shot, vérifier la durée d’écoulement, envoyer le café. J’avais constamment l’impression d’être dans un état de flow et de “danser” avec mes mains.
Ensuite, l’environnement de travail était probablement le plus sain de tous les jobs que j’ai pu faire dans ma vie. Les employeurs étaient d’une bienveillance telle. Je me sentais respectée et appréciée. Lorsque je faisais des erreurs, on m’en parlait avec une approche telle que “voici ton erreur, que peut-on faire pour ne pas que ça se reproduise ?” En plus, comme je travaillais à 2 endroits, je voyais très peu mon compagnon qui venait donc prendre le café au travail l’après-midi juste pour passer quelques instants en ma compagnie. Bien souvent, les patrons m’envoyaient en pause à ces moments-là pour que je puisse profiter. Ce n’est peut-être qu’un détail, mais tous ces petits détails font pour moi une grande différence.
Je pense que le bien-être de chacun faisait réellement partie des priorités de cet endroit. Il y avait donc une atmosphère très agréable et c’était un réel plaisir d’aller travailler. Tout le monde était gentil et j’ai passé de merveilleux moments avec mes collègues.
Les contre
Si je devais pointer un élément négatif, c’est la durée de mon contrat. Malheureusement, mon nouveau visa ne me permettait pas de travailler là plus longtemps mais j’aurais adoré rester. J’aurais aussi aimé apprendre à travailler le lait mais, à nouveau, la durée de mon contrat ne me le permettait pas.
Résultat : testé, plus qu’approuvé.
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